French political activist and director of publication of the Europalestine site Olivia Zemor takes part in a demonstration in front of Lyon's courthouse before attending her trial against Israeli pharmaceutical company TEVA on March 16, 2021. Olivia Zemor was summoned on March 16, 2021 in front the Lyon Criminal Court by the Israeli pharmaceutical company TEVA for having relayed a call for a boycott launched by activists of the Palestinian cause. She had reported, on her website, about the action that pro-Palestinian activists from Lyon took in front of the largest pharmacy in the city. An action that was part of the BDS movement ("boycott, divestment and sanctions"), a global campaign of economic, cultural or scientific boycott of Israel, aimed at obtaining the end of the Israeli occupation and colonisation of the Palestinians Territories . (Photo by JEFF PACHOUD / AFP)AFP

Olivia Zemor, présidente d’EuroPalestine:”Parler, agir, boycotter : mon triple engagement”

Un article StreetPresse paru le 19 janvier, indique que le ministère français de l’Intérieur envisagerait la dissolution de plusieurs associations pro-palestiniennes dont CAPJO-EuroPalestine ( Coordination des Appels pour une Paix Juste au Proche-Orient – EuroPalestine ). Quelle est la place du droit dans cette affaire ? Que faire pour imposer la justice à l’Ouest du Jourdain ? Et d’ailleurs, quelle est l’histoire d’EuroPalestine ? Dans cette interview exclusive, Olivia Zemor, co-fondatrice d’EuroPalestine, fait le point avec nous sur ces rumeurs et revient sur son parcours de militante qui n'a pas froid aux yeux. 

D’après un article paru dans StreetPress, le ministère de l’Intérieur envisage la dissolution d’EuroPalestine. Quelles sont les raisons officielles que la France invoque dans sa volonté de dissoudre votre association ?

Ça n’a rien d’officiel, M. Darmanin ne nous a toujours pas contacté à ce sujet et c’est uniquement, comme vous l’avez mentionné, un article de StreetPresse qui indique que nous serions sur une liste de potentielle dissolution.

Ça n’a rien de nouveau. Depuis 22 ans, le CRIF et d’autres associations du lobby israélien tentent sans succès de trouver un argument légal pour faire dissoudre une association de loi 1901, qui mène des actions non-violentes contre l’occupation et la colonisation, ainsi que contre toutes les formes de racisme.

EuroPalestine lutte aussi contre le racisme ?

Oui, nous avons par exemple, fait condamner Éric Zemmour en première instance, en appel, et en cassation, pour avoir dit que les musulmans devaient choisir entre l’Islam et la France. Nous ne sommes pas intimidés par le chantage à l’antisémitisme et beaucoup sont dérangés par le fait que l’on se batte également en justice.

En justice, c’est-à-dire ?

Nous avons en ce moment des plaintes en cours contre le gouvernement qui laisse des Français servir dans une armée d’occupation qui en plus commet un génocide.

Ces actions, expliquent-elles les menaces de dissolution mentionnées par StreetPresse ?

Ce ne sont donc pas les ennemis qui nous manquent. Le PDG de carrefour, Alexandre Bompard, pourrait très bien se plaindre à M. Macron de l’activité de l’association, alors que ses magasins sont la cible d’un boycott international.

De plus, le gouvernement n’a pas envie d’arriver les mains vides au dîner du CRIF. Il a échoué à apporter le cadeau d’une loi qui rendrait illégal le boycott ; c’est en effet, difficile d’inscrire dans la loi qu’on a le droit de boycotter l’Iran, la Chine, la Russie et n’importe quel pays sauf Israël. Si bien que la Cour Européenne des Droits de l’Homme a fini par condamner la France à 100 000 euros de dommages et intérêts pour avoir condamné des militants qui appelaient au Boycott.

Vous parliez de chantage à l’antisémitisme, l’avez-vous subi ?

L’accusation portée contre nous lors des procès c’est : « incitation à la haine raciale » ou « discrimination à l’encontre d’une nation » ( État d’Israël ). Bien que les races n’existent pas et que les juifs ne constituent pas une race, c’est quand même là une accusation d’antisémitisme qu’il faut comprendre.

