Arrestation du « viking » guatémaltèque

Le 31 août 2004, neuf paysans guatémaltèques mouraient lors d’un affrontement avec les forces de l’ordre. Huit ans plus tard, le 31 août 2012, alors que les familles et amis de ces paysans commémorent le massacre, M. Erwin Sperisen, directeur de la police du Guatemala au moment des faits, est arrêté par les services judiciaires genevois à la sortie d’un supermarché.

 

Depuis 2007, ce ressortissant guatemalteco-suisse, également poursuivi par la justice guatémaltèque, vivait dans la capitale internationale des droits humains chez son père, diplomate. Selon le procureur du canton de Genève, à l’origine de l’interpellation, il existe d’« importants soupçons quant à l’implication du prévenu dans diverses exécutions extrajudiciaires alors qu’il était directeur de la police nationale du Guatemala, de juillet 2004 à mars 2007 (1».

Cette affaire revêt une importance cruciale pour l’émergence d’un Etat de droit au Guatemala, puisqu’au-delà du cas Sperisen, c’est le cabinet de sécurité — c’est à dire l’ensemble des hauts fonctionnaires des institutions chargées d’élaborer et de mettre en œuvre les politiques de maintien de l’ordre — mis en place par le gouvernement du président Oscar Berger (2004-2008) qui est visé. Un cabinet composé en grande partie d’anciens cadres du secteur privé. Une condamnation de Sperisen mettrait en lumière la participation de l’oligarchie nationale au processus de violence et d’impunité qui tourmente ce pays, l’un des plus violents du monde.

La « Cicig » et le cabinet de sécurité de M. Berger 

Sous la présidence de M. Berger, le pays connaît un contexte social explosif. Depuis les Accords de paix de 1996, qui ont mis un terme au conflit armé le plus long d’Amérique centrale (près de quarante ans), la violence a augmenté de manière exponentielle, principalement en raison du développement du narcotrafic et des rivalités permanentes entre les groupes qui en tirent profit. Dès 2004, différents rapporteurs des Nations unies constatent l’infiltration du crime organisé au sein de l’appareil d’Etat et déplorent « l’incapacité du gouvernement à garantir le droit à la vie (2». Leurs recommandations n’émeuvent guère la classe dirigeante guatémaltèque. Néanmoins, soucieux de rassurer la communauté internationale, le président Berger accède en 2007 à l’une des principales demandes des organisations de défense des droits humains : l’installation d’une Commission internationale contre l’impunité au Guatemala (Cicig) sous mandat de l’Organisations des Nations unies (ONU).

S’il nomme des personnalités de la société civile dans son gouvernement (comme Mme Rigoberta Menchú, prix Nobel de la paix en 1992), M. Berger recrute son cabinet de sécurité dans les rangs de l’oligarchie. En 2004, il installe le finquero (3) Carlos Vielmann, ex-président de la Chambre d’industrie du Guatemala (CIG), au poste de ministre de l’intérieur. Surnommé « le policier » pour sa supposée tendance à l’autoritarisme (4) et ses liens avec l’extrême droite militaire, ce Guatemalteco-espagnol a été responsable de la sécurité de la Coordination des associations agricoles, commerciales et industrielles (Cacif, l’équivalent du Mouvement des entreprises de France [Medef] au Guatemala) et de diverses entreprises de sécurité au service de l’élite du pays. C’est aussi un parent de l’épouse du président, Mme Wendy Widmann, elle aussi grande propriétaire terrienne. En juillet, M. Vielmann choisit le Guatemalteco-suisse Sperisen, âgé de trente-quatre ans seulement, pour occuper le fauteuil de directeur de la Police nationale civile (PNC). Fils du vice-ministre de l’économie, M. Sperisen, dit « le Viking », est un proche de M. Berger mais aussi de l’ex-président néolibéral Alvaro Arzú (1996-2000), dont il était le garde du corps quand celui-ci dirigeait la mairie de la capitale. Plus connu pour sa passion des Harley Davidson que pour sa connaissance du métier de policier, ce chrétien évangélique — coiffé en permanence d’une casquette frappée du S de Sperisen — s’affirme prêt à accomplir sa nouvelle tâche : « J’aime les armes depuis tout petit (5. »

