Des classes surpeuplées, des professeurs débordés, des cartables trop lourds, des heures de travail à la maison, des matières de plus en plus volumineuses à ingurgiter en un temps de plus en plus court, des produits dopants pour être efficace et oublier toute cette pression : le quotidien de l’élève n’est pas de tout repos.
Tout comme il devient de plus en plus pénible d’être parent d’élève, lorsque chaque échec, chaque retard dans l’assimilation du programme, chaque trouble du comportement vous sont renvoyés comme autant de preuves de votre prétendue « démission ».
Enfants fainéants, parents démissionnaires : ce n’est pas la réalité que constate chaque jour Carlos Perez, fondateur de l’asbl « Parents luttant contre l’échec et le décrochage scolaires » et directeur d’un Centre sportif. Hyperactifs, obèses, dysphasiques, dyslexiques, intravertis, à trouble oppositionnel : les enfants qui ne suivent pas le rythme effréné de l’école sont priés de traiter leurs pathologies. Ce sont eux qui sont malades, pas l’enseignement.
Ce livre est le bilan de la pratique de Carlos Perez et les conclusions d’une enquête au cœur d’une société qui met dès la naissance les enfants sous pression.
Extrait du livre "L'enfance sous pression" de Carlos Perez, Editions Aden, Bruxelles, mai 2007
ISBN 13 : 9782930402468
Editions Aden
Chapitre 1
Ces enfants sous pression
à cause de l’école
Pour beaucoup de gens, les jeunes ne subissent aucune
pression à l’école, ils ne font rien, ils sont fainéants.
Pourtant, si on regarde de plus près la vie d’un élève, on
se rend compte que ces allégations ne tiennent pas la
route. N’avez-vous jamais été surpris par la taille des
manuels et des cours que les enfants doivent étudier ? Ne
vous êtes-vous jamais dit, en lisant la table des matières
que les enfants doivent étudier : « je n’y comprends rien
du tout»?
La somme de travail à la maison, l’énorme quantité de
temps consacré à l’école, des professeurs qui n’ont plus
le temps de s’occuper de tout le monde, tout ça met une
énorme pression sur les élèves. Le nier reviendrait à ne
pas considérer les enfants comme des êtres humains.
Lorsque nous considérons les conditions de travail des
jeunes, nous ne pouvons penser à autre chose qu’à l’image
du presse-citron. Le citron étant l’enfant, le presse-citron
étant l’enseignement. Qui va le presser et le presser jusqu’à
ce qu’il n’y ait plus de jus. Qui va lui demander d’ingurgiter
des tonnes de matière en un minimum de temps,
lui demander d’être hyper concentré sous peine d’exclusion.
Un enseignement qui va confiner les enfants
dans de petits espaces surpeuplés face à des professeurs
à qui on a retiré le rôle de pédagogue pour en faire des
machines à évaluer les performances, des machines à trier
les bons des mauvais élèves. Des professeurs qui subissent
eux aussi la pression, la pression pour finir les programmes,
la pression des évaluations perpétuelles à préparer
et à corriger. Dressons donc une liste, non exhaustive,
des mécanismes de pression dans l’enseignement.
1. Des savoirs démultipliés
En cinquante ans, les savoirs se sont démultipliés comme
jamais auparavant. Aujourd’hui, n’importe quel enfant
de 4e primaire a déjà entendu parler de l’ADN. Des élèves
de 6e secondaire scientifique traitent de sujets qui
étaient du niveau universitaire il y a quelques décennies.
Dominique Raulin, agrégé de mathématique, l’explique
bien : « Alors que le temps annuel d’enseignement diminue,
la somme des connaissances disponibles connaît un
accroissement sans précédent. Dans certaines disciplines
l’intégration dans les programmes de nouvelles connaissances
pose problème. Par exemple en biologie chaque
année de nouvelles découvertes sont faites 1.»
