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Israël, État colonial de peuplement

Israël est un État colonial de peuplement. Il s’agit d’un concept clé si l’on veut comprendre la position d’Israël au sein du système mondial ainsi que son comportement brutal envers la population palestinienne.

Qu’est-ce qu’un État colonisateur, et qu’implique le fait d’être un État de ce genre ? Pour répondre à ces questions, nous devons commencer par l’histoire du colonialisme de peuplement en général.


L’histoire du colonialisme de peuplement

L’idée d’une émigration européenne et de l’établissement d’un État en dehors de l’Europe, où des Européens pourraient s’établir, n’est pas unique au sionisme. C’était une tendance générale au 18e, au 19e et au début du 20e siècle en Europe. Les colonies de peuplement se distinguent des colonies dont le but était d’extraire de la valeur au profit d’une puissance coloniale. Les colons avaient leur propre agenda ; ils étaient colons à leur propre bénéfice, sans devoir restituer quoi que ce soit à leur ancienne patrie. Marx en parlait comme de « colonies au sens propre » (1), ce qui impliquait l’expropriation des terres et l’extermination ou l’expulsion de la population d’origine. (2)

Quelque 70 millions de personnes ont émigré de l’Europe à la fin du 19e siècle et au début du 20e. Si l’on considère que 400 millions de personnes vivaient en Europe en 1900, on peut dire que cela représentait 17 pour 100 de la population : 36 millions sont allés aux EU, 6,6 millions au Canada, 5,7 millions en Argentine, 5,6 millions au Brésil et des nombres plus restreints en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Rhodésie, en Afrique du Sud, au Kenya, en Algérie et en Palestine. (3) De nos jours, la population des descendants européens dans les vieilles colonies de peuplement est plus importante que celle de l’Europe même.

L’émigration a servi de vague de sûreté afin de réduire l’agitation sociale, puisqu’elle a réduit « l’armée de réserve du travail ». Cecil Rhodes, un personnage important dans la colonisation de l’Afrique du Sud, expliquait en 1895 :

« J’étais hier dans l’East-End (quartier ouvrier de Londres), et j’ai assisté à une réunion de sans-travail. J’y ai entendu des discours forcenés. Ce n’était qu’un cri : Du pain ! Du pain ! Revivant toute la scène en rentrant chez moi, je me sentis encore plus convaincu qu’avant de l’importance de l’impérialisme… L’idée qui me tient le plus à cœur, c’est la solution du problème social, à savoir : pour sauver les quarante millions d’habitants du Royaume-Uni d’une guerre civile meurtrière, nous, les colonisateurs, devons conquérir des terres nouvelles terres afin d’y installer l’excédent de notre population, d’y trouver de nouveaux débouchés pour les produits de nos fabriques et de nos mines. L’Empire, ai-je toujours dit, est une question de ventre. Si vous voulez éviter la guerre civile, il vous faut devenir impérialistes. » (4)

Dans les colonies, les travailleurs et paysans européens appauvris se sont mués en colons. Le succès de l’État colonial reposait sur la dépossession et l’exploitation de la population autochtone.

Les colonies de peuplement peuvent se diviser en colonies où la population autochtone a été avant tout chassée de ses terres (par exemple, en Amérique du Nord, en Australie et en Nouvelle-Zélande) et en colonies où la population indigène constituait également une importante source d’exploitation dans les plantations, les mines, etc., comme en Afrique du Sud, en Rhodésie et en Algérie. Hormis le fait d’avoir été chassée de ses terres, la population locale était également forcée de travailler dans l’agriculture et dans les mines. Les colons européens et les autochtones étaient séparés par des systèmes d’apartheid. La différence manifeste entre les conditions de vie des deux communautés vivant dur le même territoire créa des conflits d’une intensité particulière. (5) Le conflit armé qui aboutit à la libération de l’Algérie dans les années 1960 coûta un million de vies.


L’État colonial américain

Les colons dans l’ancienne catégorie de colonies réclamaient en tout premier lieu des terres. On ne demanda pas la permission à la population d’origine, on la déplaça. Un exemple marquant est l’Amérique du Nord. Des quelque dix millions d’autochtones qui, en gros, vivaient en Amérique du Nord quand débuta la colonisation, moins de trois cent mille restaient en 1900, et la plupart d’entre eux avaient été confinés dans des réserves. (6) Les peuples autochtones n’avaient pas renoncé à leurs terres, leurs ressources et leur culture sans résistance, mais avaient été réprimés par la violence. Les colons européens les percevaient comme des parasites qu’il fallait exterminer.

