Mathis, un enfant de 9 ans plaqué au sol par un policier

Mathis a fait l’objet de violences policières au sein de son école située à Nalinnes. Sa mère a pu filmé la fin de « l’intervention » (*). Aussi choquantes que précieuses, ces images témoignent de la violence injustifiée subie par cette famille afro-descendante. Sans équivoque, la question de la négrophobie en milieu scolaire et celle d’un grave dysfonctionnement de l’école s’imposent ; comme l’ont compris les médias français qui ont traité l’affaire (**). Or, en Fédération Wallonie-Bruxelles, une autre perception se profile : plaintes ont été déposées contre Mathis pour « indiscipline » et « mise en danger sur mineur » et contre sa mère pour « bashing d’un policier »… Une semaine avant un grand rassemblement prévu à Bruxelles, ce dimanche 1er octobre, en soutien à Mathis et à sa maman, Investig’Action relaie une carte blanche salutaire, signée par plus de 300 personnalités des mondes académique, associatif et culturel belges et français.   

 

Le 05 septembre 2023, dans une école primaire spécialisée de Nalinnes (province du Hainaut), Mathis, un jeune enfant noir de 9 ans fut victime d’une technique de contention potentiellement létale sous les yeux de sa maman, et ce, dans l’enceinte même de l’école où Mathis suit sa scolarité. Des images filmées par la maman de Mathis montrent une opération policière particulièrement choquante: l’enfant est plaqué au sol et immobilisé pendant quinze longues minutes, un policier exerçant de ses deux genoux une force de contention sur son corps maintenu ventre à terre. Cette technique, interdite dans de nombreux pays, ne peut que tristement rappeler le meurtre de George Floyd. Juste avant que l’intervention policière n’ait eu lieu, Mathis avait déjà été violemment traité par un membre du personnel de l’école.

Ces images insoutenables n’ont pas manqué de faire réagir. Comment se fait-il qu’une telle intervention policière ait pu avoir lieu à l’intérieur d’une école sans respect du cadre restrictif en la matière (usage en dernier recours, privilégier tout autre moyen d’apaisement, informer la famille au préalable, produire un rapport écrit, présence d’un risque réel et imminent, dans le cadre de l’intérêt supérieur de l’enfant, recherche de l’implication volontaire de l’élève)? Aucune de ces balises ne semble avoir été respectée. Comment se fait-il qu’une équipe éducative ne puisse résoudre des situations de tension entre enfants se présentant au sein de son établissement? Comment cette direction peut-elle mimer l’étonnement quant aux pratiques des policiers et ainsi se déresponsabiliser des suites ? Ce qui arrive aux enfants au sein de l’établissement, y compris s’il s’agit de tiers (ici policiers), n’est-il pas de la responsabilité de l’école ? Ne se devait-on pas de faire interrompre cette violence policière ? Que s’est-il dit lors des briefings entre école et police ? 

Malheureusement dans cette affaire, le recours à la police et le traitement policier – plaquage ventral interdit sur des adultes dans de nombreux pays – ne sont pas les seuls faits alarmants. Plus tôt dans la journée, Mathis avait été victime d’insultes négrophobes proférées par un autre enfant lors d’une dispute, comme cela avait déjà été le cas précédemment. Le jour de l’agression policière, Mathis l’avait signalé aux enseignants présents. Mais il a dû se débrouiller seul pour gérer la situation. À l’opposé d’une approche éducative attentive aux agressions racistes et négrophobes entre enfants, le choix fut d’interpeller Mathis – l’autre enfant continuant à jouer – et de décider, face à ses réactions à cette situation injuste, d’appeler la police au motif que la situation était devenue « intenable ». Aucune interaction entre Mathis et sa famille n’a été initiée.

 

 

Tout de la situation vécue par Mathis et sa maman – de la direction de l’école qui appelle la police au traitement policier proprement dit, en passant par la cour de récréation et la mise à l’écart de la famille pour apaiser Mathis – renvoie à un contexte institutionnel de négrophobie prononcée: Mathis est traité en tant que coupable et non comme victime de racisme. Ces enchaînements négrophobes font sentir que la perception qui domine est celle de Mathis incarnant le fantasme du corps noir dangereux, qu’on ne peut maîtriser autrement que par la force démesurée. Il est dangereux, voire « dangereux pour lui-même » justifiant alors rétroactivement un traitement violent à son égard.