La commission santé/enseignement de la Fondation
Roi Baudouin considère que, depuis les années 1990, la
somme des savoirs double tous les sept ans. Ce qui est
confirmé également par plusieurs spécialistes de l’éducation,
tels Mérieu, Dubet, Establet, Antibi, Hamont, et bien
d’autres. Il est clair qu’il y a actuellement saturation.
Cette constatation est en opposition avec une idée reçue
et bien implantée dans le milieu enseignant. Cette idée
est celle que le niveau général de l’enseignement baisse.
Elle est présente dans beaucoup de pays européens, dont
la France et la Belgique. À première vue, nous pourrions
donner raison aux partisans de cette thèse, au vu du nom-
bre élevé d’échecs, de décrochages et des résultats peu
reluisants obtenus par les étudiants belges dans les tests
internationaux. Cependant, nous pensons que cette analyse
ne se base pas sur la réalité objective de la situation
de l’enseignement en Belgique. Un élève de 2007 doit
connaître une somme de matières et acquérir des connaissances
dont ses aînés ne soupçonnaient même pas l’existence.
Ce qui fait dire à Christophe Chartreux, professeur
de collège en France et auteur de nombreuses thèses sur
le sujet : « La prétendue “baisse de niveau” est bien un
fantasme engendré par une société inquiète de son avenir
et de son Ecole. Depuis les années 1975/80, les rumeurs
persistantes sur le thème “France, ton enseignement fout
le camp !” sont véhiculées […], beaucoup d’enseignants
en rejettent la responsabilité sur leurs élèves2. » Mais
alors, quelles sont les raisons de ce manque de réussite ?
Notre conception est que ce n’est pas le niveau de l’enseignement
qui baisse, mais que de plus en plus de jeunes
sont en décrochage ou n’arrivent pas à assimiler les
matières. Nous verrons pourquoi tout au long de ce livre.
Seule une petite minorité atteint l’excellence que les institutions
exigent. Et cela au mépris de règles élémentaires
de pédagogie, comme le temps disponible pour faire
comprendre ces matières, le nombre d’enfants par classe
et l’aménagement des lieux scolaires par exemple. Un
professeur de chimie dans une école de Gand (1) nous
explique : « En général, les enfants n’aiment pas faire de
la chimie, ils trouvent cela difficile. Et ils ont raison ! Je
n’ai les classes que pendant une heure par semaine, c’est
difficile de leur donner de bonnes structures alors qu’il
faudrait au moins trois heures […] L’école demande beaucoup
trop des élèves. Quand je vois les livres de première
année de physique, chimie, mathématique : ce sont des
livres que j’ai eus moi-même en 3e humanité!» Selon elle,
il n’est donc pas non plus question de parler de baisse de
niveau.
En ce qui concerne ce que le jargon éducatif appelle
les « écoles poubelles », on pourrait penser qu’elles présentent
bien un certain retard, qui a l’air d’augmenter et
qui peut faire penser que le niveau baisse. Mais ce n’est
pas tellement l’école qui présente un retard de niveau,
ce ne sont pas tellement les matières qui y sont moins
avancées : ce qui doit être mis en évidence, c’est bien le
nombre élevé d’élèves qui n’y atteignent pas le niveau
requis. Pour les professeurs qui enseignent dans ces établissements,
les matières sont les mêmes, le volume de
matière est identique. Ce qui diffère, c’est qu’ils ont à faire
à un grand nombre d’élèves qui ont déjà engrangé un
retard pédagogique. Les professeurs sont donc obligés d’adapter
leur programme. La tendance actuelle est de considérer
cette prétendue baisse de niveau comme « la maladie
» de l’enseignement alors que pour nous, elle n’est
que l’un des symptômes d’un mal beaucoup plus grave
et plus profond. Elle est la mise en évidence de la difficulté
pour les jeunes de s’adapter au niveau actuel de
l’enseignement.