En janvier 2005, M. Vielmann intègre à son équipe celui qui deviendra « son homme de confiance (6», Victor Rivera. Formé à la Direction des services d’intelligence et de prévention (Disip) du Venezuela, Rivera aurait ensuite travaillé pour la CIA, notamment pendant le conflit armé au Salvador, où il aurait entraîné des escadrons de la mort (7) alors qu’il officiait comme assesseur de sécurité du gouvernement de Napoléon Duarte. Après la guerre, Rivera prend en charge une « unité de renseignement qui enquête sur des cas de kidnapping d’entrepreneurs et de familles riches du Salvador (8». En 1996, accusé d’avoir assassiné un étudiant et maquillé les preuves de son implication, il se voit contraint de quitter le pays. Il débarque au Guatemala à la demande du président néolibéral Alvaro Arzú et devient conseiller du gouvernement d’Alfonso Portillo (2000-2004), puis de celui de M. Berger. Selon l’analyste Luis Solano, au Guatemala comme au Salvador précédemment, Rivera bénéficie du « financement du secteur privé et de la protection du ministère de l’intérieur » afin d’assurer « la sécurité des élites (9».

31 août 2004

L’aube pâle pointe sur les vastes terres fertiles de la côte sud du Guatemala. Les filles d’Hector Reyes se réveillent dans l’une des petites maisons de la finca Nueva Linda. Depuis octobre 2003, accompagnées par huit cents familles paysannes, elles occupent cette propriété d’élevage et refusent d’en repartir tant que leur père ne réapparaît pas vivant. Un an auparavant, le finquero espagnol Carlos Vidal et ses gardes de sécurité ont enlevé et probablement assassiné Reyes, travailleur de la propriété et syndicaliste reconnu. M. Vidal possède lui aussi des liens de parenté avec l’épouse du président Berger. Sollicité par la famille Reyes, M. Berger déclare détenir des informations selon lesquelles « Hector Reyes n’aurait pas été séquestré mais serait parti en escapade amoureuse aux Etats Unis avec sa maîtresse (10). » En octobre, cherchant à exercer une pression sur M. Vidal, les paysans occupent la propriété. Le propriétaire part en Espagne et vend sa finca à son compatriote Virgilio Casado, un homme très influent dans la communauté espagnole au Guatemala et ancien camarade de classe du président guatémaltèque.

Au matin du 31 août 2004, bloquant la route qui mène à la capitale, un important contingent se prépare à intervenir : mille policiers et militaires accompagnés par les gardes de sécurité privés de M. Casado délogent les paysans, coupables selon le président Berger d’une « inacceptable atteinte à la propriété privée (11». Autour de la finca Nueva Linda, d’immenses propriétés s’étendent à perte de vue. Elles appartiennent aux grandes familles de l’oligarchie nationale, comme les Berger ou les Vielmann, ainsi qu’à des finqueros espagnols. A 7 h 30, des journalistes pressentant la violence de l’intervention se mettent en contact avec les pompiers : « Envoyez des ambulances. Ici, il va y avoir une boucherie (12). » Vers 9 heures, alors que les bombes lacrimogènes étouffent la finca sous une opaque fumée blanche, les forces de sécurité entrent en action. Elles ne lésinent pas sur les moyens : véhicules blindés et fusils d’assault. Quelques heures plus tard, on ramasse les corps sans vie de neuf paysans (dont trois mineurs) et de trois policiers. Vingt-cinq paysans sont capturés et torturés. Les autres ont fui. Tandis que les journalistes, victimes eux aussi des exactions des forces de l’ordre, essayent de récupérer leurs enregistrements vidéos, les policiers et militaires dégustent les sandwichs que leur a gracieusement offerts l’Association locale de finqueros. Elisabeth, la fille ainée de Reyes, résume la situation : « Dans ce pays, les pauvres n’ont pas le droit d’occuper la terre d’un riche mais un riche peut séquestrer et tuer un pauvre quand il le veut (13). »

Acte de solidarité au sein de l’oligarchie ? Démonstration de force du gouvernement dans un contexte de libéralisation de l’économie et de sécurisation des investissements ? Réalisée à la demande de la Cacif, l’expulsion sanglante des paysans de Nueva Linda constitue le premier massacre perpétré par l’Etat depuis la fin du conflit armé. Si le gouvernement a justifié l’usage démesuré de la force en présentant les paysans comme des « terroristes lourdement armés (14», il essuie les critiques de M. Sergio Moralès, procureur en charge des droits humains. Pour ce dernier, l’Etat guatémaltèque a agi de « manière abusive » en commettant des « actes de torture et des exécutions extrajudiciaires de paysans » alors que la « négociation était possible (15». Malgré la gravité des accusations, M. Juan Luis Florido, le procureur général de la nation, n’ordonne pas d’investigation. Député du parti au pouvoir jusqu’à sa nomination en juin au poste de procureur général, M. Florido est un ami d’enfance de M. Vielmann et un avocat proche du secteur privé.

