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Le président de la République bolivarienne du Venezuela, Nicolas Maduro a annoncé une augmentation de 15? du salaire minimum de tous les travailleurs et retraités du pays, une augmentation qui prendra effet a partir du 1er février. Avec cette hausse, le salaire passe de 4899 Bolivares a 5634 bolivares. La hausse concerne également les tickets d’alimentation. Toujours dans le cadre de la lutte contre ladite guerre économique, le gouvernement a distribué 415 mille tonnes d’aliments dans tout le territoire national.
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L’Eglise vénézuélienne a publié un document au ton partisan, contre le Gouvernement Bolivarien et dans laquelle elle adopte comme propres les inventions de l ‘opposition.
Son diagnostique est clair et de tradition maccarthyste: « La cause de cette crise est la décision du Gouvernement National d’imposer un système politico-économique de nature socialiste marxiste ou communiste. »
Alors que ce gouvernement est celui qui a le plus investi en matière sociale en 200 ans d’ existence de la République, l’Eglise de son coté signale que « le peuple se voit soumit à des difficultés jamais vues à cause de la crise économique à laquelle le pays est confronté ».
Photo: Soeur appelant à l' »insurrection » contre le gouvernement bolivarien à la Place Altamira.
De plus, l’Eglise se dresse en arbitre et initiatrice de l’armée électorale de l’ opposition : « les leaders de l’ opposition sont dans l’ obligation de présenter un projet commun pour le pays et de travailler pour le bien du Venezuela, en dépassant les tentations individualistes ».
La recette que qu’ elle présente pour le pays, dégage l’énigme du lieu où s’écoule la renommée Doctrine Sociale de l’Eglise : « en promouvant l’ activité privée dans l’économie ».
Capitalisme sans adjectifs, avec Francisco bien sûr.