Journal de la marche vers Gaza 2

Malgré les déclarations de soutien de l'Égypte à la Palestine, les participants à la marche sont durement réprimés. Cet événement pacifique et populaire, dont l'objectif était de briser le blocus humanitaire imposé par Israël dans la bande de Gaza, doit être suspendu face à la brutalité des autorités égyptiennes.

Franceinfo

« Ils nous ont traités comme des animaux » : en route vers la marche pour Gaza, deux Lillois arrêtés au Caire et expulsés d’Égypte

Elle a 22 ans et étudie les sciences politiques, lui a 34 ans et est ingénieur en informatique.

Deux militants lillois, Myriam et Simon (Les prénoms ont été modifiés) ont été arrêtés à leur arrivée au Caire alors qu’ils venaient participer à une marche pacifique pour Gaza. Sans justification officielle, ils ont été détenus plusieurs heures avant d’être expulsés vers la France.

Les arrestations de militants pacifistes se sont multipliées en Égypte. Environ 32 personnes ont été arrêtées sans explication. « Le seul point commun entre les 32 personnes arrêtées, était leurs origines maghrébines« , ajoute l’ingénieur en informatique.

Passeports et téléphones confisqués, près de 70 personnes se retrouvent dans une petite pièce d’à peine quelques mètres carrés. « On était entassés comme des animaux, ils nous ont traités comme des animaux« , fustige Simon.

Les militants seront enfermés plusieurs heures sans eau, ni nourriture, avec à peine quelques lits superposés.

« Tout au long de la détention, les officiers venaient au compte-goutte pour chercher les personnes et les expulser. Plusieurs fois, ils se sont montrés violents. C’était vraiment chaotique« , se souvient Myriam.

« On ne savait toujours pas ce qu’il nous arrivait, c’était de l’arbitraire. On nous a punis d’être des marcheurs pour Gaza alors qu’on n’avait même pas marché. Si on résistait, ça finissait avec violence« , poursuit-elle.

Il faudra attendre le lendemain matin pour que la situation se débloque pour les deux ressortissants français. Ils seront appelés pour récupérer leurs téléphones et embarquer dans un avion direction l’aéroport de Paris Charles de Gaulle. « Des agents étaient là pour protéger les autres voyageurs, on était considérés comme des personnes dangereuses« .

Si les deux Lillois ont accepté de parler à la presse, c’est parce que le mouvement de la marche vers Gaza est initialement pacifique. Le mot d’ordre était de respecter la loi égyptienne, qui n’a pas interdit la tenue de l’événement.

euronews

L’Égypte freine la marche pour Gaza et expulse des dizaines de militants internationaux

Des militants et des avocats ont déclaré que les détentions dans les aéroports et les expulsions avaient commencé mercredi, sans que les autorités égyptiennes ne donnent de raison explicite aux personnes détenues.

L’avocate algérienne Fatima Rouibi a écrit sur Facebook que des Algériens, dont trois avocats, ont été détenus à l’aéroport mercredi avant d’être relâchés et finalement expulsés vers Alger jeudi.

Bilal Nieh, un militant tunisien qui vit en Allemagne, a déclaré qu’il avait été expulsé avec sept autres personnes originaires d’Afrique du Nord qui détiennent également des passeports européens.

Israël Katz, le ministre israélien de la Défense, a qualifié hier les manifestants de « djihadistes » et a demandé à l’Égypte de les empêcher d’atteindre la frontière avec Gaza.

Il a déclaré qu’ils « mettent en danger le régime égyptien et constituent une menace pour tous les régimes arabes modérés de la région« .

La marche devait commencer quelques jours seulement après qu’un grand convoi, comprenant selon les organisateurs des milliers de militants, a traversé l’Afrique du Nord par voie terrestre pour rejoindre l’Égypte.

Bien que l’Égypte affirme garder le passage de Rafah ouvert de son côté, elle justifie ses actions par la nécessité de préserver sa sécurité nationale et la réglementation des déplacements dans les zones frontalières sensibles.

Le JDD

«Nous n’étions pas préparés à ce niveau de violence» : la marche internationale pour Gaza tourne court en Égypte

Plusieurs groupes avaient quitté Le Caire en voiture, ce vendredi 13 juin, pour se diriger vers la ville d’Ismaïlia, première étape vers le territoire palestinien. Mais leur route a été rapidement entravée. Les activistes ont été interceptés et bloqués, leurs passeports ont été confisqués, et certains d’entre eux ont été molestés, avant d’être embarqués de force dans des bus, rapporte l’AFP.