Le concept d’« extermination », qui signifie expulsion et extirpation, et vise à l’éloignement total d’un peuple, est connecté au colonialisme de peuplement. (7) Au début du 18e siècle, le gouvernement colonial offrait de généreuses récompenses pour les scalps des Américains autochtones. Leur montant exact dépendait de facteurs tels que le sexe et l’âge, et le but était de rendre l’oppression par la violence aussi efficace que possible. (8) Marx décrit la chose dans Le Capital :

« (…) par décrets, leur assemblée fixa une prime de £ 40 pour chaque scalp d’Indien et chaque peau-rouge capturé : en 1720, une prime de £ 100 pour chaque scalp ; en 1744, après que la Baie du Massachusetts avait proclamé une certaine tribu comme rebelle, les prix suivants furent pratiqués : pour un scalp masculin de 12 ans et plus, £ 100 (nouvelle devise), pour un prisonnier masculin, £ 105, pour les prisonniers femmes et enfants, £ 50, pour des scalps de femmes et d’enfants, £ 50. » (9)

Il est étonnant que l’Amérique blanche – via la littérature de gare et les films hollywoodiens – fut à même de transformer la pratique du scalp en une pratique prétendument indigène. En réalité, le scalp était surtout pratiqué par les colons. (10)

Le gouvernement colonial recourut également à la guerre biologique. Selon l’historien David Dixon, « ce fut une politique délibérée des Britanniques que d’infecter les Indiens avec la variole ». Ils procédèrent en leur donnant des couvertures, des foulards de soie et du linge en signe de « bonne volonté » – le tout étant infecté de variole. (11) Le génocide subi par la population autochtone n’avait rien d’un accident, mais constituait bel et bien un acte délibéré des colons européens et de leurs représentants politiques. Si ces gens ne cédaient pas leurs terres volontairement, la guerre était la seule réponse. En 1790, le secrétaire à la Guerre, Henry Knox, ordonna à l’armée américaine « d’extirper, tout à fait, si possible » un rassemblement dans l’Ohio d’Américains autochtones qui avaient rejeté des demandes de cession de leurs terres. (12) En 1807, le président Jefferson faisait remarquer dans une lettre sur la résistance autochtone :

« Si jamais nous sommes contraints à soulever la hache de guerre contre quelque tribu que ce soit, nous ne la déposerons plus jamais tant que cette tribu n’aura pas été exterminée, ou repoussée au-delà du Mississippi (…) et s’ils tuent certains d’entre nous, il nous faudra les détruire tous. » (13) Ceux qui exécutaient les ordres politiques partageaient la même attitude. Particulièrement honteuse est la déclaration du général Philip Henry Sheridan selon laquelle « les seuls bons Indiens que j’aie jamais vus étaient morts ». (14)

Dans son livre, The Winning of the West (La conquête de l’Ouest), le président américain (1901-1909) Theodore Roosevelt (1858-1919) exprimait les mêmes vues favorables à l’extermination que celles du colonialisme de peuplement :

« La plus justifiée en fin de compte de toutes les guerres est la guerre contre les sauvages, bien qu’elle soit en mesure d’être aussi la plus terrible et inhumaine qui soit. Le colon rude et acharné qui chasse le sauvage de la terre endette toute civilisation vis-à-vis de lui-même. Américain et Indien, Boer et Zoulou, Cosaque et Tartare, Néo-Zélandais et Maori – dans chaque cas, le vainqueur, aussi horribles que soient nombre de ses actes, a posé en profondeur les fondations de la grandeur future d’un peuple puissant. » (15)

Cette attitude se reflète aussi dans la constitution des EU, dans le fameux « Deuxième Amendement » :

« Une milice bien organisée étant nécessaire à la sécurité d’un État libre, le droit qu’a le peuple de détenir et de porter des armes ne sera pas transgressé. » (16)

Alors que les colons se répandaient partout aux EU, en s’installant sur les terres des autochtones, le Deuxième Amendement reflétait la dépendance vis-à-vis du fait d’armer les colons, pas seulement en termes de droit du porter des armes, mais aussi en tant que nécessité de porter des armes, d’une importance cruciale pour l’intégrité de l’État et pour la mise en place de la sécurité. L’appropriation violente des terres par les colons blancs était perçue comme un droit individuel dans le Deuxième Amendement de la Constitution américaine. (17)

