Inspirés par les manifestations anti-gouvernementales au Venezuela, soutenues et financées par les Etats-Unis, les oligarques du Salvador se préparent à suivre la même stratégie de déstabilisation. Sommes-nous en train d’assister à l’émergence d’un nouveau pôle progressiste et anti-impérialiste en Amérique latine ?
Des policiers anti-émeutes lors d'une manifestation anti-gouvernementale à Caracas (photo AFP / Leo Ramirez)
Si les résultats électoraux ne lui bénéficient pas, l'opposition vénézuélienne, soutenue par les Etats-Unis, refuse presque toujours de reconnaître les résultats des élections équitablement tenues au Venezuela. C'est maintenant aussi le cas au Salvador. Les oligarques à la tête du parti droitiste National Républicain (ARENA) utilisent les mêmes stratagèmes que les oligarques vénézuéliens. Les leaders d'ARENA ont refusé de de reconnaître leur défaite lors des élections présidentielles de 2014 et la victoire du Front de Libération de gauche de Farabundo Marti (FMLN).
Avant même que l'entièreté du scrutin ait été comptabilisée, ARENA a accusé le FMLN de fraude et affirmé que les élections étaient truquées. Le candidat d'ARENA à la présidence, Norman Noel Quijano Gonzalez, a promis qu'ARENA « ne permettrait pas que la victoire nous soit volée comme au Venezuela » aux opposants des partisans de Chavez. Faisant écho au leader vénézuélien de l'opposition Henrique Capriles et sa soi-disant Table ronde de l'Unité Démocratique (MUD), ARENA a dit être « prêt à la guerre ».
Pendant un certain temps, nombreux sont ceux qui ont craint que le Salvador, un pays profondément polarisé, allait retourner à un état de guerre civile. ARENA pressait les militaires salvadoriens de renverser le gouvernement à San Salvador et d'habiliter son propre candidat à accéder à la présidence. ARENA fut finalement forcé d'admettre sa défaite et de reconnaître le Vice-Président Salvador Sanchez Cerén et Oscar Ortiz respectivement comme Président et Vice-Président élus.
Le candidat présidentiel salvadorien du parti de l'Alliance Nationale Républicaine, Norman Quijano, salue ses supporters après avoir reçu les résultats du second tour de l'élection présidentielle à El Salvador, le 9 mars 2014 (photo AFP / Inti Ocon).
Sanchez battit le candidat D'ARENA, Norman Quijano, d'une étroite marge de 0,22 pour cent, selon le Tribunal électoral suprême du Salvador. Il obtint 50,11 pour cent des voix, tandis que Quijano en obtenait 49,89 pour cent.
J'ai eu l'avantage d'être présent au Salvador en tant qu'observateur international et contrôleur de l'élection. J'ai été en mesure de suivre de près le déroulement et d'observer le comportement des deux parties. J'ai contrôlé les élections présidentielles du 2 février 2014 ; le scrutin de février allait devenir le premier tour de l'élection présidentielle, parce que MM. Sanchez et Ortiz obtinrent 48,93 pour cent du vote populaire. Ils avaient besoin d'au moins 50 pour cent pour remporter les élections sans deuxième tour.
Le second tour eut lieu comme prévu le 9 mars.
La tactique d'ARENA consista à essayer de faire annuler autant de votes que possible pendant le premier tour du scrutin. Un exemple en est le scrutin extra-territorial qu'ARENA fit déclarer nul pour des raisons techniques ; de nombreux électeurs salvadoriens avaient envoyé par la poste leur vote pour le deuxième tour au lieu de leur vote pour le premier tour. En dépit du fait que le choix électoral des Salvadoriens expatriés ait été clair, ARENA s'employa à faire déclarer nul leur scrutin à cause de leur préférence pour le FMLN.
C'est un fait remarquable qu'ARENA a perdu les élections présidentielles de 2009 même en ayant triché. D'anciens observateurs électoraux ont rapporté comment des maires salvadoriens appartenant à ARENA délivraient de fausses cartes d'identité salvadoriennes à des citoyens étrangers qui étaient amenés en bus au Salvador en provenance d'autres pays d'Amérique centrale.