« Il y a d’abord eu des CRS, puis des voyous qui sont sortis de nulle part et qui ont déployé une extrême violence envers les participants », a affirmé l’un d’eux à la chaîne télévisée suisse RTS.

« Ils m’ont extirpé du groupe avec énormément de violence. Au sol, ils m’ont tabassé et essayé de prendre mon téléphone et ma pochette avec mon passeport. Nous n’étions pas préparés à ce niveau de violence. On est aujourd’hui traumatisés », a-t-il poursuivi. Au total, plusieurs dizaines de personnes étaient venues du monde entier pour participer à cette action.

Une journaliste, venue avec une consœur, raconte également ce qu’elle a vécu sur place : « On a dû effacer toutes nos photos et vidéos. On a été mises dans un bus et on a attendu patiemment jusqu’à ce que notre nom soit appelé. Le passeport de ma collègue lui a été remis puis elle a été mise à l’écart et je n’ai plus eu de nouvelles. C’est finalement au petit matin que j’apprends qu’elle a été expulsée vers la Suisse ».

RTS (Journal Suisse)

« Ils m’ont tabassé »: le témoignage d’un participant à la Marche mondiale pour Gaza

En Egypte, les participants à la Marche mondiale pour Gaza – parmi lesquels des Suisses et Suissesses – se sont heurtés à un dispositif de sécurité intraitable. Vendredi soir, alors qu’ils ont improvisé un sit-in pacifique sur la route d’Ismaïlia, ils ont fait l’objet d’une « extrême violence ».

Je suis déçu parce que le blocus est toujours là et l’aide humanitaire ne peut toujours pas rentrer à Gaza – Jordan, participant à la Marche pour Gaza.

Jordan fait état de « bousculades » puis de « projectiles envoyés ». « Ils ont extirpé certains du groupe avec énormément de violence. 

En Libye voisine, le convoi « Soumoud », réunissant, selon les organisateurs, un millier de participants tunisiens, algériens, marocains et mauritaniens, est bloqué depuis vendredi matin à l’entrée de la ville libyenne de Syrte, sous le contrôle des forces du maréchal Khalifa Haftar, au pouvoir dans l’Est libyen.

Algérie 360

Arrestation arbitraire en Égypte: trois avocats algériens privés de liberté pour avoir soutenu Gaza

Une vive indignation a éclaté ce mercredi 11 juin après l’annonce de la détention de trois avocats algériens à l’aéroport du Caire, en Égypte. L’information a été révélée par l’avocate Fatiha Rouibi, qui a dénoncé une « détention arbitraire » dans une publication sur sa page Facebook.

Les avocats concernés sont Samir Mostefaoui, Mohamed Atef Briki et Abbas Abdenour. D’après Me Rouibi, les autorités égyptiennes ont confisqué leurs téléphones portables et documents d’identité sans fondement juridique, au moment de leur arrestation.

« Nous dénonçons fermement cet acte arbitraire qui constitue une violation flagrante des droits de l’homme, de la liberté de circulation et de la dignité des citoyens algériens, en particulier lorsqu’il s’agit d’avocats représentant l’Algérie dans un cadre professionnel ou de droits », a déclaré Me Rouibi.

Face à cet incident, l’avocate a appelé les autorités algériennes, notamment le ministère des Affaires étrangères, à intervenir en urgence afin de protéger les ressortissants détenus et garantir leur sécurité et liberté.

La détention de ces avocats coïncide avec le passage de la caravane Soumoud, une initiative de solidarité lancée par des militants tunisiens et algériens pour briser le blocus israélien sur Gaza.

Leur arrestation soulève des questions sur la position des autorités égyptiennes quant à cette initiative solidaire.

L’Humanité

« Ils rentraient avec des matraques » : un cheminot CGT arrêté par l’armée égyptienne avant de rejoindre la « Marche mondiale vers Gaza »

Quatorze heures de détention, privation de nourriture et violences physiques. Voilà comment s’est terminé le séjour égyptien de Samy Charifi Alaoui, secrétaire général CGT des Cheminots de Paris-Est, expulsé manu militari du Caire ce jeudi 12 juin après avoir passé la nuit dans un centre de rétention. Le militant syndical était sur place pour participer à la « Marche mondiale vers Gaza », une initiative qui devait rassembler 6 000 activistes venus du monde entier pour parcourir 50 kilomètres à pied vers l’enclave palestinienne.