Certains pro-israéliens ont même commencé à parler de « palestinisme ». C’est-à-dire que ce n’est plus le fait d’être antisioniste qui est de l’antisémitisme, mais le simple fait de se tenir au côté des Palestiniens. Si tu soutiens des Hommes « animaux » qui ont massacré des juifs, « peuple élu », « race supérieure », à qui, Dieu a promis une terre, tu es censé être quoi ? C’est permanent comme chantage. En revanche personne ne rétorque à ces personnes : « Mais vous aviez dit : plus jamais ça ».

D’ailleurs, si vous faites une comparaison entre le ghetto de Varsovie et le ghetto de Gaza, on vous accusera, en France, de négationnisme, d’apologie du terrorisme ou encore d’antisémitisme… Parce que vous n’avez pas le droit d’évoquer le génocide des juifs, pour dire que le génocide d’autres populations est tout aussi grave !

L’apologie du terrorisme est aussi une accusation pour faire taire les soutiens à la résistance palestinienne ?

S’accrocher à sa terre, continuer à cultiver ses champs, reconstruire sa maison détruite, envoyer ses enfants à l’école alors qu’ils n’ont pas d’avenir : tout ça, c’est de la résistance.

Évidemment. C’est leur façon actuelle de s’attaquer aux soutiens à la résistance palestinienne même pour un simple post sur les réseaux sociaux ! C’est aberrant ! C’est l’État lui-même qui devrait soutenir l’occupé contre l’occupant. Il ne le fait pas. On sait pourtant que le droit international indique très clairement qu’un peuple occupé a le droit de se défendre y compris par les armes.

Nous, à EuroPalestine, on soutient toutes les formes de résistance : s’accrocher à sa terre, continuer à cultiver ses champs, reconstruire sa maison détruite, envoyer ses enfants à l’école alors qu’ils n’ont pas d’avenir : tout ça, c’est de la résistance. Mais ceux qui prennent les armes ont aussi le droit de le faire et on ne devrait pas dire que ce sont des terroristes. C’est de la propagande reprise d’Israël que de les faire passer pour des terroristes. Les terroristes, c’est l’État d’Israël.

Comment expliquer cette criminalisation croissante du soutien aux droits légitimes du peuple palestinien ?

Je dirais qu’il y a une agitation de plus en plus grande parce que le décalage est encore plus grand, entre ceux qui disent nous représenter, et la population1. Ces « représentants » subissent en outre la pression d’Israël et de son lobby qui en demandent toujours plus. Et on voit clairement que le gouvernement cède à ces pressions.

Cela n’impacte pas seulement le travail des associations en France, mais aussi directement la vie des Palestiniens, de l’autre côté de la Méditerranée.

C’est très grave. L’État Français laisse ses ressortissants servir dans une armée d’occupation, puis revenir sans leur poser la moindre question. Il accepte aussi des déductions fiscales aux donateurs de l’armée israélienne. Il a également suspendu sa subvention à l’UNRWA sur demande d’Israël. La France n’a jamais donné de tels gages dans une situation de génocide. Certains diront qu’il faut plutôt parler de massacre ou de nettoyage ethnique. Mais quand on demande à 1,2 million de personnes de se concentrer à Rafah et qu’on leur dit ensuite d’évacuer alors qu’ils n’ont nulle part où aller, puis qu’on commence à bombarder cet ultime refuge… Vous appelez ça comment ?

La France n’est plus seulement passive ou complice du génocide, elle collabore réellement. C’est particulièrement grave. Et le fait que nous le dénoncions donne effectivement envie au gouvernement de nous dissoudre.

Comment la France utilise-t-elle le droit pour réprimer la solidarité à la Palestine en général, et comment comptez-vous vous appuyer sur le droit pour défendre votre combat ?

Le droit veut de moins en moins dire quelque chose. Le gouvernement a adopté la réforme des budgets, des retraites et toutes ces choses controversées grâce à des décrets d’urgence qui ne sont pas des lois – le 49.3.