Des supporters du candidat salvadorien à la présidence pour ARENA, Norman Quijano attendent les résultats du vote lors du tour final de l'élection présidentielle à San Salvador, le 9 mars 2014 (Photo AFP/Inti Ocon).
Les Gringos n'ont pas perdu toute leur influence
Le gouvernement Etats-unien a soutenu ARENA lors des élections présidentielles en 2004 et en 2009. Avant cela, pendant la guerre civile des années '80, le gouvernement US a aidé à maintenir les oligarques salvadoriens au pouvoir sous un continuum de régimes non-démocratiques.
Washington est même intervenu directement au Salvador avec le Pentagone pour combattre aux côtés des oligarques.
Le gouvernement etats-unien, cependant, n'a pas cette fois soutenu publiquement ARENA. Le silence de Washington durant les campagnes électorales de 2014 était suspect et j'en ai parlé avec divers officiels salvadoriens et avec des politiciens du FMLN. Tandis que je me préparais pour les élections à San Salvador, j'ai été informé par des collègues du contingent canadien que William G. Walker, un diplomate de carrière retraité et ancien ambassadeur US au Salvador de 1988 à 1992 avait écrit une sympathique tribune libre dans le New-York Times, intitulé : « N'ayez pas peur des gauchistes salvadoriens ».
La tribune libre de Walker de fin janvier 2014 était un message préélectoral aux politiques et officiels US dans la périphérie de Washington qu'il n'y avait pas lieu de se montrer alarmistes au sujet d'une victoire du FMLN.
« Les roulements de tambour ont débuté au début du mois quand Elliott Abrams, qui supervisait la politique centre-américaine de l'administration Reagan pendant la guerre civile au Salvador, alerta, dans le Washington Post des dangers » d'une victoire aux élections salvadoriennes du Vice-Président Sanchez, indique son article dans le New-York Times.
« D'autres conservateurs ont fait écho à cet avertissement. Une menace implicite est que si les Salvadoriens font le mauvais choix, les Etats-Unis réduiront leur support » écrit l'ancien diplomate, parlant de la ligne de conduite adoptée par Abrams et une partie de la classe dirigeante US. Walker, cependant, diverge d'avec Elliott Abrams quand il écrit : « De 1985 à 1988, j'ai travaillé étroitement avec M. Abrams au Département d'Etat. Je respecte son honnêteté mais je crois que dans ce cas précis, il a tort. »
Un homme dépose son bulletin dans l'urne lors du second tour de l'élection présidentielle à Panchimalco, 18 km au sud de San Salvador, Salvador, le 9 mars 2014 (photo AFP/ Jose Cabezas).
Faisons une pause. Pardon ? Elliott Abrams, honnête ? C'est le même propagandiste, fondateur du projet pour le New American Century, archi-néo-conservateur planificateur du prenons-possession-du-monde, qui s'est révélé un modèle de malhonnêteté tout au long de sa carrière. Il est un des goujats de la cabale de Bush II qui a éhontément menti au monde concernant les armes de destruction massive existant en Irak pour justifier l'illicite invasion anglo-américaine de Bagdad en 2003. Que ce soit en Libye ou en Syrie, il a poussé à la guerre à la moindre occasion. C'est un supporter impénitent du militarisme et de l'empire qui maintient sans arrêt la belligérance envers l'Iran, relayant depuis des années les points de vue de Netanyahu qui prétend à tort qu'il ne s'en faut que de quelques jours avant que Téhéran possède l'arme nucléaire. Maintenant, il souhaite que les Etats-Unis et l'OTAN cherchnt noise à la Russie au sujet de la crise qui agite l'Ukraine.
Walker lui-même est loin d'être un saint. Le fait que Walker adopte cette position a soulevé pour moi quand je l'ai entendu, un signal d'alarme. Après tout, il s'agit de l'officiel US qui a travaillé en étroite collaboration avec les militaires salvadoriens et a travaillé avec les escadrons de la mort à San Salvador dans leur guerre répressive contre une énorme partie de la population et contre toute forme de dissension salvadorienne, qu'elle soit paisible ou non.