Et ces images se traduisent, y compris devant la maman. “Tu insultes maman à la maison?”, cette question interjetée à Mathis par une policière alors qu’il était maintenu au sol fait, elle aussi, sentir que l’opération n’a pas consisté à calmer ou à apaiser l’enfant mais, plutôt à construire l’image d’un Mathis sauvage, sans repères. Cette scène choquante durant laquelle la maman de Mathis est privée d’action et de parole (“c’est à lui que je parle”), humiliée dans son rôle de parent, illustre un autre aspect de la négrophobie, celui de la mise en cause de la capacité éducative des parents africains. La maman de Mathis, traitée avec irrespect et paternalisme, fut elle aussi victime de racisme institutionnel. 

Cette affaire nous indigne. Elle éclaire au grand jour le phénomène de la négrophobie à l’école non pas uniquement entre enfants, mais aussi celui-ci plus général du traitement injuste et inhumain des enfants noirs et de leurs familles, à travers tout le système éducatif. Cette question se pose avec encore plus d’acuité lorsqu’il s’agit du système d’enseignement spécialisé comme le montrent une série d’études récentes, alors que précisément, les approches pédagogiques et en particulier la qualité des interventions sont censées y être particulièrement travaillées. L’aveuglement institutionnel est alors complice de négrophobie. 

Mais Mathis et sa maman ne sont pas au bout de leurs peines. Au lendemain de l’agression policière, un PV circonstancié dressé par la police et déposé au parquet de Charleroi a été rédigé contre Mathis pour “indiscipline” et “mise en danger sur mineur” ainsi que contre sa maman pour “bashing d’un policier”. Autrement dit, Mathis devient le seul responsable d’un comportement qui l’aurait mis lui-même en danger. Face à la violence et à l’urgence de cette situation vécue par Mathis et sa mère, nous interpellons les responsables politiques et demandons qu’ils prennent les dispositions et sanctions nécessaires afin de rétablir la justice.

Ces poursuites pénales ne semblent pas avoir été abandonnées. Un éventuel transfert du dossier, comme cela semble avoir été envisagé, auprès du Service de l’Aide à la jeunesse, pour “mise en danger sur mineur” (SAJ) ne changerait rien quant au renversement pervers et à la négation des responsabilités institutionnelles (école, police). Tout ceci fait craindre une issue cherchant à culpabiliser la maman en lieu et place d’une mise en cause des décisions irresponsables et répréhensibles de la direction de l’école.

 

Mathys, 9 ans, plaqué au sol selon la technique du plaquage ventral, potentiellement mortelle et donc interdite dans plusieurs pays…

 

Nous exigeons :   

==> l’abandon total des plaintes contre Mathis et sa maman. 

==> des sanctions fortes à l’encontre de la direction de l’école soient prises. La Fédération Wallonie-Bruxelles s’est en effet positionnée en rejoignant la version policière et celle défendue par l’établissement scolaire. La FWB estime justifiés, sans vérification indépendante de la réalité des faits, le recours à la police et aux pratiques de contention, plutôt que de partir de la situation et du diagnostic du fléau négrophobe et de ses diverses déclinaisons. Comment, pour des familles noires, construire une confiance dans l’enseignement dans ces conditions ?

==> des réformes essentielles du système éducatif sont à construire en matière de lutte contre le racisme et la négrophobie, ce qui inclut les formes d’orientation abusive et de relégation des enfants non blancs vers le spécialisé. Nous avons le devoir collectif de veiller à ce que de tels drames et les logiques qui les sous-tendent, parfois de manière moins visible, soient éradiqués. Nos écoles doivent représenter un environnement safe où chaque enfant, quelle que soit son origine ethnique, se sente respecté et égal, écouté lorsqu’il dénonce le racisme, rendu apte à combattre les formes de racisme hors écoles. Le personnel éducatif doit pouvoir être, en ces matières, formé à l’attention, de manière proactive, soigneuse et précise, qu’il s’agisse du rapport aux enfants ou à leurs parents.  

C’est bien grâce à la maman de Mathis, son aplomb et ses enregistrements que nous sommes en mesure de dénoncer ces faits de manière précise. Pour autant, aucune institution ne s’est inquiétée de l’état de santé mentale de Mathis suite à ce traumatisme. Combien de cas sont-ils enfouis loin des regards ? La lutte contre le racisme ne peut être remise à plus tard.

