Recension du livre de Frédéric Baldan : “UrsulaGates - La compromission par les lobbys”.
Johan Hoebeke, auteur à investig'action, nous propose un texte suite à la lecture du livre de Frédéric Baldan consacré à Ursula von der Leyen.
Il faut d’abord insister sur l’importance qu’un lobbyiste, devenu lanceur d’alerte, nous fait entrevoir les mécanismes qui sont sous-jacents au fonctionnement de nos organisations politiques. Cela nous mène loin des notions de valeurs que nos institutions prétendent inculquer au restant du monde. De fait, la seule valeur qui semble compter est l’extraction de bénéfices au profit des monopoles, qui se sont mis en place depuis un demi-siècle, quand les barrières installées pour les éviter se sont écroulées petit à petit. C’est pour cela que la quatrième partie du livre “Architecture de la décision publique : la collusion des organisations multilatérales ONU-WEF-OMS” me semble la plus importante. L’auteur mentionne à raison que les objectifs du développement durable (SDGs) proposés par les instances mondiales sont louables mais qu’ils ne peuvent pas être atteints, tout simplement parce que ce sont justement les entités responsables du chaos de la guerre, des inégalités monstrueuses entre individus et nations, de la destruction de la nature et de la viabilité de notre monde pour les humains, qui ont proposé la manière de parvenir à ces objectifs. Nous sommes donc dans un cercle vicieux où les solutions aux maux nous sont imposées par ceux qui en sont les auteurs et bénéficiaires.
C’est dans ce cadre que Mme von der Leyen peut être considérée comme la larbine obéissant aux puissances financières comme les fonds de pension, les GAFAM ou Big Pharma. L’ironie est que cette dame ne se rend pas compte de son rôle subalterne et se croit élevée au-dessus des lois et valeurs démocratiques que ses commanditaires lui demandent de détruire par l’intermédiaire d’organisations comme le WEF (World Economic Forum), le BMGF (Bill and Melinda Gates Foundation), les bureaux de consultations (McKinsey, Deloitte, etc.). Sa sotte prétention nous permet d’entrevoir justement les mécanismes, régissant son statut de larbine ! J’ai beaucoup apprécié l’humour des parties V et VI dans lesquelles l’auteur raconte les incohérences de cette dame et des institutions en son pouvoir, pour éviter que la reine se montre nue aux yeux des innocents.
Il est vrai que l’auteur en est à son premier livre et que son enthousiasme l’entraîne parfois à des piques personnelles contre l’héroïne de son livre qui pourraient agacer certains. Cela vaut pourtant la peine de se frayer un chemin à travers les agences de relations publiques, les réseaux influençant les pouvoirs politiques et les organisations internationales pour se rendre compte que des personnages tels que von der Leyen, Trudeau, De Croo et j’en passe, ne sont que des sous-fifres, des marionnettes dans la main des multinationales.
Je suis persuadé que les lecteurs y trouveront abondante matière à réfléchir et aussi le désir de se joindre au combat dont l’auteur Hutois nous explique la raison par la devise de sa ville : “Mieux vaut mourir de franche volonté que du pays perdre la liberté”.
Source : investig’action
Pingback: