Je fais une pause dans le travail que je suis en train d’élaborer depuis deux semaines au sujet d’un épisode historique pour me solidariser avec le président constitutionnel du Honduras, José Manuel Zelaya.
Le 25 juin 2009
Le voir, sur Telesur, haranguer le peuple hondurien était impressionnant. Il dénonçait avec énergie le grossier refus de la réaction d’accepter une importante consultation populaire. Telle est la « démocratie » que défend l’impérialisme. Zelaya n’a absolument pas violé la loi, il n’a fait aucun coup de force. En tant que président, il est le commandant des forces armées honduriennes. Ce qu’il se passe dans ce pays sera un test pour l’OEA et pour l’administration étasunienne.
L’ALBA s’est réunie hier à Maracay, dans l’état vénézuélien d’Aragua. Les dirigeants latino-américains et caribéens qui y ont pris la parole ont brillé tant par leur éloquence que par leur dignité.
J’écoutais les solides arguments du président Hugo Chávez pour dénoncer l’action putschiste sur Venezolana de Televisión.
Nous ignorons ce qu’il se passera cette nuit ou demain au Honduras, mais la conduite courageuse de Zelaya passera à l’Histoire.
Ce qu’il a dit m’a rappelé le discours du président Salvador Allende tandis que les avions de guerre bombardaient le palais de la Monnaie où il mourut héroïquement le 11 septembre 1973. Cette fois-ci, nous voyions un autre président latino-américain entrer avec le peuple dans une base aérienne pour réclamer les bulletins d’une consultation populaire confisqués crapuleusement.
Voilà comment agit un président et un commandant.
Le peuple hondurien n’oubliera jamais ce geste !