 

(*) https://www.facebook.com/adorateurjoshkit/videos/260604496300413/

(**) https://www.dailymotion.com/video/x8o5c7w

 

SIGNATAIRES (par ordre alphabétique)

 

Gisèle Abboud Mbayoko
Jean-Marie Abogso
Alicia Aguirre, Étudiante
Norman Ajari, Maître de Conférences, Université d’Édimbourg
Line Algoed, Chercheuse VUB
Marie Alié, Comédienne
Chafik Allal, Formateur en Education Permanente et Réalisateur
Chloé Allen, Doctorante UCL/LAAP
Anas Amara, Militant luttant contre les violences policières
Achaiso Ambali, Journaliste
Moïse Amisi, Citoyen du monde
Noémie Arazi, Mme Chercheuse
Fadi Arbach, Employé de commerce
Federico Ariu, Réalisateur
Christelle Asante, Militante à la Ligue Panafricaine – UMOJA
Maximilien Atangana, Animateur socioculturel
Raïssa AY M’bilo, Artiste et journaliste culture
Aniss Azerar, Enseignant préscolaire
Rachida Aziz, Co-coordinatrice HoTm

Amanda Babasou Ngomba, Professeure de français et politologue
Sadjo Babetida
Ibrahima Badiane, Employé
Sarah Bahja
Balancepourlabalance
David Baltuch, Musicien
Déogratias Basesayabo, Infirmier
Joyce Batshieyaka, Étudiante
Audilia Batista, Comédienne
Joëlle Baumerder, Citoyenne
Déborah Baza
Yessa Belkhodja, Collectif de défense des jeunes du Mantois
Maria Belokonskaya, Etudiante
Nawal Benali, Journaliste
Valentina Bezzi, EU project manager
Coline Billen, Directrice artistique et pédagogique
Lise Blanmailland
Hippolyte Bohouo
Nicole Bomele Nketo, Députée bruxelloise et à la Fédération Wallonie-Bruxelles
Shama Bongo, Chanteuse
Jessica Borotto
Aline (Lina) Bosuma, Anthropologue, Médiatrice et Médiatrice culturelle
Audrey Boucksom, Médiatrice culturelle
Svadphaiphane Boulomsouk, Autrice et Réalisatrice
Houria Bouteldja, QG decolonial
Aziza Maria Braekevelt, Consultante en Développement International
Alain Franck Brou, Designer
Raphaëlle Bruneau, Comédienne
Geraldine Bueken, Responsable 3plumes

Ria Carbonez, Artiste
Valérie Cardinal, Militante
Florence Caulier
Sybille Cishahayo, Animatrice et Médiatrice socio-culturelle
Léopold Chihimo
Maria Clara Villa Lobos, Chorégraphe et pédagogue
Véronique Clette-Gakuba, Chercheuse (ULB), Presences Noires
Code Rouge, Rappeur
Helene Collin, Artiste et solidaire des luttes antiracistes décoloniales
Johanna Couvée, Doctorante Ugent
Lucas Cyriel

Marie Darah, Artiste
Soetkin De Backer, Médiatrice culturelle
Chloé Debay, Fonctionnaire public
Lydia De Bruyn, Enseignante
Décolonial Voyage
Isabelle Dehart
Collectif DENIF, Directoire Central
Marine Dessard, Animatrice en éducation permanente, Mouvement Présence et Action culturelles
Ghislain Diabuna
Georgine Dibua, Coordinatrice de Bakushinta
Marie Diantete, Traductrice indépendante
Salim Djaferi, Comédien et metteur en scène
Douce Dibondo, Écrivaine, journaliste
Maxime Depaus, Indépendant
Estelle Depris – Sans Blanc de Rien, Media Activiste antiraciste
Désiré
Donatienne de Spirlet, Citoyenne
Yvan de Spirlet, Entrepreneur
Céline De Vos
Aime Disila
José Disila
Karl William Disila
Paul Disila
Rachel Disila
Dave Diwampovesa-Makelele
Serge Domkam, Ouvrier
Léa Drouet, Metteur en scène coordinatrice artistique
Barbara Dupont, Chercheuse et autrice du compte D’où?
Coralie Duriez
Marie-Fidele Dusingize, Sociologue
Anne-Suzanne Duwelz, Recruteuse

André Ebongué, Analyste programmeur
Liondjo Eden
Hayat El Aroud, Coordinatrice générale d’association, éducatrice spécialisée
Soraya El Barkani, Coordinatrice pédagogique
Cédric Ekofo
Thomas Englert, Permanent syndical (CNE)
Henriette Essami-Khaullot, Mère et militante
Legue Essénam

Youssouf Farah
Julie Finidori, Agente littéraire
Inge Floré, Assistante au Théâtre / KVS Bruxelles
Pauline Fonsny, Cinéaste
Fontaine, Ambulancier