Engagé pour la défense du peuple palestinien depuis plus de vingt ans et membre de l’Association France Palestine Solidarité (AFPS), Samy Charifi Alaoui n’a pas hésité longtemps à rejoindre le projet. « J’en ai entendu parler sur les réseaux sociaux, je me suis renseigné et quand j’ai vu qu’il s’agissait d’une marche pacifique pour transporter de l’aide humanitaire, ma décision était prise. »

À peine sorti de l’avion reliant Paris à la capitale égyptienne, Samy Charifi Alaoui est rapidement stoppé par les forces de l’ordre. « Dès le premier contrôle, on me demande ce que je viens faire là et d’où est ce que je viens. Quand je finis par évoquer mes origines marocaines, on me met sur le côté instantanément. »

 « Les autorités avaient déjà arrêté des camarades dans leurs hôtels, ils étaient vigilants. À l’aéroport, on était nombreux à avoir des sacs de couchage, ça a pu leur mettre la puce à l’oreille. » S’ensuit alors une longue nuit d’interrogatoires et de détention.

« On nous a entassés à 100 dans une pièce immonde. Il y avait seulement six lits, des toilettes insalubres, les conditions étaient assez inhumaines. »

Retenus durant toute la nuit, les militants sont même alertés sur les repas payants, proposés par les militaires égyptiens. « On nous avait prévenus qu’ils pouvaient mettre des choses dangereuses dedans, raconte le syndicaliste. Un peu plus tard, on a appris que quelqu’un avait reçu une assiette avec des clous. » L’eau aussi doit être commandée et payée. Temps d’attente : environ deux heures.

Mais la maltraitance ne s’arrête pas là. À intervalles réguliers, des militaires font irruption dans la cellule, avec des méthodes plutôt musclées. « Ils rentraient en criant avec des matraques pour embarquer des militants, sans donner aucune explication, se rappelle Samy Charifi Alaoui. On est resté soudés. On mettait en place des chaînes humaines pour que personne ne soit exfiltré. »

 Il faut attendre la matinée pour que la situation se calme. Un par un, les militants sont appelés et escortés par une rangée de militaires pour être renvoyés dans leurs pays. Aux alentours de 11 heures, c’est au tour de Samy Charifi Alaoui, qui repart moins d’une journée après avoir quitté Paris.

Frustré, le militant ne compte pas s’arrêter là. « Ça n’a absolument pas affecté ma détermination. Ce n’est pas la première fois que je me rends dans la région et ce ne sera pas la dernière. Si un autre projet se lance, j’en ferai partie. Je ne lâcherai pas le combat. »

Blast

Le Caire : disparition préoccupante d’un Français impliqué dans la marche pour Gaza

Dans la nuit du 14 au 15 juin, vers 1h30 du matin, le docteur Hicham El Ghaoui, ressortissant français, et un des principaux organisateurs de la marche pour Gaza, a été arrêté dans son hôtel au Caire. Selon plusieurs témoins sur place, l’arrestation aurait été menée par des agents en civil, présumés appartenir aux services de renseignement égyptiens.

Son épouse, également française, aurait été arrêtée en même temps que lui, puis placée dans un avion.

L’appel alarmant du docteur Baniasadi Behrang proche du docteur Hicham El Ghaoui.

franceinfo

Guerre à Gaza : la caravane partie de Tunis pour dénoncer le blocus israélien temporairement stoppée en Libye, annoncent les organisateurs

La caravane partie de Tunis à destination de la bande de Gaza, avec pour objectif d’atteindre les frontières du territoire palestinien pour symboliquement « briser le blocus israélien », a été stoppée en Libye, ont annoncé ses organisateurs vendredi 13 juin. « La caravane a été empêchée de passer à l’entrée de la ville de Syrte », a affirmé l’un d’eux, le Tunisien Wael Naouar, dans une vidéo sur Facebook.

« Jusqu’ici nous ne savons pas si nous allons passer ou non », a ajouté Wael Naouar. La ville est sous le contrôle des forces du maréchal Khalifa Haftar, au pouvoir dans l’est de la Libye. Mais « nous ne reviendrons pas en arrière », a-t-il assuré.

