Les Sommets de l’Union africaine (UA) se suivent mais ne se ressemblent pas. Contrairement aux précédentes éditions tenues à Addis-Abeba ou ailleurs, les chefs d’Etats des pays membres de l’Organisation continentale ont posé des actes qui resteront dans l’Histoire. Le premier d’entre eux est sans conteste l’accueil du Maroc au sein de la « grande famille panafricaine ». Il y a 33 ans, le Royaume chérifien avait claqué la porte pour protester contre la reconnaissance de la République arabe sahraouie démocratique par l’UA. Des décennies après sa sortie, Rabat a multiplié les gestes pour être réadmis. C’est aujourd’hui chose faite.
Les présidents réunis à Addis-Abeba ont réaffirmé leur engagement à œuvrer pour l’autofinancement de l’UA. Tous ont pris l’engagement d’instituer une taxe de 0,2% sur des importations dans leur pays respectif. Mise en application, cette détermination rendra à l’Union africaine sa souveraineté.
C’est en s’autofinançant que l’Union africaine pourra se faire respecter dans le concert des nations et y porter valablement la voix du continent de l’avenir.
Source: Le Journal de l’Afrique