L’architecture du dispositif garantissant l’impunité du secteur privé se dessine alors. Le massacre de Nueva Linda, premier fait d’armes du cabinet de sécurité de M. Berger, inaugure une série d’opérations brutales contre les mouvements sociaux opposés à sa politique néolibérale. En 2005, la répression des manifestations contre le développement de l’exploitation minière par des sociétés transnationales fait un mort. La même année, un autre manifestant est tué durant les grandes mobilisations populaires contre le Traité de libre-échange avec les Etats-Unis. En 2006, lors de la célébration du premier anniversaire du traité de libre-échange signé avec les Etats-Unis par cinq pays d’Amérique centrale et la République dominicaine (CAFTA-DR, selon l’acronyme anglais), à l’hôtel Marriott, le président Berger concluait : « Le monde entier sait maintenant qu’on peut venir gagner de l’argent au Guatemala (16). »

Les opérations du cabinet de sécurité de M. Berger

Lorsqu’en 2008 la Commission internationale contre l’impunité au Guatemala (Cicig) commence ses travaux, la légitimité de son mandat fait l’objet d’une âpre controverse. L’aile dure des militaires et l’oligarchie crient à la violation de la souveraineté nationale, la Cicig faisant intrusion dans un système économique, politique et social qu’elles ont toujours contrôlé. Pour les rassurer, le président Berger estime peu probable que l’organisme international « enquête sur ses ministères puisque c’est son gouvernement qui a ratifié l’accord avec l’ONU (17». Il se trompe. Un rapport présenté en 2010 accuse le gouvernement de M. Berger d’avoir mené des opérations de « nettoyage social »et d’avoir commandité des exécutions extra-judiciaires. Selon le juge Carlos Castresana, directeur de la Cicig, « une fois installés aux hautes responsabilités du ministère de l’intérieur, M. Vielmann et son cabinet de sécurité ont formé une structure criminelle parallèle qui s’est écartée de sa fonction constitutionnelle et légale d’une manière concertée et organisée dans l’objectif de commettre une série d’actes délictueux réalisés de manière systématique contre la population civile du Guatemala (18). »

Pour démontrer l’existence d’une telle structure — composée de policiers, de hauts fonctionnaires et de procureurs —, la Cicig s’appuie sur l’analyse de plusieurs cas :

— Octobre 2005 : dix-neuf prisonniers s’évadent du centre de détention El Infiernito  le petit enfer »). Le gouvernement met en place le Plan Gavilan. Deux évadés sont retrouvés morts. Selon la Cicig, leur assassinat et le maquillage de la scène du crime a été planifié par le ministère de l’Intérieur (19).

— Septembre 2006 : afin de « reprendre le contrôle du centre pénitentiaire Pavon (20», le gouvernement lance l’opération Pavo real. Mille sept cent policiers et mille deux cent militaires sont mobilisés. Sept prisonniers trouvent la mort. Imputés officiellement à « de violents affrontements », ces décès résultent en réalité d’une exécution de sang-froid perpétrée durant l’intervention, ainsi que l’établit la Cicig sur la foi des photographies prises par le procureur des droits humains (21).

— Février 2007 : alors qu’ils se rendaient à une réunion au Guatemala, trois députés salvadoriens délégués au Parlement de l’Amérique centrale sont interceptés par une patrouille de police. Leurs corps et celui de leur chauffeur sont retrouvés calcinés. Quelques jours plus tard, les quatre policiers suspectés d’avoir exécuté les députés sont arrêtés et incarcérés à la prison de haute sécurité d’El Boquerón. Le 25 février, le circuit électrique de l’établissement connaît une « défaillance » providentielle, durant laquelle les quatre policiers sont assassinés — par d’autres détenus, prétend la version officielle. Ce n’est pas l’avis de la Cicig, qui dispose d’éléments selon lesquels un commando du ministère de l’intérieur s’est introduit dans la prison pour supprimer ses collègues devenus encombrants (22).