Walker fut envoyé au Salvador par Washington, à cause de son expertise avec les milices et les escadrons de la mort. Cet officiel US fut non seulement impliqué dans l'organisation des escadrons de la mort et la coordination de l'intervention militaire Etats-unienne au Salvador, mais aussi, en tant que Secrétaire d'Etat adjoint pour l'administration Reagan, il fut l'homme-clé pour accorder du soutien (avec le Lieutenant-colonel Oliver North depuis en disgrâce) à l'insurrection CONTRA des trafiquants de cocaïne, appuyée par la CIA, dans le Nicaragua voisin.n
Certaines de ces choses vous paraissent-elles familières ? Elles le devraient. Pour ceux qui n'auraient pas saisi, la conséquence des activités de Walker au Nicaragua conduisit au scandale Iran-Contra, au cours duquel le public US découvrit les sales guerres de son gouvernement, qui impliquaient des narco-trafiquants et des trafiquants d'armes, et comment Elliott Abrams et ses amis avaient ouvertement désobéi aux Amendements Boland qui interdisaient au gouvernement US de continuer à financer le renversement du gouvernement nicaraguayen par une insurrection contre-révolutionnaire. Des membres du Département d'Etat US « qui avaient fourni du soutien aux Contras étaient impliqués dans du trafic de drogue » conclut même un rapport du Comité Kerry, ainsi nommé – vous l'aurez deviné – d'après le globe-trotter menteur John Kerry. Leurs amis en Israël, aussi, étaient impliqués dans l'envoi d'armement en Amérique Centrale.
Le candidat salvadorien à la présidence, Salvador Sanchez Ceren, du Front de Libération Nationale de Farabundo Marti (FMLN), prend la parole lors d'une conférence de presse à San Salvador, le 10 mars 2014 (photo AFP / Jose Cabezas).
Tenter d'arriver à un compromis avec Washington
Grâce à son implication dans la contrebande d'armes, le trafic de narcotiques et les escadrons de la mort, Walker s'est finalement vu attribuer un poste dans la province Serbe dissidente du Kosovo, dominée par les Albanais – où les milices de l'Armée de Libération du Kosovo (UCK) étaient compromises dans la contrebande d'armes et le narco-trafic – , et plus tard dans sa carrière, comme le chef promu par les Etats-Unis de la Mission de Vérification au Kosovo (KVM) pour l'Organisation de la Sécurité et de la Coopération en Europe (OSCE).
La tribune libre de Walker dans le NYT poursuit ainsi : « J'ai souvent voyagé pour affaire au Salvador. J'ai vu combien le pays et le FMLN ont changé depuis les 22 ans que la guerre a pris fin en 1992. Je crois que ceux qui répandent la peur sont restés bloqués dans le passé. » La position de Walker au sujet du FMNL suit un raisonnement apte à rassurer les officiels US sur une victoire du FMNL.
Les Gringos contrôlent beaucoup de choses. Qu'il remporte ou non la victoire, le FMNL a tenté un compromis avec Washington.
La plupart des exportations et des importations au Salvador se font avec les Etats-Unis. A part le commerce, l'économie salvadorienne dépend largement des transferts de fonds en provenance de la population salvadorienne travaillant aux Etats-Unis. Ces transferts constituent environ 17% du produit national brut (PNB) du Salvador.
L'influence de Washington pèse également sur la souveraineté fiscale du Salvador. Grâce à ARENA, le dollar US est la monnaie officielle.
Ensuite, il y a la structure néolibérale de l'économie salvadorienne. A cet égard, le FMLN a été critiqué. Certains anciens membres du FMLN accusent ses échelons supérieurs d'adhérer à une mise en scène de guerre civile.
Des supporters du candidat Salvador Sanchez Ceren (non représenté) fêtent l'issue du second tour de l'élection à San Salvador, le 9 mars 2014 (Photo AFP / Jose Cabezas).