Le Pays (Journal burkinabé)

CONVOI HUMANITAIRE EN ROUTE POUR LA PALESTINE : La solidarité arabe en marche

Ils ne veulent plus se contenter de simples manifestations de rue pour exprimer leur soutien à la Palestine. Ils vont désormais au-delà. Eux, ce sont les mouvements mondiaux de soutien à la cause palestinienne. Ils ont décidé d’exprimer leur solidarité agissante à leurs « frères opprimés ». En effet, tout est parti de la Tunisie où plusieurs associations et organisations ont sonné la mobilisation en vue d’apporter de l’aide à la Palestine sous le feu des bombardements depuis bientôt deux bonnes années. A cette initiative, ont adhéré les pays du Maghreb tels que l’Algérie, le Maroc et la Libye auxquels se sont jointes la Mauritanie et l’Egypte. Tous ces soutiens à la cause palestinienne ont organisé ce qu’ils appellent le  « Convoi maghrébin de la résilience » qui, actuellement, se dirige vers la Bande de Gaza. Parmi les humanitaires, on compte des médecins, mais aussi des avocats. Tous réclament la dignité pour leurs frères de Gaza en particulier et de la Palestine en général.

On reproche très souvent aux arabes de ne s’entendre que sur leurs désaccords, mais quand il s’agit de la cause palestinienne, tous semblent parler d’une même voix. C’est tout à leur honneur, surtout qu’Israël ne semble pas prêt à stopper son oppression. A preuve, il continue de massacrer indistinctement et impitoyablement femmes et enfants. Du reste, quand on sait que la Bande de Gaza est sous blocus, on se demande si le « Convoi maghrébin de la résilience » en route, arrivera à bon port. Ne sera-t-il pas bloqué par Israël ? 

On croise donc les doigts ; tant Israël est capable de tout dans sa furie meurtrière. Lui qui, faisant fi de la clameur internationale, a trucidé près de 54 900 Palestiniens dans ses bombardements contre la Bande de Gaza. Ce qui a valu à ses dirigeants de se voir décerner des mandats d’arrêts par la Cour pénale internationale (CPI).

 Pourquoi alors cette diplomatie à géométrie variable qui fluctue en fonction de la tête… de l’opprimé ? Franchement, si ce n’est pas de l’hypocrisie, cela y ressemble fort.

Ahraminfo (journal égyptien)

L’Egypte exige une autorisation préalable pour les visites à la frontière de Gaza afin d’assurer la sécurité des délégations

Le ministère des Affaires étrangères a précisé qu’aucune demande ou invitation ne sera examinée ou acceptée si elle est soumise en dehors du cadre défini par les dispositions réglementaires et le mécanisme établi pour les visites aux villes d’Arich et Rafah sur la frontière de Gaza.

L’Egypte a appelé les délégations internationales souhaitant se rendre dans la zone frontalière avec Gaza (Arich et Rafah), en signe de soutien aux Palestiniens, à obtenir une autorisation préalable afin d’assurer leur sécurité, compte tenu de la sensibilité de la situation sur le terrain.

Le ministère précise que ces démarches doivent être effectuées par l’intermédiaire des ambassades égyptiennes à l’étranger, des ambassades étrangères au Caire, ou par les représentants d’organisations auprès du ministère lui-même.

Le communiqué a précisé la nécessité de respecter ces normes « afin de garantir la sécurité des délégations en visite, compte tenu des conditions sécuritaires extrêmement sensibles depuis le début de la crise ».

Dans ce contexte, Le Caire a réitéré son soutien « indéfectible » à la résistance du peuple palestinien et à son attachement à sa terre. Il a fermement condamné les « violations flagrantes du droit international et du droit humanitaire » commises par Israël.

L’Egypte a par ailleurs appelé à une intensification de la pression diplomatique sur l’Etat hébreu afin qu’il mette un terme au blocus de la bande de Gaza et facilite l’acheminement de l’aide humanitaire par l’ensemble des points de passage israéliens.

Enfin, le ministère a affirmé que l’Egypte poursuivait ses efforts diplomatiques pour obtenir un cessez-le-feu durable à Gaza et atténuer la grave crise humanitaire qui y sévit.

TV5 Monde

Actions pro-Gaza: convoi bloqué en Libye, tensions en Égypte

Plusieurs vidéos publiées sur les groupes de la Global March ou transmises à l’AFP montrent l’intervention musclée des forces de l’ordre égyptiennes lors de sit-in improvisés sur les points de blocage.