De la même manière, à partir du 7 octobre, les gens qui voulaient manifester contre les bombardements de Gaza se sont heurtés à des interdictions, des gardes à vue… Nous avions beau les déclarer à la préfecture en bonnes et dues formes, on nous répondait que nous n’avions pas le droit de manifester. Nous avons fini par introduire un recours au Conseil d’État que nous avons gagné. Mais nous sommes cantonnés à l’Est parisien alors que les pro-génocide peuvent manifester où ils veulent, avec la tour Eiffel éclairée aux couleurs d’Israël. Pourquoi ? Quelle loi peut justifier que notre trajet doit se limiter à République-Nation ou République-Bastille tandis qu’eux peuvent manifester à l’Opéra ou au Trocadéro ?

« Trouble à l’ordre public » ?

Donc nous avons le droit de troubler l’ordre public dans les quartiers populaires, mais pas dans les beaux quartiers de la rive droite ? Quelle est la logique ? Il n’y a pas de droit là-dedans.

Pour notre part, si M. Darmanin prononçait cette décision de dissolution – qui n’a rien d’officiel encore une fois – c’est évident que l’on introduirait un recours au niveau du Conseil d’État avec de grandes chances de le gagner : notre site existe depuis 22 ans, toutes nos actions y sont visibles, et chaque virgule est screenée par le lobby israélien qui n’y trouve rien.

Quelles actions avez-vous menées depuis cette annonce dans la presse ?

Non seulement, nous n’avons rien changé, mais nous avons été en crescendo dans nos campagnes, en ciblant notamment Carrefour qu’on ne boycottait pas jusqu’à présent.

Il a fallu que cette enseigne s’installe dans les colonies illégales il y a un an, et qu’elle se mette à envoyer des cadeaux2 aux soldats israéliens pour que l’on décide au niveau international d’un boycott.

Le boycott a un impact sur Israël et sur les entreprises qui collaborent avec la colonisation israélienne et la répression des Palestiniens. Ils sont en train de perdre de l’argent.

Le boycott des produits israéliens est justement au cœur des actions d’EuroPalestine. Quel est l’impact de cette campagne, à l’international et en France, sur l’économie israélienne ?

Le boycott a un impact sur Israël et sur les entreprises qui collaborent avec la colonisation israélienne et la répression des Palestiniens. Ils sont en train de perdre de l’argent.

La France  ne prend pas de sanctions sur les graves violations du droit par Israël. Elle, a pourtant les moyens de le faire. Il existe par exemple un accord commercial entre l’Europe et Israël qui accorde des privilèges extraordinaires à Israël. On le reconnaît comme un pays européen alors qu’il ne fait pas partie de l’Europe. On le dispense ainsi de droits de douane, y compris sur les produits illégaux qui viennent des colonies. La France  nous parle des droits de l’Homme, du droit international, de ses engagements à l’ONU, des conventions de Genève … Mais dans la pratique, elle fait tout le contraire.

Comment mettez-vous cette contradiction en évidence ?

Nous le dénonçons dans nos manifestations, mais aussi à travers nos actions de boycott. Le boycott fait passer le message suivant :  « Nos dirigeants ne sanctionnent pas ? Eh bien nous, citoyens, nous allons, à notre niveau sanctionner ! ».

Et ça fonctionne ?

Tout à fait, on l’a vu récemment encore avec l’équipementier allemand Puma qui depuis le 1er janvier, ne sponsorise plus l’équipe israélienne de football. C’est une victoire ! Pas seulement d’EuroPalestine, mais de tous ceux qui, en France et ailleurs, ont harcelé cette entreprise et ont amené de plus en plus de monde à la boycotter. Avec un chiffre d’affaires en perte de vitesse, Puma a finalement laissé tomber.

C’est bien la preuve que le boycott fonctionne.

Y a-t-il d’autres entreprises que la campagne de boycott fait plier ?