2. Des matières de plus en plus hermétiques
Une des conséquences de la multiplication des savoirs
est la spécialisation de chaque professeur. Un professeur
pour chaque matière. Aujourd’hui, c’est au tour de l’enseignement
fondamental (primaire). La tendance actuelle
est de prêcher pour ce qu’on appelle l’assouplissement
du titulariat, ou co-titulariat. Cette tendance est décrite
sur le site de l’enseignement en communauté française :
«Par assouplissement du titulariat nous entendons que
plusieurs enseignants interviennent successivement dans
une même classe ; généralement (mais il y des exceptions
notables) cela correspond à une certaine spécialisation des
maîtres : l’un d’eux assure les enseignements de mathématiques
dans plusieurs classes, un autre l’éveil, etc3.»
Ce système n’existe pas dans toutes les écoles en
Belgique mais a tendance à se généraliser. Nous ne prétendons
pas que la spécialisation est une mauvaise chose.
Au contraire, c’est la preuve pour nous que le niveau
scientifique de la société augmente et, donc, qu’elle progresse.
Mais cette herméticité des matières, le fait qu’elles
soient de plus en plus complexes et, surtout, sans lien
l’une avec l’autre, le fait que chaque professeur travaille
en circuit fermé, se concentrant sur sa matière, entraîne
bien souvent une surcharge de travail pour l’élève. En effet,
il n’est pas rare pour un enfant, et ce quels que soient
son âge et son degré d’étude, d’avoir des soirées de travail
à la maison avec une interro de math, un texte à connaître
en français, du vocabulaire en néerlandais et une leçon
d’histoire, tout cela pour le lendemain. Imaginez le stress
pour un jeune enfant d’avoir cette masse de travail, et si
peu de temps, en fin de compte, pour le réaliser. Ajoutez
à cela la peur de se faire gronder par ses professeurs si le
travail n’est pas fait. Imaginez, en plus, qu’à la maison,
il n’y a peut-être personne qui puisse l’aider.
3. Boucler coûte que coûte les programmes
dans les temps prévus
Parallèlement au gonflement des matières, le temps scolaire
a, pour sa part, subi une cure d’amaigrissement depuis
les années 1960. Dans leur livre Autres temps, autre école,
Roger Sue et Marie Françoise Caccia parlent d’une réduc-
tion d’horaire de quatre cents heures sur un an. En Belgique,
ce temps scolaire est appelé NTPP (Nombre Total
de Périodes Professeur). Ce nombre correspond aux nombres
d’heures pour lesquelles un établissement reçoit
des subventions. Dans les années 1990, les NTPP par
établissement ont été fortement réduits sans que les
matières prévues n’aient été changées. Les professeurs
doivent s’arranger pour donner leur matière avec cette
diminution d’horaire. Comme nous le confie Najda (2),
jeune étudiante de quinze ans : «À la fin de l’année, les
profs foncent pour finir leur matière ; deux semaines
avant les examens, certains nous donnent encore de la
matière. Ces matières-là sont celles qu’on rate, vu qu’on
n’a pas le temps de les voir en classe. »
Le niveau des exigences imposées aux cours est tel que
les professeurs n’ont plus le temps de revenir en arrière
et de réexpliquer ce qui n’a pas été compris la première
fois. La matière est supposée être vue et le niveau des élèves
doit être constamment vérifié. Les programmes sont
établis de septembre à juin et la pression sur les professeurs
est grande. Ils sont mis sous pression par les inspecteurs
envoyés pour contrôler leur travail. Les professeurs
ont des consignes, il y a des évaluations tous les trois
mois, et les programmes doivent être clôturés à cette
échéance. Mais vu la densité de matière, c’est de plus en
plus difficile. Comme nous le dit une jeune professeur (3) :
«Le temps est beaucoup trop restreint, et surtout on nous
demande beaucoup trop de choses à la fois. Nous n’avons
jamais le temps de boucler les programmes.»