Le néolibéralisme est-il assuré par les « Amis de Mauricio Funes » ou par le FMLN ?
Un des critiques les plus radicaux du FMLN est le sociologue James Petras. Sociologue marxiste, il a illustré l'accord de paix qui a amené le FMLN dans l'arène de la politique électorale, le transformant de mouvement de guérilla en parti politique, une régression idéologique en quelque sorte.
« Quand les négociations ont débuté, le FMLN a laissé tomber son exigence de démantèlement militaire, d'expropriation des intérêts banquiers, commerciaux et miniers et a accepté une « commission de la vérité » qui « examinerait » les crimes de guerre – le meurtre massif de plus de 75.000 civils », dit Petras.
Pour Petras et beaucoup d'autres, il est clair que les accords de paix de Chapultepec entre les Forces Populaires de Libération (FPL) de Farabundi Marti, qui s'est transformé en FMLN, et les oligarques salvadoriens ont entraîné l'amnistie de vils criminels responsables de meurtres de familles et villages civils innocents.
Bien que cela ait constitué un choix douloureux, des explications contradictoires et catégoriques sont formulées par des fidèles du FPL/FMLN comme quoi le pardon était une décision stratégique. Pour nombre de loyalistes et officiels du FMLN, accorder l'amnistie aux escadrons de la mort (soutenus par les Etats-Unis) – dont beaucoup sont maintenant membres et partisans d'ARENA – était considéré comme un moyen de mettre un terme au cycle de violence qui étranglait l'Amérique Centrale. Une ancienne guerillera des FLP m'a dit que rien ne pourrait ramener à la vie son mari, qui a été poignardé dans la tête de 60 coups de pic à glace et ensuite démembré ; ayant été le témoin d'assez de mort et de destruction, elle ressent le pardon comme le meilleur moyen de reconstruire son pays et la société.
Malgré cela, des contradictions existent à travers tout le Salvador. La corruption reste aussi un problème structurel.
Petras a raison en ce qui concerne le pragmatisme du FMLN et au sujet de l'adoption du néolibéralisme par une partie de ses dirigeants. Des différends d'ordre pratique et idéologique se poursuivent aussi au sein du FLMN.
Il faut se rappeler qu'une grotesque guerre civile a créé des problèmes, tandis que parallèlement se déroulait une guerre de problèmes socio-économiques croissants. Toutes deux ont laissé des traces sur la société salvadorienne. De plus, le FMLN a pris les rênes du gouvernement dans un pays qui était déjà profondément enraciné dans l'orbite de Washington et dans le paradigme néolibéral.
Une travailleuse électorale conte les voix à un bureau de vote après le second tour de l'élection présidentielle à San Salvador, le 9 mars 2014 (photo AFP / Jose Cabezas).
C'est la raison de l'avancée prudente du FMLN. De ce fait, les dirigeants du FMLN ont décidé de soutenir le politique indépendant Mauricio Funes comme candidat à la présidence en 2009. Funes n'est pas membre du FMLN, comme on le présume erronément en dehors de l'Amérique latine.
Après que le FMNL eut remporté l'élection présidentielle de 2009, le cabinet du Salvador était divisé entre Funes et le FMLN, et le Vice-Président Sanchez fut obligé de dire en public que le FMLN ne pouvait pas tenir toutes ses promesses électorales.
Funes et ses conseillers (appelés les Amis de Mauricio Funes) prirent le contrôle des questions stratégiques, des matières économiques essentielles et du secrétariat aux réformes politiques, tandis que le FMLN gérait des domaines tels que la santé publique, l'éducation et la sécurité. Dans ce cadre, le FMLN était empêché de mener à bien les réformes économiques, la restructuration politique et les changements stratégiques que la plupart de ses partisans souhaitaient.