Chute du cabinet de sécurité

L’assassinat des parlementaires salvadoriens et l’exécution des policiers provoquent la chute du cabinet de sécurité du président Berger. Le 26 mars 2007, une motion de défiance provoque la destitution du ministre de l’intérieur, M. Vielmann. Le 2 avril, l’évangélique Sperisen concède lors d’une émission télévisée de « réarmement moral » sur le canal 27 : « Nous avons commis des irrégularités, mais nous avons fait ce qui était juste (23). » En avril 2007, l’homme de confiance de M. Vielmann, Rivera, trouve la mort dans un attentat. La Cicig souhaite interroger le seul témoin occulaire des faits, Mme Maria del Rosario, qui accompagnait Rivera au moment de l’attentat. Mais au lendemain du meurtre, elle s’est déjà envolée : c’est M. Vielmann en personne qui est allé la chercher à l’hôpital pour l’exfiltrer vers les Etats-Unis. En septembre, un tribunal guatémaltèque émet des mandats d’arrêt à l’encontre de dix-neuf personnes accusées d’exécutions extra-judiciaires, d’associations illicites et d’assassinats. Sur la liste figurent les hauts fonctionnaires du cabinet de sécurité de M. Berger, mais aussi des membres de l’institution judiciaire suspectés d’avoir fait « obstruction à la justice (24) ».

En 2010, alors que certains inculpés sont déjà derrière les barreaux, l’ex-président Berger profite d’une allocution télévisée pour s’en prendre à la Cicig : « Certains organismes sont manipulés idéologiquement afin de discréditer des ex-fonctionnaires (25). » L’ex-vice président Eduardo Stein l’accuse pour sa part d’ « avoir perdu le contrôle de la situation » et suggère qu’elle fasse l’objet d’une « supervision politique (26». M. Francisco Dall’Anese, successeur de M. Castresana à la tête de l’organisme international, déclare que la Cicig est en proie à « une campagne obscure alimentée par des intérêts puissants » qui cherchent à la discréditer afin qu’elle soit dissoute. Pour Pedro Maroquin, directeur du quotidien guatémaltèque La Hora,« la Commission a touché à des personnes habituellement intouchables (27».

Refuge européen de l’oligarchie guatémaltèque

Poursuivis dans leur pays, les membres les plus éminents du cabinet de sécurité de M. Berger trouvent alors refuge en Europe. En août 2010, au moment où la justice guatémaltèque émet ses mandats d’arrêts, l’ex-ministre de l’intérieur, M. Vielmann, se trouve déjà à Barcelone. Bénéficiant de la double nationalité, il affirme s’être rendu en Espagne pour un motif familial impérieux — la remise de diplôme de son fils, qui vient de terminer un master en administration d’entreprise. Suite à la demande d’extradition lancée par le Guatemala, M. Vielmann atterrit pour quelques semaines dans une prison de Madrid. Clamant son innocence, il nie toute responsabilité dans les exécutions extra-judiciaires dénoncées par la Cicig : « S’il y a eu des abus, cela s’est fait sans mon accord (28). » En novembre 2010, M. Vielmann est remis en liberté et la demande d’extradition classée sans suite.

M. Sperisen, pour sa part, s’est réfugié dès 2007 chez son père, Eduardo, qui l’a hébergé dans la mission diplomatique du Guatemala à Genève. D’origine suisse, M. Eduardo Sperisen est un ancien membre de la police des étrangers du canton de Lucerne, où il a noué des contacts avec de nombreux services de sécurité et de renseignement internationaux. Au Guatemala, il a fondé l’association des exportateurs de produits non-traditionnels (Agexpront) avant d’être nommé à trois reprises vice-ministre de l’économie (1996 à 2005). Négociateur des accords de libre-échange avec les Etats-Unis (DR-CAFTA) pour le compte du secteur privé, il est depuis 2006 ambassadeur du Guatemala auprès de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) (29). Dès 2007, une plainte déposée contre son fils par une coalition d’organisations non gouvernementales (ONG) et de syndicats suisses aboutit à l’ouverture d’une procédure. Mais celle-ci marque mystérieusement le pas, poussant les ONG à dénoncer la lenteur des autorités judiciaires. Il faudra attendre la réception du dossier d’enquête de la Cicig et la nomination d’un nouveau procureur en Suisse pour que le dossier sorte enfin du tiroir.