Emmanuel Davidenkoff, professeur et pédagogue français
: « Les manuels persistent dans l’enflure comme s’il
fallait que les élèves apprennent tout ce qui est possible de
savoir. Et le système est incapable de s’assurer que les élèves
apprennent bien ce qu’il n’est pas permis d’ignorer 4.
En effet, pour boucler le programme dans les temps,
il est évident que les professeurs sont obligés de foncer,
de survoler les matières. Les enfants subissent cette pression.
N’importe quel élève peut se retrouver avec un
retard sur les autres, n’importe lequel peut être malade
quelques jours, être moins attentif, fatigué ; il devrait normalement
pouvoir rattraper son retard en classe. Mais
aujourd’hui, ce luxe n’est plus possible. Le facteur temps
est l’un des facteurs les plus importants dans la pression
exercée sur les enfants.
4. Les professeurs n’ont plus le « luxe »
d’être des pédagogues
« La majorité des professeurs que j’ai eus passent la
matière d’un coup et ne réexpliquent jamais.» Hicham
(4), dix-sept ans.
« Quand j’étais en première et deuxième primaire,
mon institutrice expliquait à toute la classe, puis parfois
elle me réexpliquait. Comme souvent, je ne comprenais
toujours pas. Elle me disait alors de me débrouiller. »
Julien (5), quinze ans.
Une telle réduction du temps scolaire et un tel développement
des savoirs ne permettent plus aux professeurs
d’enseigner la totalité de la matière : ils sont obligés de
survoler certaines parties. Si pour une raison ou pour une
autre, un jeune ne suit plus, peu de professeurs peuvent
prendre le temps de lui donner une explication individuelle.
Enormément d’enfants ont du mal à suivre le
rythme des cours, à assimiler tous les sujets, ou même
à garder le niveau exigé. Un enfant plus faible et qui n’a
pas accès à des aides extérieures deviendra un frein pour
la classe et un problème pour l’école. Il sera réorienté vers
une filière plus « adaptée ». En fait, pour être clair, l’enseignement
est ainsi fait que les professeurs ne peuvent
s’occuper que des meilleurs, ceux qui n’ont pas besoin
de plusieurs explications pour comprendre.
5. Le train ne s’arrête pas en route,
toute erreur se paye cash
Toute cette pression pour terminer les programmes est
ressentie par l’élève. Une petite incompréhension dans
la méthode, un manque de concentration ou une petite
fatigue peuvent se révéler dramatiques pour la suite de
l’année scolaire. Un retard dans la compréhension du programme
imposé et personne pour compenser cette
carence font que beaucoup de jeunes décrochent. Les enjeux
sont importants pour les enfants, et les parents le savent
très bien. Une erreur, et le futur de l’enfant est engagé
dans un sens ou dans un autre. L’école est une étape
importante car toute la future vie professionnelle de l’élève
est dans la balance. On ne cesse d’ailleurs de le lui rappeler.
De ce fait, un mauvais bulletin est souvent perçu
comme un crachat dans la figure par l’enfant ou le jeune.
La perspective du bulletin est toujours un nouveau
moment de stress pour eux, et il arrive tous les trois mois.
6. L’allongement des périodes de formation
Bien que le temps scolaire annuel ait été réduit, le nombre
d’années nécessaires pour terminer une scolarité
«normale» a, quant à lui, augmenté. Il y a vingt-cinq ou
trente ans, un jeune sortait de l’école, diplôme en poche,
à dix-huit ans (et même parfois à seize ans) et pouvait
espérer trouver un boulot. Actuellement, une scolarité
considérée comme complète doit se prolonger au-delà de
vingt ans. Un jeune reste en moyenne trois années de
plus à l’école que ses propres parents. Cela veut dire que
le niveau scolaire devant être atteint aujourd’hui pour être
employable est beaucoup plus élevé qu’auparavant. Une
preuve en plus, selon nous, que le niveau ne baisse certainement
pas dans l’enseignement.