Une étude dit que, selon une estimation, les civils américains détiennent quelque 393 millions (environ 46 pour 100) du nombre total d’armes à feu aux mains de civils dans le monde. (18) Mais seul un tiers de la population possède ces armes, soit une moyenne de huit armes chacun. Une grande majorité de cette minorité de détenteurs d’armes sont des hommes blancs qui sont les descendants des colons d’origine (ou prétendent l’être). L’importance persistante de cette « liberté » telle que spécifiée par la Loi sur les droits révèle les racines culturelles colonialistes des États-Unis qui apparaissent, même de nos jours, comme un droit sacré. (19) La prolifération des armes à feu et la violence qui y est liée aujourd’hui figurent parmi leur héritage.

Nous voyons les mêmes caractéristiques en Israël. Les colons en Cisjordanie ont formé des milices armées qui chassent les Palestiniens de leurs terres. Lors d’une réunion de cabinet, le 29 janvier 2024, Netanyahou a dit que le gouvernement œuvrait à accélérer l’octroi de licences d’armes aux civils et aux services de sauvetage israéliens, à entreprendre des démarches pour « renforcer les colonies » et que la police israélienne encourageait aussi ceux qui disposaient des licences existantes à porter leurs armes sur eux. (20)

L’État colonial israélien

Quelle est la relation entre l’histoire du colonialisme de peuplement et le projet sioniste en Israël ? L’Autrichien Theodor Herzl (1860-1904), le fondateur du sionisme, percevait l’établissement d’un État colonial en Palestine comme la solution de la persécution des juifs, en ligne avec la pensée coloniale en Europe à l’époque. Chaim Weizmann, plus tard président de l’Organisation sioniste mondiale et qui allait devenir le premier président d’Israël, déclara devant un public berlinois, en mars 1912 :

« Chaque pays ne peut absorber qu’un nombre limité de juifs s’il ne veut pas subir de troubles d’estomac. L’Allemagne a déjà trop de juifs. » (21)

Avant les années 1930, le sionisme ne jouissait guère de soutien parmi les Juifs européens. Toutefois, l’intensification de l’antisémitisme en Europe – pas seulement en Allemagne – tout au long des années 1930, modifia progressivement l’attitude parmi les juifs mêmes. Le projet colonial sioniste ne bénéficia pas non plus du soutien des États, avant la Seconde Guerre mondiale. La Palestine était une colonie britannique ; les États n’étaient pas opposés à une colonie sioniste, mais opposés par contre à l’idée que la Palestine dût devenir un État sioniste. La Seconde Guerre mondiale modifia la situation, puisque l’Holocauste et les consciences coupables de nombreux Européens se muèrent en soutien à l’établissement de l’État israélien. La première vague d’expulsions forcées eut lieu en 1948 et porta le nom de Nakba « catastrophe », en arabe – : plus d’un million de Palestiniens furent déplacés. Elle fut suivie d’autres expulsions incessantes de Palestiniens de leurs terres. L’actuelle guerre à Gaza est en ligne avec l’exterminisme inhérent à la logique de l’État colonial.

La relation entre les EU et Israël

Les EU ont compris le potentiel d’un clone allié au Moyen-Orient dans le but de protéger les intérêts du néocolonialisme américain en plein développement. Les juifs qui ont choisi de résoudre le problème de l’antisémitisme européen via l’émigration en Palestine, et de rallier le projet sioniste, sont devenus partie intégrante du colonialisme américain au Moyen-Orient. Anachronisme en soi, Israël est ainsi devenu le dernier projet colonial de peuplement européen, à une époque où la décolonisation était à l’ordre du jour partout dans le reste du monde.