Aline Gakima, Anthropologue
Tristan Galand, Chef opérateur cinéma
Julia Galaski, Collectif des madrés
Laurent Gallois, DG Toyota
Sandrine Gashonga, Présidente de Lëtz Rise Up
Annabelle Giudice, Médiatrice culturelle
Yves-Marina Gnahoua, Comédienne
Line Guellati, Artiste
Cecilia Guypen, Réalisatrice et citoyenne militante

Pauline Habran, Responsable communication
Sihame Haddioui, Échevine de l’égalité des genres et des chances
Abebe Haileleoul, Entrepreneur-gérant
Julien Hammel, Militant panafricain
Caroline Hespel
Véronique Hidalgo
Faïza Hirach
Samira Hmouda, Directrice artistique de SYSTEM_D
Inès Huberty, Madame
Pierre Huyghebaert, Enseignant, parent et grand-parent

Nasri Ichraf, Xeno- asbl
Nadia Ifkirin
I See You, asbl
Iyumva Marie-Reine
Izere Egide, Président Belgique Velgique asbl
.
Astrid Jamar, Senior Postdoctoral Fellow, Université d’Anvers
David Jamar, Sociologue (UMONS)
Margaux Joachim, Coordinatrice – PAC Charleroi
Manon Janssen Kanjinga, Event production officer and dancer
Nadia Jdi
Joely, Actrice
Maurice Johnson-Kanyonga, Psychologue, spécialiste de l’Education
Clémence Jooris, Enseignante

Berete Kafoumba
Andréa Kalubi, Collaboratrice politique
Christian Kamto Fotso, Médecin
Miguel Kandolo Lieven, Activiste décolonial
Trésor Kanku, Coach Comportemental praticien en sophrologie
Sephora Kapinga, Journaliste
Joëlle Kapompole, Députée socialiste
Racky KA-SY, Docteure en psychologie sociale, psychologue, consultante & formatrice
Elise Kiambi, Artiste et organisatrice
Cassandra Kiavila, Digital marketeer
Joël Kirberg
Lisa Kittel, Professeur
Serge Kribus, Ecrivain
Laurent Kumba, Technicien

Giulio Lacovone, Directeur du CASI-UO asbl
Frédérique Lagny, Productrice et cinéaste
Dido Lakama, Coordinateur de CHANGE asbl
Frank Lao, Auteur et créateur du compte @decolonisonsnous
Zoé Lefebvre
Capucine Légelle, Activiste antiraciste
Le Talu, Musicien.ne, acteur
Nicole Letuppe, Artiste et entrepreneuse culturelle
Hervé Leunga Leunga, Employé
Le Village du Monde, asbl Le Coron
Sophie Liebman, Enseignante
Louise Liefooghe, Chargée de projet
Sandrine Liégeois, Psychologue
Nicholas Lewis, Auteur
Jessy Lezin, Ouvrier
Yves Kodjo Lodonou, Président du MRAX
Julie Lombe, Artiste – mère
Pitchou Lothaire, Admin and finance manager
Leslie-Yosra Lukamba, Artiviste
Enry Junior Lushiku
Ingrid Lushiku, Agent commercial
Israel Lusamba, Étudiant master en gestion des ressources humaines
Francisco Luzemo, Réalisateur & Comédien
Gracia Lwanzo Kasongo, Chercheuse

François Makanga, Guide conférencier / formateur en médiation décoloniale
William Makanga
Patoma Malaika
Laeticia Malherbe, Juriste
Gisèle Mandaila, Conseillère communale
Mireille Mapenka, Ingénieur
Olivier Marboeuf, Auteur et militant
Luis Martínez, Ecrivain et sociologue
Nathalie Maufroy
Caroline Mavudi Mansanga
Laurent Mbaah, Designer numérique
Rosine Mbakam, Réalisatrice
Priscille Mballa
Monique Mbeka, Scénariste, réalisatrice et productrice de films, organisatrice de concerts de rumba
Tsaka Mbeka, Coach et danseuse
Jo Mccalmont, Freelance
Abeer Mehilba
Doum Memde, Travailleur social
Mémoire Coloniale et Lutte contre les Discriminations, collectif
Thibaud Merle
Issam Messaoudi, Comédien
Melissa Miceli, Animatrice socioculturelle
Jessica Michelante, collaboratrice dans un cabinet scabinal
Thérèse Michels, Factrice retraitée, militante PTB
Isabelle Minnon, Activiste décoloniale Intal
Cris Montout
Mohamadou Moubarak
Sarra Mouny, Enseignante
Mpanya Bule Mitch, Artiste free-lance
Axel Mudahemuka Gossiaux, Doctorant en sciences politiques et sociales (ULiège)
Sandra Mukolo, Assistante sociale
Olivier Mukuna, Journaliste
Sorana Munsya, Curatrice, psychologue
Nganji Mutiri
Jacky Muzehe, Indépendant
.
Patricia Naftali, Professeure de philosophie et de droit, ULB-HE2B
Alain Nchimi, Professeur Médecin Radiologue
Maxime Ngando, Étudiant
Juliette Nijimbere
Joseph Njengo, Indépendant
Diane Njoya, Enseignante et entrepreneur
Aline Njoya
Tekule Nola, Enseignant
Nadia Nsayi, Autrice
Zeye Laura Nsengiyumva, Artiviste, chercheuse à Kask / UGENT
Nous serons le feu, Association militante féministe
Modi Ntambwe, Spécialiste Droits Humains
Modeste Ntezimana, Gestionnaire de projets
Marie Francine Nyirabahire
Ludunge Nyota

