Les États-Unis sont formellement accusés de crimes contre l’humanité devant la Cour Pénale Internationale

Le Venezuela réplique aux tentatives de déstabilisation de Washington. D’un côté, un pays qui impose illégalement des sanctions financières, gèle les avoirs d’un gouvernement, appuie des opérations d’insurrection et met une nation à feu et à sang. De l’autre, un pays qui utilise la voie juridique et mise sur les règles du droit international. Nous aurons évidemment compris qui est le méchant dans cette histoire… (IGA)


Le ministre des affaires étrangères du Venezuela, Jorge Arreaza, est arrivé jeudi à La Haye (Pays-Bas) pour déposer une plainte auprès de la Cour Pénale Internationale (CPI) contre les États-Unis et leurs sanctions.

Lors de sa rencontre avec la Cour, Arreaza a exposé les crimes contre l’humanité perpétrés par le gouvernement étatsunien dans sa tentative avortée de renverser le président vénézuélien Nicolas Maduro.

Actuellement, les sanctions économiques, financières et commerciales imposées par l’administration du président Donald Trump ont empêché le Venezuela d’accéder aux marchés internationaux.

En conséquence, les droits du peuple vénézuélien à la santé, à l’alimentation et au développement ont été systématiquement violés.

« Nous avons le droit, l’obligation et la responsabilité de protéger notre peuple », a déclaré Arreaza lors d’une conférence de presse tenue après avoir remis les documents relatifs à l’affaire au tribunal de La Haye.

« Les conséquences des mesures unilatérales coercitives des États-Unis sont des crimes contre l’humanité et violent à la fois les lois internationales et la Charte des Nations Unies »

« Sur instruction du président Nicolas Maduro, le ministre des affaires étrangères Jorge Arreaza arrive à La Haye et dépose une plainte auprès de la Cour Pénale Internationale pour les crimes contre l’humanité commis par le gouvernement étatsunien contre le peuple vénézuélien. Justice contre le blocus ».

Au cours de sa présentation, le ministre vénézuélien des Affaires étrangères a également souligné que les mesures coercitives unilatérales des États-Unis sont des « armes de destruction massive » qui touchent divers peuples du monde.

Par conséquent, l’action que le gouvernement vénézuélien mène devant la Cour Pénale créera un précédent pour le droit international et les institutions multilatérales.

La sanction étatsunienne la plus récente était dirigée contre la compagnie aérienne Conviasa, une société publique qui réalise des opérations à but non lucratif pour des programmes publics tels que « Retour à la patrie » et Mission Miracle.

 

Source: Sam Latouch

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