Ce mercredi, les résultats sont tombés pour les élections présidentielles aux Etats-Unis. Donald Trump a battu Kamala Harris et s'est imposé une fois de plus à la Maison-Blanche. A quoi faut-il s'attendre? Réponse avec Michel Collon.
Ce mercredi, les résultats sont tombés pour les élections présidentielles aux Etats-Unis. Donald Trump a battu Kamala Harris et s'est imposé une fois de plus à la Maison-Blanche. A quoi faut-il s'attendre? Réponse avec Michel Collon.
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michel marti
Je ne suis pas trop d’accord ici avec Michel Collon. Finalement, même s’il s’en défend , il ne voit dans l’élection, comme la majorité des commentateurs d’ailleurs, que le résultat : le triomphe de Trump.
Pour quelqu’un qui cherche sans relâche à se dégager des narratifs officiels, pour ce coup-ci, c’est plutôt court.
D’abord, il est surprenant d’entendre dire qu’une élection, pour peu qu’elle soit transparente, dans un climat social plutôt pacifié, avec un verdict populaire net à la clé, puisse refléter une aggravation du déficit démocratique d’un système politique quelconque. A moins d’avoir une vision « policière » de l’Histoire : les peuples simples pions aux main de méchants individus.
On attendrait de Michel Collon une analyse plus fine du vote américain. En commençant peut-être par un ras’bol des sacrifices économiques démesurés imposés au peuple américain, pour une Amérique qui n’est visiblement plus persona grata dans le monde. 33 000 milliards de dette quand même, que le reste de la planète rechigne à payer, certains s’organisant en conséquence (les Brics, bien sûr).
L’espoir donc de voir des relations, non seulement à l’échelle internationale, mais au sein du pays lui-même apaisées: retrouver un semblant d’unité, rejeter les divisions intercommunaitaires ou les outrances wookistes.
Trump va devoir répondre à ces questions, qu’on le veuille ou non. Et c’est à l’aune de ses réponses que le peuple américain jugera. En cela, je reste réceptif au communiqué officiel russe suite à la victoire de Trump : le bla-bla on connaît, on attend les actes.
Car une bonne partie de ces questions recoupent aussi les préoccupations des autres peuples, des européens en particulier. Et là, les inquiétudes exprimées par Collon ont toute leur place : quelle part de pragmatisme réaliste présidera la politique étrangère de Trump ? Et quand bien même le voudrait-il, pourrait-il y changer quoique ce soit?
Collon d’emblée affirme comme beaucoup de réseaux sociaux et médias mainstream de tout bord : ce sera pire (fallait donc plutôt voter Harris ?). Répondons simplement qu’aussi bien Collon que nous, n’en savons rien, le monde d’aujourd’hui n’est plus celui de 2016 (première mandature Trump). Ne préjugeons pas de l’évolution des contradictions du système impérialiste et de la paranoïa de l’ « État Profond US ».!
Mais surtout, il n’est pas neutre, pour nous, que l’UE se sente maintenant sur la sellette : la folie ukrainienne et le soutien à Israel n’a que trop duré. C’est en cela que je pense, au contraire, que l’élection de Trump devrait nous encourager à mettre d’actualité ce fameux Front Uni pour la Paix qui manque cruellement aujourd’hui.