« En politique, rien n’arrive par accident », disait Franklin Roosevelt, président des Etats-Unis. Pourtant, les médias ont présenté les révoltes arabes comme des mouvements entièrement spontanés. Oui, les peuples arabes avaient toutes les raisons d’être en colère. Mais le chercheur Ahmed Bensaada révèle aujourd’hui l’implication du gouvernement US qui a travaillé dans l’ombre pour que le changement politique soit à l’avantage des Etats-Unis. S’appuyant sur de nombreuses sources et une analyse minutieuse des câbles Wikileaks, Bensaada montre que, dans chaque pays, des militants prometteurs ont été discrètement financés et encadrés par des organismes US « d’exportation » de la démocratie, aidés des géants du Net Facebook, Google, YouTube et Twitter. Comme lors des révolutions colorées en Europe de l’Est et au Caucase, ces activistes ont été formés sur base des théories du politologue Gene Sharp, et cela bien avant que les manifestations n’éclatent.
Arabesques Plaquette by Investigaction
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À propos de cet ouvrage
Note au lecteur
{{Préface de Michel Collon : Serons-nous toujours « une guerre en retard » ?}}
– Introduction
– Chapitre 1 : Les révolutions colorées
– Chapitre 2 : Ces organismes américains qui « exportent » la démocratie
– Chapitre 3 : Les nouvelles technologies
– Chapitre 4 : Le cas de l’Egypte
– Chapitre 5 : Les autres pays arabes: La Tunisie, Le Yémen, L’Algérie, La Syrie, La Libye
– Chapitre 6 : Eléments d’analyses factuelles
– Epilogue
– Annexes
– 1 : Les câbles Wikileaks
– 2 : Le financement de la NED
– 3 : Le financement NED-Algérie
– 4 : Les lettres de Cathy Feingold (Solidarity Center)
– 5 : Personnes, organisations et lieux
Source: Investig’Action