L’État d’Israël est un projet colonial de peuplement distinct, avec ses propres intérêts, alors que, dans un même temps, il sert certains objectifs de l’impérialisme américain. Le fondateur du sionisme, Theodor Herzl, envisageait déjà en 1896, dans l’État juif, de jouer ce rôle face à l’Empire ottoman :

« Là (en Palestine), nous serons un secteur de la muraille de l’Europe contre l’Asie, nous servirons d’avant-poste de la civilisation contre la barbarie. » (22)

Après la Seconde Guerre mondiale, cette façon de voir se mua en l’histoire de l’Occident aux prises avec un nationalisme d’inspiration communiste apparu dans la région, tel celui de Nasser, en Égypte, et ce fut ensuite la culture « judéo-chrétienne » de l’Occident livrant bataille cotre le « terrorisme arabo-musulman international ». Aujourd’hui, l’influence « barbare » qui doit être bloquée est russe et chinoise. En tant que telle, l’importance de la lutte pour la Palestine s’étend au-delà de sa petite zone géographique et de son importance économique limitée. (23)

Israël sert de « navire de guerre américain » établi dans la masse terrestre du Moyen-Orient. Il garantit les intérêts américains dans les vastes ressources pétrolières de la région. Le pétrole bon marché fut la ressource énergétique qui alimenta le développement d’après-guerre du capitalisme. De plus, le Moyen-Orient est d’une importance géopolitique en tant que passerelle entre l’Asie et l’Europe. De même que, ces dernières décennies, l’Asie est devenue « l’usine du monde », le Moyen-Orient s’est transformé en une zone permanente de guerre afin d’assurer l’hégémonie américaine. L’importance du contrôle géopolitique de la région est devenue manifeste quand le canal de Suez a été bloqué pendant six jours en 2021 en raison d’un porte-conteneurs qui s’y était échoué. Un autre exemple est l’effet des attaques en mer Rouge déclenchées – en solidarité avec la lutte palestinienne – par les « Houthis » (Ansar Allah) contre les navires acheminant des cargaisons à destination d’Israël. Cette perturbation du commerce mondial durant une période aussi courte a eu des conséquences énormes sur la livraison de marchandises industrielles en provenance de l’Asie.

C’est pourquoi le conflit autour de la Palestine est si intense et a duré si longtemps. Il ne s’agit pas que de la création d’un État palestinien. Il s’agit également de l’existence de l’État colonial israélien, installé comme une forteresse dans l’un des endroits géopolitiques les plus importants du monde, le pivot entre l’Asie, l’Afrique et l’Europe. Mais c’est bien plus que cela encore. Le démantèlement du projet colonial israélien pourrait également démanteler la légitimité historique du colonialisme de peuplement européen en tant que projet « civilisateur ». Ce n’est pas seulement l’idéologie d’Israël, mais aussi l’auto-perception, ou perception de soi, de l’Europe, et le colonialisme de peuplement en tant qu’idéologie fait toujours partie de la mentalité régnant aux EU, au Canada, en Australie et en Nouvelle-Zélande. (24)

Dans l’actuelle lutte des classes au niveau mondial, la lutte de libération de la Palestine représente le prolétariat de l’effort du Sud mondial en vue de renverser le poids de l’histoire. Le succès de cette lutte dépend d’un glissement de l’équilibre de pouvoir entre l’impérialisme dirigé par les EU et le Sud mondial – et il est en route et marquera un tournant historique mondial au cours de la prochaine décennie. Les EU sont toujours dominants sur le plan militaire, mais ils ne règnent plus en terme d’économie et de finance mondiales. Dans les années 1970, le tiers monde demandait un « nouvel ordre mondial » en vain. Aujourd’hui, c’est le Sud mondial qui le construit. L’hégémonie américaine est en déclin et le Sud mondial est en pleine ascension. Alors qu’Israël démolit Gaza, tuant des dizaines de milliers de personnes, des dizaines de millions d’autres personnes protestent partout dans le monde, et c’est une résistance qui va grandir. Israël peut s’imaginer qu’il va gagner la bataille de Gaza, mais il est en train de perdre la guerre. Les Palestiniens sont en ce moment sur la ligne de front d’un combat bien plus ample concernant un nouvel ordre mondial et c’est précisément dans ce contexte-là que la question palestinienne trouvera sa solution.

Notes

(1)-Le terme « colonie de peuplement » n’a été utilisé que plus récemment. Karl Kautsky, par exemple, parlait de « colonies de travail ». (Karl Kautsky, Socialism and Colonial Policy (Le socialisme et la politique coloniale), chapitre 4.)

(2)-Marx, Karl 1867) Le Capital, vol. 1, page 917 (version en anglais), Penguin Books, Londres, 1976.

