Pendant que des ignorants du football brésilien, comme Ronaldhino, Lucas Moura et bien d’autres, appellent à voter pour le candidat d’extrême droite, il est bon de rappeler le combat mené par le club de football des Corinthians contre la dictature au début des années 80.
À cette période, ce club prendra le nom de « Démocratie corinthien ». Il décide de s’autogérer, toutes les décisions sont votés et le même salaire est touché par tous les employé-e-s du club. Cette lutte sera connue médiatiquement grâce à leur leader, le légendaire Socrates qui analyse cette expérience : « Nous exercions notre métier avec plus de liberté, de joie et de responsabilité. Nous étions une grande famille, avec les épouses et les enfants des joueurs. Chaque match se disputait dans un climat de fête. Sur le terrain, on luttait pour la liberté, pour changer le pays. Le climat qui s’est créé nous a donné plus de confiance pour exprimer notre art.»
Aujourd’hui, un groupe d’ultra des Corinthias (100 000 socios) a décidé de continuer la lutte contre le candidat d’extrême droite à la présidentielle, Jair Bolsonaro.
Texte repris du compte facebook de Sidi Boussetta, militant syndicaliste français