Finalement, M. Erwin Sperisen est arrêté le 31 août 2012. Sa double nationalité faisant obstacle à toute demande d’extradition, l’ancien chef de la police guatémaltèqque troque son refuge dans la mission diplomatique paternelle contre une cellule dans la prison de Champ-Dollon, où il doit rester en détention provisoire pour au moins trois mois. En attendant un éventuel procès, les preuves réunies contre lui par le procureur en charge de l’enquête, Yves Bertossa, se révèlent accablantes. La dernière en date, fournie par un témoin guatémaltèque, apporte de nouveaux détails sur la tuerie de 2006 à la prison de Pavon : des policiers auraient été vus tenant en main une feuille sur laquelle figuraient la liste et les photos des détenus à abattre. De quoi étayer l’accusation de M. Philip Alston, rapporteur aux Nations unies, qui, en 2007, qualifiait de « nettoyage social » la politique sécuritaire du Guatemala (30). Plus nuancé, « le Viking » considère pour sa part que le recours à la force légale et extra-légale contre « les individus socialement indésirables (31» — simples délinquants ou membres des mouvements sociaux — constitue une « mesure nécessaire (32» pour assurer la prospérité économique.

Journaliste.

(1)  «  Arrestation de Erwin Sperisen  » (PDF), communiqué de presse du ministère public suisse, 31 août 2012.

(2)  Philip Alston, «  Rapport spécial sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires  », Organisation desNations unies, Genève, 2007.

(3) Nom attribué aux grands propriétaires terriens en Amérique latine.

(4) Jorge Palmieri, «  Venganza de Castresana y “Achichincles” (y5)  », 12 août 2010.

(5) Mauricio Martinez, «  Erwin Sperisen : Estoy al borde de todo  », Revista D. , Guatemala, 4 septembre 2005.

(6) Rodrigo Baires, «  Las inconsistencias del juicio Parlacen  », 9 janvier 2011.

(7) Celerino Castillo, «  DEA Agents Agree : CIA means Cocaine Importation Agency  », 10 juillet 2005.

(8) Luis Solano, «  La enigmatica figura de Victor Rivera  », Inforpress, Madrid, 8 mai 2007.

(9) Fundadesc, «  Informe Guatemala N. 62  », 28 février 2007.

(10)  Grégory Lassalle, documentaire «  KM 207, au bord de la route  », Collectif Guatemala, 2007.

(11) «  Allocution du président de la république  », 30 août 2004.

(12) Rapport du Procureur des Droits humains au Guatemala, Sergio Moralès. «  Rapport sur l’expulsion de la finca Nueva Linda  », Septembre 2004.

(13) «  KM 207, au bord de la route  », op. cit.

(14) Ibid.

(15) «  Rapport sur l’expulsion de la finca Nueva Linda  », op. cit.

(16) Renaud Lambert, «  Tous les Guatémaltèques ne sont pas chefs d’entreprise  », Le Monde diplomatique, septembre 2007.

(17) Franck Bajak et Juan Carlos Llorca, «  U.N.-backed investigators shake up Guatemala  », Associated Press, 13 novembre 2010.

(18) Tribunal spécial pour la Commission internationale contre l’impunité au Guatemala, Cicig. Expediente MP : M3542-2006-71252.

(19) Ibid.

(20) Haroldo Sanchez, «  Entrevista Exclusiva con Carlos Vielmann  », Guatevision, 14 décembre 2010.

(21) Mariano Castillo. «  Photos provide evidence in Guatemalan killings case, commission says  », Cable News Network, 15 Décembre 2010.

(22) Les quinze «  délinquants  » accusés seront absous des crimes pour faute de preuves. Sept d’entre eux seront assassinés par la suite et décapités dans un autre centre pénitentiaire.

(23) Paola Hurtado, Claudia Mendez et Mirja Valdés, «  El ultimo adios  », El periodico, Ciudad Guatemala, 15 avril 2007.

(24) Tribunal spécial pour la Commission Internationale contre l’impunité au Guatemala, Cicig, Expediente MP : M3542-2006-71252.

(25) Byron Vásquez, «  Berger pide procesos justos para ex funcionarios en caso pavón  », Prensalibre, Ciudad Guatemala, 5 décembre 2010.

(26) Franck Bajak et Juan Carlos Llorca. «  U. N. -backed investigators shake up Guatemala  », Associated Press, 13 novembre 2010.

(27) Ibidem.

(28) Haroldo Sanchez, op. cit.

(29) Ibidem.

(30) Philip Alston, «  Rapport spécial sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires  », Organisation desNations unies, Genève, 2007.

(31) Ibidem.

(32) Mauricio Martinez, op. cit.

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