Oui. McDonald’s et Starbucks ont récemment donné des informations comme quoi la campagne leur faisait très mal. Au Moyen-Orient où leurs magasins ont été littéralement déserté. Mais aussi dans d’autres pays où il y a de fortes communautés musulmanes. On le voit aussi aux Etats-Unis ou en France, beaucoup de gens ne veulent plus ni consommer dans des entreprises qui offrent des cadeaux2 aux soldats pendant qu’ils massacrent les Palestiniens, ni que l’argent revienne à l’administration américaine qui finance les armes de ces massacres. La mobilisation importante contre ces entreprises qui participent à tout cela sonne comme un véritable désaveu de la politique occidentale.

Des entreprises israéliennes aussi sont directement impactées.

Tout à fait. La firme israélienne Teva, le numéro 2 des grands génériques en France, espérait décrocher la première place mais est plutôt en train de rétrograder vers la troisième.

En effet, qui voudrait se soigner avec une marque israélienne quand on sait que depuis très longtemps, les Palestiniens n’ont pas le droit de se soigner, notamment dans la bande de Gaza et qu’en plus, maintenant, on les massacre totalement ?

AFP

Pourquoi avoir fondé EuroPalestine ?

L’image d’Israël avaient été extrêmement écornée lors de la première intifada [1987-1993]. On voyait les enfants se battre avec des pierres contre des chars israéliens. À l’époque ministre de la Défense, Yitzhak Rabin avait recommandé à son armée de « briser leur os »3 .

Yitzhak Rabin, c’est pourtant celui qui passait pour un grand homme de paix…

Il était Premier ministre lors des accords d’Oslo en 1993. On se souvient de cette poignée de main avec Yasser Arafat sur le perron de la Maison Blanche. Les accords devaient déboucher sur des négociations de paix pour qu’il y ait enfin deux Etats. On n’en a jamais vu la couleur. Au contraire, durant toute cette période, le nombre de colonies a doublé, les checkpoints se sont multipliés et la répression s’est aggravée envers les Palestiniens. Puis, en 2001, il y a eu cette provocation d’Ariel Sharon qui s’est rendu sur l’esplanade des mosquées avec des centaines de soldats israéliens : ça a déclenché la deuxième intifada.

Nous avons donc lancé une pétition qui, en 2002, a donné naissance à CAPJO ensuite devenu CAPJO-EuroPalestine. Cette pétition  a fait la première page du Monde, elle demandait la fin de l’occupation et un retour aux frontières de 1967. Nos manifestations organisées en parallèle rassemblaient pour certaines jusqu’à 50 000 personnes avec au premier rang des personnalités connues comme Juliette Binoche, Léon Schwartzenberg4, Guy Bedos… La communauté internationale avait été endormie par les accords d’Oslo et ces gens croyaient de très bonne foi que les grandes puissances allaient finir par intervenir et qu’il y allait enfin avoir une paix juste.

Manifestement, ce n’est pas ce qui s’est passé.

Non, personne n’est intervenu. Mais le lobby israélien qui s’était un peu endormi s’est brutalement réveillé en voyant que même les universités bougeaient et suspendaient leurs relations avec les universités israéliennes.

C‘est la Palestine qui a éveillé votre engagement politique ?

Mon mari et moi n’avons pas attendu la Palestine pour manifester et nous mobiliser par rapport à ce qui passait en France sur le plan économique et social, mais aussi par rapport à d’autres causes internationales comme le Vietnam ou l’Algérie.

Avez-vous toujours été au côté de la cause palestinienne ou est-ce une question que vous avez découverte en grandissant ?

Non, je n’ai pas toujours été consciente de la situation en Palestine. Je dirais même que je fais peut-être partie de ces gens, qui au moment de la guerre des Six Jours ( 1967 ), ont cru à la propagande israélienne sur le danger existentiel que l’on jette les juifs à la mer. Il a fallu mai 68 et la politisation qui est arrivée en France, pour que je comprenne ce qu’il se passait véritablement, que je comprenne quelle était la politique de nettoyage ethnique d’Israël et que non seulement, ils n’étaient pas en danger, mais que c’est eux qui mettaient en danger les Palestiniens et la paix du monde.

Comment a été accueillie la création d’EuroPalestine en 2002 ?

