À ne pas manquer : le Sommet des Peuples les 17 et 18 juillet à Bruxelles

Peut-être en avez-vous entendu parler ? Les 17 et 18 juillet, huit ans après la première édition, un deuxième Sommet des Peuples aura lieu dans l’auditorium Q de la VUB à Bruxelles. Il sera organisé par des mouvements sociaux et des organisations d’Amérique latine et d’Europe. Il se tiendra parallèlement au sommet officiel entre l’Union européenne et la CELAC (la communauté des pays d’Amérique latine et des Caraïbes). Il s’agira d’une rencontre vibrante entre Latinos et Européens, d’un coup de boost et d’une stimulation mutuelle pour le mouvement progressiste des deux continents.

 

Nous sommes à moins de 10 jours d’un grand échange international entre des délégations de 22 pays d’Europe, d’Amérique latine et des Caraïbes. L’initiative est soutenue par plus de 140 organisations politiques et sociales des deux continents, dont de nombreuses organisations de terrain et des plateformes de solidarité internationale.

Tous les préparatifs ont été menés conjointement au sein de divers comités et groupes de travail internationaux. En quelques semaines, une déclaration de principes a été rédigée et un programme intéressant a été élaboré.

La déclaration de principes souligne l’importance du sommet officiel, non seulement pour l’Amérique latine et les Caraïbes, mais aussi pour l’Europe. C’est l’occasion de poursuivre un dialogue constructif au service des peuples des deux continents. Le sommet UE/CELAC est important pour approfondir les relations d’une manière honnête où toutes les formes de colonialisme sont définitivement enterrées. Le sommet peut contribuer à mettre fin à l’escalade du militarisme à laquelle nous assistons aujourd’hui à la suite de la guerre en Ukraine.

L’UE et la CELAC devraient également présenter un front commun contre les mesures extraterritoriales illégales et injustes. Enfin, la déclaration de principes du Sommet des Peuples exprime le souhait que, lors de la rencontre entre les dirigeants de l’UE et de la CELAC, les propositions et les demandes des peuples des deux régions soient entendues. La déclaration de principes a été remise aux représentants de la CELAC et de l’UE le mercredi 5 juillet.

Le programme de l’événement de deux jours est très riche. Il y aura 10 conférences avec des intervenants des deux continents, tous experts dans leurs domaines respectifs. Vous trouverez des textes et des explications sur les différents panels et intervenants dans votre langue sur le site du Sommet des Peuples. Parmi les thèmes abordés : la paix, la transition écologique, le blocus contre Cuba, les médias sociaux, la décolonisation, la crise de la dette, les migrations, les nouvelles formes de guerre et les luttes syndicales.

Le point d’orgue sera la soirée du lundi 17 juillet à 17h30. Le Festival des solidarités entre l’Amérique latine, les Caraïbes et l’Europe débutera alors dans l’Aula Q. Sindicato Sonico (Mexique, Cuba, Honduras, Chili, Espagne et Belgique), César, Osvaldo Torres et Silvia Balducci (Chili, France, Belgique, Italie), Ismaël Querales (Venezuela) et Animation Brésil (Brésil, France) enflammeront la salle.

Entre ces différentes représentations, des messages de lutte et d’espoir. Des premiers noms confirmés sont : Cristina Faciaben (syndicat CCOO, Espagne), Hilal Sor (ABVV Métallos, Belgique), Raoul Hedebouw (PVDA, Belgique), Paula Polanco (Intal, Belgique), Jeremy Corbyn (Royaume-Uni). Nous pouvons également annoncer la présence probable de plusieurs présidents d’Amérique latine et des Caraïbes.

Le 18 juillet, à l’issue des conférences, la Déclaration finale du Sommet des Peuples sera lue à 15h. Ensuite, à 17 heures, tous ceux qui le souhaitent pourront participer à la manifestation de solidarité organisée par la Coordinadora latinoamericana, place du Luxembourg, à Bruxelles.

Enfin, à 19h, une rencontre avec les délégations du Sommet officiel CELAC-UE et les mouvements sociaux d’Europe, d’Amérique latine et des Caraïbes se poursuivra au Parlement européen. C’est là aussi que sera présentée la déclaration finale du Sommet des Peuples 2023. (Cet événement est complet)

Ce sont donc deux journées intéressantes de rencontres et d’échanges entre les mouvements progressistes d’Europe, d’Amérique latine et des Caraïbes qui nous attendent. Vous voulez en être ? Inscrivez-vous rapidement via le formulaire et participez à une ou plusieurs activités de ce Sommet des Peuples.

Nous vous invitons également à faire passer le mot dans vos réseaux respectifs. Likez et partagez les publications Instagram, FB et TikTok et invitez les participants à s’inscrire via le formulaire d’inscription.

Pour gérer toutes les tâches pratiques pendant les deux jours de la Cumbre, nous recherchons également encore 100 volontaires – y compris des interprètes espagnol-français. Vous voulez nous donner un coup de main ? Inscrivez-vous ici

Enfin, le Sommet des Peuples ne reçoit aucune subvention, mais coûte de l’argent: les lieux, les équipes de traduction, les interprètes, le programme, etc. Nous recherchons encore 15 000 euros pour couvrir les frais d’organisation. Si vous souhaitez faire un don, petit ou grand, contactez cumbrepueblos23@gmail.com ou faites un virement à Intal Globalize Solidarity asbl sur le numéro de compte BE44 5230 8068 1645 avec la référence “Cumbre de los Pueblos”. Les petits ruisseaux forment les grandes rivières !

 

Source originale: De Wereld Morgen

Traduit du néerlandais par Katrien Demuynck pour Investig’Action

Les opinions exprimées dans les articles publiés sur le site d’Investig’Action n’engagent que le ou les auteurs. Les articles publiés par Investig’Action et dont la source indiquée est « Investig’Action » peuvent être reproduits en mentionnant la source avec un lien hypertexte renvoyant vers le site original. Attention toutefois, les photos ne portant pas la mention CC (creative commons) ne sont pas libres de droit.


Vous avez aimé cet article ?

L’info indépendante a un prix.
Aidez-nous à poursuivre le combat !

Pourquoi faire un don ?

Laisser un commentaire

Qui sommes-nous ?

Ceux qui exploitent les travailleurs et profitent des guerres financent également les grands médias. C’est pourquoi depuis 2004, Investig’Action est engagé dans la bataille de l’info pour un monde de paix et une répartition équitable des richesses.