On parle actuellement de faire baisser l’âge d’entrée à
l’école primaire à cinq ans au lieu de six. Et dès l’école
maternelle, on prépare l’enfant à sa future scolarité. Dans
les pays anglo-saxons, on commence à enseigner certaines
matières à des enfants de trois ans. Aujourd’hui, la
réflexion sur l’école et la scolarité s’inscrit dans la réflexion
globale sur la compétitivité économique au niveau mondial.
Certains craignent l’émergence de nations comme
la Chine et l’Inde fournissant de bons diplômés acceptant
des salaires moindres. Pour eux: «La seule issue, c’est
de hisser le niveau éducatif encore plus haut. Le rapport
propose […] en premier lieu d’investir dans l’enseignement
préélémentaire qui semble être une clé du redressement
[…] Le rapport demande à ce que tous les enfants
soient scolarisés dès quatre ans 5.» En Belgique, on parle
d’enseigner certaines matières comme les maths ou les
langues dès quatre ou cinq ans. Pour le moment, le même
débat fait rage en France sur l’intérêt d’introduire ou pas
les mathématiques en maternelle. On veut évidemment
augmenter les performances des enfants. Nous sommes
en droit de nous demander si le fait de les mettre aussi tôt
devant des responsabilités de réussite et d’évaluation n’est
pas dommageable pour leur santé. De toute façon, on ne
pourra pas continuer à vouloir augmenter constamment
le rendement des enfants sans tenir compte de leur santé.
7. La dominance quantitative du temps scolaire
Commençons par le témoignage d’Asma(6), quinze ans :
«J’ai trente-cinq heures de cours par semaine, une heure
de trajet le matin et une heure le soir, de la maison à l’école
et de l’école à la maison. Je passe en moyenne une heure
trente par jour à étudier, mais quand on a trois cours à
connaître, là c’est quatre heures de travail à la maison.»
Quant à Hicham(4) : « J’ai trente-six heures de cours
par semaine, j’étudie parfois jusqu’à vingt-trois heures,
minuit. Je termine tous les jours à dix-sept heures sauf
le mercredi. Je n’ai jamais le temps pour d’autres activités.»
Dominique Glasman, professeur de sociologie à l’Université
de Savoie, explique dans son livre Le travail des élèves,
pour l’école en dehors de l’école que ce sont presque 50%
du temps d’éveil des élèves du secondaire qui sont consacrés
à l’école. Il est encore plus précis: «En ce qui concerne
les lycéens, 53 % disent consacrer quotidiennement une
à deux heures par jour au travail à la maison et 27,5%
plus de deux heures […] Avec une moyenne hebdomadaire
de onze heures destinées aux devoirs, une semaine
lycéenne s’étend, avec les cours obligatoires, à une quarantaine
d’heures de travail6.» Un autre sociologue, Joël
Zaffran, va plus loin car il englobe dans son total d’heures
consacrées à l’école le trajet aller et retour de la maison
à l’école et le temps passé à l’école hors de la classe.
Il arrive à un total ahurissant de soixante-cinq heures. Ce
sont les heures où un jeune ne fait rien d’autre que travailler,
et où on lui demande de ne penser à rien d’autre
qu’à l’école, à être attentif, productif et concentré. Et
même lors des pauses, il est quand même confiné dans
un environnement scolaire qui n’est pas toujours agréable.
Frédéric Petit(7), du centre PMS d’Uccle et père de quatre
enfants, nous confie : « Il n’y a pas que l’école dans la
vie, les enfants ont d’autres besoins, comme le sport et
les activités culturelles. Cependant, toutes ces activités doivent
être revues à la baisse parce que le travail scolaire
absorbe toujours plus de temps. Quand les enfants veulent
faire autre chose que l’école, ils sont pénalisés car ils
doivent dès lors s’avancer dans leur travail. À la maison,
nous nous organisons de la manière suivante : toute la
journée du dimanche est consacrée au travail scolaire
pour pouvoir libérer un autre jour dans la semaine pour
d’autres activités.» suite dans le livre « Enfance sous pression »