Tous ceux qui pensaient que la situation des Palestiniens était injuste et invivable, tous ceux qui avaient signé nos pétitions, tous soutenaient la création de cette association. Les personnes les plus connues, elles, n’avaient pas envie de se mouiller parce qu’elles avaient peur des risques personnels et concrets qu’elles encouraient.

Vous n’aviez pas que des amis ?

Effectivement, les adversaires se sont rapidement fait connaître : le CRIF mais aussi la LDJ ( Ligue de Défense Juive ) et d’autres association du genre. Ils étaient lâchés sur nous. Ils ont même déclaré dans une pétition ouverte que tous ceux qui s’engageraient dans le boycott recevraient des coups de battes de baseball.

Juste des menaces en l’air ?

Ils ont blessé des gens et empêché des réunions. Par deux fois ils ont saccagé notre Librairie Résistances5. Ils ont tenté le chantage à l’antisémitisme… Mais surtout il y a eu une ratonnade dans laquelle un commissaire de police, Alexis Marsan, qui s’était interposé, a été poignardé. Le commissaire est resté à l’hôpital Saint Antoine pendant 3 semaines, entre la vie et la mort. Julien Souffir, qui avait été pris sur le fait, a été arrêté par la police. Mais à la demande du consistoire en France, il a été exfiltré en Israël au lieu d’être condamné. Un an après, il tuait un chauffeur de taxi Palestinien6 en expliquant que ça faisait très longtemps qu’il avait envie de se faire un Arabe. Il n’a passé que quelques mois en asile psychiatrique avant d’être relâché. Actuellement, on ne sait pas où il est. On sait qu’il a la double nationalité franco-israélienne, alors qu’avant, il n’était que français.

Comment les Français peuvent-ils apporter une aide efficace aux Palestiniens là-bas, en trois mots ?

Parler et afficher la Palestine – là où on nous demande de nous taire, il faut refuser de se taire. À EuroPalestine, nous avons des affiches sur lesquelles sont écrites « le silence tue ». On essaie d’intimider les gens, en leur disant que de mettre un keffieh, d’accrocher un drapeau palestinien à sa fenêtre, d’aller aux manifestations, va leur attirer des ennuis. Il faut lutter contre ces idées. Je dirais même que c’est la chose la plus importante avant d’aller à une manifestation ou à une action de boycott ; dans son entourage, sa famille, ses amis, ses collègues de bureau : il faut refuser de se taire, et afficher la Palestine.

Arrêter de grossir, dans sa tête, les risques encourus quand on affiche la Palestine – Arrêter de croire la propagande. La peine capitale n’existe plus en France, donc qu’est-ce qu’il va nous arriver ? Ils ne vont pas nous démolir notre maison, ils ne vont pas nous enlever nos enfants, ils ne vont pas nous torturer ! Ça, c’est ce qui arrive aux Palestiniens qui résistent.

Nous, la plupart du temps, le risque encouru est nul.  Au pire, un contrôle d’identité. Et alors ?!

Boycotter – Et la troisième chose bien entendu, c’est ne pas acheter, les produits qui engraissent les colonisateurs et ceux qui les aident.

Finalement, le boycott, votre action phare, n’arrive qu’en troisième position.

Tout à fait. Car comme tu le vois, ce qui compte d’abord, c’est ton attitude personnelle et ton engagement face à l’injustice.


Notes :

1 Voir aussi Graig Murray, ancien ambassadeur du Royaume-Uni en Ouzbékistan, extrait vidéo de la conférence à Genève, Graig Murray « Comment la question palestinienne est exploitée pour restreindre les libertés civiles », source : Investig’Action

2 McDonald’s et Carrefour, les sponsors du colonialisme, source : Contre Attaque

3 « Brisez leur les os », Yitzhak Rabin, première Intifada, source : Union Juive Française pour la Paix

4 Plus de dix mille personnes ont manifesté à Paris pour une paix juste au Proche-Orient, source : Le Monde

5 Librairie Résistances : 4 Vla Compoint, 75017 Paris

6 Un Franco-Israélien tend un guet-apens à sa victime, source : Le Parisien


Source :  Investig’Action

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