Des femmes ont été « molestées et portées comme du bétail dans le bus », affirme un message de Florence Heskia, une des manifestantes bloquées sur la route.

Il est prévu que les militants interceptés aux deux premiers postes de contrôle sur la route vers Ismailia (est) soient « transférés » vers Le Caire pour récupérer leurs passeports mais les organisateurs redoutent des « expulsions sous de faux prétextes ».

« La violence avec laquelle beaucoup de gens ont été arrêtés, déportés, menacés est une chose à laquelle on ne s’attendait pas », a déclaré jeudi soir Hichem Al Ghaoui, un des coordinateurs du collectif, sur son compte Tiktok.

A Genève, le porte-parole de l’ONU Alessandra Vellucci a tenu « à rappeler que chacun doit respecter le droit des personnes à participer à des manifestations pacifiques ».

« C’est une expression de frustration mondiale face à l’absence de solutions. (…) C’est ce sentiment qui est à l’origine de ce mouvement », a pour sa part estimé Jens Laerke, porte-parole du bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA).

Stop au génocide à Gaza, l’Europe doit agir !

Marcher pour Gaza

Une grande marche citoyenne part le 15 juin 2025 de Paris. Soyez nombreuses et nombreux à rejoindre ces marcheurs qui feront plusieurs étapes avant d’arriver à Bruxelles le 23 juin. Chaque étape permettra à celles et ceux qui les soutiennent de marcher avec eux quelques kilomètres et de participer aux différents rassemblements.

Objectif : Marcher vers Bruxelles avant la réunion du Conseil européen des chefs d’État et de gouvernements afin d’exiger que l’Union européenne prenne ses responsabilités !

Itinéraire de la marche et toutes les étapes

Quelques images des évènements à travers les réseaux sociaux

Drop Site

Melanie Schweizer, qui participe au convoi Maghrébin en direction de Gaza, témoigne des violences des autorités égyptiennes

Dans une vidéo envoyée à Drop Site, Melanie Schweizer rapporte que plusieurs personnes ont été battues, dont une femme frappée au visage. « C’est une urgence », a-t-elle déclaré. « Nous avons besoin d’aide. » Elle a ajouté que certains manifestants pourraient être blessés. Cela fait suite à des heures de détention de militants à un poste de contrôle, empêchés d’avancer vers le point de passage de Rafah.

MintPress

L’Égypte a payé des habitants de la région d’Ismaeli au Caire pour attaquer les militants de la Marche sur Gaza Ces agents rémunérés ont agressé, tenté de voler et jeté des ordures sur des militants internationaux venus de partout dans le monde pour tenter de briser le siège de Gaza en marchant vers la frontière de Rafah. Le régime égyptien a reçu l’ordre d’Israël d’arrêter les militants et utilise maintenant diverses tactiques pour mettre en œuvre les exigences israéliennes.

Thomas Achtaridis

Nous sommes à l’extérieur du Caire. Les autorités égyptiennes ont décidé de nous disperser par la force. Les forces de police et l’armée ont encerclé la mission de la Marche vers Gaza, plus de 100 Grecs. Faire pression sur les autorités grecques pour qu’elles contactent les autorités égyptiennes. Pour notre sécurité.

Révolution Permanente

Egypte : les manifestants bloqués chantent pour la Palestine. Après avoir expulsé des centaines de militants, le gouvernement égyptien bloque l’accès aux autoroutes du nord-est du pays. Des manifestants à un checkpoint chantent leur soutien à la Palestine

Blast

Marche pour Gaza : arrêtées, détenues illégalement puis renvoyées, deux françaises témoignent

Groupe Antifa Lyon

Nous attendons un relais médiatique. Des dizaines d’arrestations en ce moment.

Sonko Horizon 2050

Le convoi Soumoud, organisé par des groupes civils en Algérie et en Tunisie pour briser le siège israélien de Gaza, a établi un camp près de la ville libyenne de Syrte après s’être vu refuser le passage par les autorités locales.

Il s’agirait de passeports appartenant à des participants à la Marche mondiale pour Gaza qui ont été jetés par terre par les autorités égyptiennes.

Rima Hassan annonce sur ses réseaux sociaux que la marche est suspendue face à la répression des autorités égyptiennes


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