Damian Alegría (José Mauricio Rivera), actuellement député alternant à l’Assemblée législative salvadorienne et ancien guerillero de haut niveau du FPL, m'a confié en plusieurs occasions que le Président Funes et ses conseillers empêchaient la reconnaissance diplomatique par le Salvador de la République de Chine. Ceci a été rendu possible par l'accord passé par le FMLN avec les partisans de Funes.
Le FMLN est sur la corde raide. C'est pourquoi le FMLN en tant que parti au gouvernement doit se comporter en trapéziste. Le résultat de ceci est que le FMLN a introduit la planification publique dans un système néolibéral. Les officiels du FMLN ont travaillé à la création de services publics et d'une infrastructure vitaux au Salvador. Simultanément, cependant, le FMLN essaie de ne pas se mettre à dos les Etats-Unis, les capitaux étrangers et tous les oligarques salvadoriens. Donc, le FMLN est devenu l'otage de son propre héritage. Au cas où le FMLN contrarierait les Etats-Unis ou les entreprises étrangères et tous les oligarques salvadoriens, ses dirigeants craignent que l'économie serait poussée de l'extérieur à l'effondrement et qu'une guerre civile pourrait être redémarrée par ARENA.
Les ateliers clandestins (maquiladoras) aux mains des étrangers, qui sous-paient et exploitent continuellement les travailleurs textiles, sont toujours en fonctionnement. Maintenant, cependant, il existe des services médicaux gratuits et on distribue du lait (sous le programme « tasse de lait ») ainsi que des chaussures aux enfants des écoles. Les salaires des enseignants et de la plupart des fonctionnaires des services publics ont aussi été augmentés. Des cliniques publiques itinérantes gratuites procurent un diagnostic aux patients et leur fournissent les médicaments prescrits sans qu'il leur en coûte rien.
Des partisans du candidat présidentiel Salvador Sanchez Ceren (non représenté) fêtent la clôture du scrutin au second tour des élections à San Salvador, Salvador, le 9 mars 2014 (photo AFP / Jose Cabezas).
Les oligarques et Monsanto contre le FMLN
Il ne faut pas sous-estimer l'importance des critiques à l'égard du FMLN mais celui-ci a tout de même fait de grands pas en avant. Bien sûr, ces pas ne sont pas ce que voudraient de nombreux guerilleros du FLP et les partisans du FMLN. Même si les changements au Salvador sous le FMLN ne vont pas assez loin dans la restructuration du pays, ils doivent néanmoins être reconnus.
(Lorsque le FMLN a été élu au gouvernement, de nombreux monopoles iniques d'entreprises privées existaient et presque toutes les infrastructures de l'Etat avaient été privatisées par ARENA. Des lois monopolistiques avaient été établies par ARENA pour protéger les intérêts en affaires des oligarques. Il était illégal et presque impossible de se procurer des médicaments ailleurs qu'auprès d'Alfredo Cristiani, l'oligarque d'ARENA, ancien président du Salvador. Cristiani se servait de son monopole privé sur les médicaments pour réclamer un prix excessif aux Salvadoriens et pour leur vendre, en toute impunité, des médicaments défectueux et périmés. Au travers d'un monopole légalisé soutenu par ARENA, Cristiani, corrompu, en faisait de même avec des engrais au prix excessif, des pesticides chimiques meurtriers liés à Monsanto et d'autres produits agricoles.
Le Professeur Adrian Bergmann, un Norvégien nommé dans l'équipe transitoire du Président Funes en 2009, m'a révélé que le crime organisé au Salvador tournait également autour d'Alfredo Cristiani. Malgré cela, ARENA essaie de faire porter le blâme au FMLN pour tout le crime au Salvador.
Il en est certains, au Salvador, pour oublier ceci ou prétendre n'en rien savoir. Lors de groupes de discussion avec des étudiants universitaires, il est apparu clairement que l'emprise qu'exercent les oligarques d'ARENA sur les médias en est une des principales raisons.
Les déclarations, avis et opinions exprimées dans cet article sont exclusivement ceux de son auteur et ne représentent pas forcément ceux de RT.FP Photo / Leo Ramirez)
Traduit pour Investig'Action par Jo Hubert
Source : rt.com