Nous devons expliquer à la population l’importance de ces élections. Le projet du pays pour les prochaines 4 années, sera décidé le 7 octobre et pour cela nous ne devons pas faiblir. Tout le monde ressent de la rage contre les politiciens de façon générique. Cela est dû au fait que la majorité des politiciens représentent les bourgeois ou eux mêmes ; ce sont les riches et les privilégiés qui s’accaparent le pouvoir du parlement pour faire vivre leurs intérêts de classe.
Même le journal « O Globo »* n’a cessé de critiquer les politiciens, mais seulement de façon générale ; il se garde bien d’en mentionner les coupables, les capitalistes, les bourgeois de manière à semer la confusion dans la tête du peuple.
Nous devons expliquer que les votes nuls ou blancs , lors de ces élections seront en faveur des putschistes, ce seront les votes de ceux qui ne veulent rien changer à la situation actuelle. Des votes aliénés, même s’ils disent qu’ils ne profiteront à personne.
Nous devons voter pour quelqu’un qui apporte le changement, pour renouveler le parlement, les gouvernements des États, et pour le candidat Haddad, nommé par Lula, seul capable d’affronter et vaincre les bourgeois putschistes.
La population a besoin de comprendre qu’elle votera pour le prix du gaz, pour la distribution des profits de Petrobras, de s’assurer qu’ils seront donnés pour l’éducation et non pour les actionnaires étrangers.
Elle votera pour des moyens pour l’hôpital, elle votera pour une nouvelle politique de sécurité. La meilleure sécurité c’est l’emploi, les revenus et l’éducation pour tous. La police et l’armée ne résolvent rien. A Rio de Janeiro, les gens vivent au quotidien la répression violente et qui ne résout rien, dans leur chair.
La population votera si elle veut le contrôle social du Pouvoir Judiciaire, ou si elle veut que les magistrats continuent à gagner 30.000 Reals par mois (US$ 7.236), plus les primes pour le logement, l’habillement, les livres, des vacances de deux mois, alors que le peuple est sans le sou.
C’est pourquoi ces élections ne sont pas des batailles de partis ou de sigles. Ces derniers représentent peu de chose à l’heure actuelle. La bataille est de classes : à savoir qui est en faveur du peuple et des travailleurs, et qui est en faveur des putschistes, des bourgeois, des banques et du capital étranger
Quelles sont les tâches des militants dans la prochaine période ?