Mambo Nyota
Noah Nzuamo, Citoyen ordinaire

Brenda Odimba, militante décoloniale, cofondatrice de MWASI asbl
Alana Osbourne, Docteur en Anthropologie
.
Pelphine, militante, co-fondatrice de l’asbl Fat friendly
Angelita Peralta, Poetsvrouw
Jérémie Piolat, Anthropologue, auteur et chercheur
Lassman Pistis
Nadège Pouossi, Avocate
Thomas Prédour, Artisan culturel
.
Carolina Quintero Pacanchique, Conseillère communale, cheffe de groupe Ecolo à Namur
.
Alice Rage, Streameuse / Youtubeuse
Laura Rahman
Catherine Rans, Comédienne
Prisca Ratovonasy, Réalisatrice du podcast les enfants du bruit et de l’odeur
Lieve Raymaekers
Mouhad Reghif, Porte-parole de Bruxelles Panthères
Alonso Remcy, Ingénieur
Christophe Rémion, Chef du département des éducateurs spécialisés à la H.École Léonard de Vinci
Milady Renoir, Renégate au service des luttes antiracistes
Isabelle Rey, Réalisatrice
Bamba Rokia, Artiviste créatrice sonore
Cécile Rugira
Lionel Ruzindana, Comédien
Alice Ryckmans, Interprète

Carol Sacré
Nordine Saidi, Militant Décolonial, Bruxelles-Panthères
Hady Salomé Dahan, Étudiante en art plastique, artiste
Alice Schuermans, Médiatrice Culturelle et environnementale
Manu Scordia, Dessinateur
Renaud-Selim Sanli, Libraire éditeur Météores
Khadija Senhadji
Franck Signoret, Collaborateur cabinet
Denise Simo
Firmin Sineghe, Cheminot
Slash asian, Association
Brice Sohaing, Etudiant
Sophye Soliveau, Musicienne
Katarina Soric
Sous l’Arbre à Palabre, Rédaction Radio Campus
Paola Stevenne, Autrice Réalisatrice
.
Lola Tassin, Étudiante
Achille Tch, Infirmier
Cyrille Tchiemou Kameni, Enseignant
Armel Tchoumba, Ingénieur industriel
Dr. Ir. Tchuindjang Jérôme Tchoufang
Josiane Tchuendem
Joseline Tenede, Customer Service Specialist
Louis Tongbong-Thomson, Senior Manager Diversité et Équité et Inclusion
Christelle Touko
Ralf Touomi, Conseiller à l’Emploi
Aouicha Traoré, Militante
Françoise Tshiala de Wouters d’Oplinter, Fonctionnaire Européenne
Mireille-Tsheusi Robert, Présidente de Bamko-cran asbl
Matamba Tshilani
Albertine Tshituka, Militante des droits humains
.
Michel Vanden Bossche-Marquette, Citoyen
Hans Van den Broeck, Metteur en scène
Anaïs Vandendyck, Juriste
Martin Vander Elst, Anthropologue et activiste antiraciste
Netsa Van Goolen, Citoyenne
Marie-Stéphanie Verheyen
Céline Verdikt, Fonctionnaire
Youri Lou Vertongen, UCLouvain Saint-Louis Bruxelles
Luk Vervaet, Militant anti-carcéral
Ana-Maria Voicu, Coordinatrice Comite contre le mal logement
Voisin Geneviève, Directrice artistique d’une compagnie de théâtre
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Wu Zeyana, Étudiante
.
Aïda Yancy, Spécialiste Diversité et Inclusion
.
Auclair Zebaze Mezatio, Project ingénieur

 

 

 

 

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