(3)-Teresa Hayter, Open Borders (Frontières ouvertes), Londres : Pluto Press (2000), p. 9.

(4)-Cité depuis Lénine, V.I. (1917), « L’impérialisme, le stade suprême du capitalisme », dans ŒUVRES, Tome 22, Éditions sociales, Paris, Éditions en langues étrangères, Moscou, 1960, pp. 256-257 (édition en anglais).

(5)-Robert Davis, « The White Working-­Class in South Africa » (La classe ouvrière blanche en Afrique du Sud), New Left Review, n° 82, pp. 40–59.

(6)-Harold E. Driver, Indians of North America (Les Indiens de l’Amérique du Nord), Chicago : University of Chicago Press (1968), p. 604.

(7)-Monthly Review (2024) Notes from the editors (Notes des éditeurs), Monthly Review, février 2024, Volume 75 n° 9. New York, 2024.

(8)-Voir, par exemple, Melville Madison Bigelow, The Acts and Resolves, Public and Private, of the Province of the Massachusetts Bay (Actes et résolutions, publics et privés, de la province de M.B.), Boston : Wright & Potter, 1869, pp. 594–595.

(9)-Karl Marx, « 8e partie, chapitre trente et un, Genèse du capitaliste industriel », Le Capital, Volume I. Moscou : Progress Publishers, 1962.

(10)-John Grenier, The First Way of War: American War Making on the Frontier, 1607–1814 (Une première façon de faire la guerre : la guerre des Américains à la frontière, 1607-1814), New York : Cambridge University Press (2005), p. 13 ; Peter Silver, Our Savage Neighbors: How Indian War Transformed Early America. (Nos voisins les sauvages : Comment la guerre indienne transforma l’Amérique des débuts), New York : W.W. Norton & Company (2009), pp. 161–190.

(11)-David Dixon, Never Come to Peace Again: Pontiac’s Uprising and the Fate of the British Empire in North America. (Ne connaissez plus jamais la paix : La révolte de Pontiac et le sort de l’Empire britannique en Amérique du Nord), Norman : University of Oklahoma Press (2005), pp. 152–155.

(12)-Cité des American State Papers (Archives d’État américaines), « Du secrétaire à la Guerre à Josiah Harmar, 7 juin 1790 », Indian Affairs, vol. 1. Washington DC : Gales and Seaton (1832), p. 97.

(13)-Thomas Jefferson, « Letter from Thomas Jefferson to Henry Dearborn, 28 August 1807 ». Founders Online, National Archives.

(14)-Dee Brown, Bury My Heart At Wounded Knee: An Indian History Of The American West (Enterr e mon cœur à W.K. : Une histoire indienne de l’Ouest américain), New York : Henry Holt and Company, 1970 p. 147.

(15)-Roosevelt, Theodore (1889) The Winning of the West (La conquête de l’Ouest), Vol. 3, page 45. G. P. Putnam and Sons, New York. 1889.

(16)-Deuxième Amendement voir : Second Amendment | Wex | US Law | LII / Legal Information Institute (cornell.edu)

(17)-Dunbar-Ortiz, Roxanne (2018), Settler Colonialism and the Second Amendment (Le colonialisme de peuplement et le deuxième amendement), Monthly Review, Vol. 69, n° 8, janvier 2018.

(18)-Karp, Aaron (2018), Estimation des quantités d’armes à feu détenues par des civils dans le monde. Étude portant sur les armes légères, 2018, Genève, Suisse.

(19)-Dunbar-Ortiz, Roxanne (2018), op.cit.

(20)-Haaretz, quotidien israélien, 29 janvier 2024.

(21)-Mortimer, Edward (1984), « Contradiction, Collusion and Controversy » (Contradiction, collusion et controverse). Introduction à Lenni Brenner, Zionism in the Age of the Dictators (Le sionisme à l’ère des dictateurs), Croom Helm, Londres, 1984.

(22)-Herzl, Theodor (1896), L’État juif. En ligne (version anglaise) : https://www.jewishvirtuallibrary.org/quot-the-jewish-state-quot-theodor-herzl

(23)-Monthly Review (2024), op.cit.

(24)-Kadri, Ali (2024). Interview d’Ali Kadri par Karin Leukefeld (non publiée).


Source: The Anti-Imperialist Network
Traduction : Jean-Marie Flémal, Charleroi pour la Palestine

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