Depuis presque une génération, Exchange Global, une ONG des droits de l’homme dont le siège est à San Francisco, se vante de promouvoir "la justice sociale économique et environnementale dans le monde".
Cette ONG remplit donc pleinement sa mission, si nous nous basons sur ses découvertes en 2005 concernant les 14 premières entreprises globales les plus criminelles quant aux violations de droits humains :"la globalisation économique et la promotion du pouvoir patronal transnational ont créé un climat favorable pour les transnationales qui violent les droits de l’homme", qui vont depuis "le meurtre, la torture, le kidnapping, la dégradation environnementale, l'abus des fonds publics, la répression violente des droits politiques, la libération de toxines dans l'environnement originel, la destruction de maisons, la discrimination, et les vastes problèmes de santé".
Ne serait-ce pas plus simple de faire un classement des transnationales les moins nuisibles parmi les 100 mille qui pullulent sur la planète ? Le rapport a été repris par AlterNet (12/12/05) et par le portail impitoyable Xymphora (14/12/05) et étant donné le caractère intrinsèquement néfaste de la globalisation financière féodale dérégulée, cela ne cause aucune surprise, sauf par la méthodologie employée par excelsa Global Exchange qui recense les données de manière irréfutable.
Les 14 transnationales les plus citées au palmarès sont, par ordre alphabétique :
1. Caterpillar : Peut-être la moins malfaisante dans ce neuvième cercle de l'enfer dantesque, elle a été dénoncée pour avoir "fourni à l'Israël des bulldozers utilisés pour détruire les maisons de palestiniens". Nous pouvons donner des noms de marques globales à Exchange Global encore plus désastreuses.
2. Chevron : N’a pas de scrupules pour s’attaquer à ses propres concitoyens à Richmond, Californie, où sa raffinerie produit allègrement des déchets toxiques qui ont affecté la santé de la population. A fortiori, au Nigéria, où la transnationale pétrolière a collaboré avec les forces de répression militaires contre les manifestants pacifiques qui s'opposaient à l'extraction du pétrole dans le Delta du Níger et a attenté à la vie de plusieurs activistes. Elle a contaminé le nord de l'Amazonie.
3. Coca-Cola : L'entreprise où a travaillé jadis Fox, qui est imbattable dans "l'abus des droits les travailleurs, dans les meurtres, la privatisation de l'eau et la discrimination au travail". En plus d’être derrière la privatisation de l'eau au Mexique lors du prochain sommet parrainé par le gouvernement de Salinas-Fox, huit chefs syndicaux de l’usine de mise en bouteilles de Colombie ont été assassinés, en collaboration avec les forces paramilitaires. Coca-Cola est considéré "le patron le plus discriminant du monde" et il s’est placé comme fer de lance de la privatisation de l'eau, à notre avis la pire de toutes les privatisations parce qu'elle contrôle l'intimité métabolique des êtres vivants. Sous les marques Dasani et BonAqua, en Plachimada, Kerala (Inde)" Elle détruit l'agriculture locale par la privatisation des ressources aquifères (…) le sous-sol a été épuisé et cela a affecté milliers de Communautés avec pénurie eau et destruction de leur activité agricole ; l'eau résiduelle a été contaminée par une abondance de chlore et des niveaux de bactéries "qui ont provoqué des affections de santé publique ».
4. Dow Chemical : " L’entreprise a empoisonné et a détruit des vies pendant des décennies. Elle est connue par les dévastations et les atteintes irréversibles à la santé de millions de Vietnamiens et les vétérans de guerre d'EU provoqués par l'agent défoliant orange ", en plus d'avoir perfectionné le napalm," arme chimique brutale "," Elle a fourni des pesticides au régime de Saddam Hussein ". Elle compte à son actif la pire catastrophe environnementale en temps de paix ; en 2001 en Bhopal (Inde), après avoir acquis Union Carbide Corporation, "la catastrophe chimique a provoqué 22 mille morts (sic !) et 150 mille gravement touchés ".
5. Dyn Corp : "Sous-traitants privés de sécurité (sic) qu’est devenu le segment enregistrant la plus grande croissance dans l'économie globale pendant la décennie passée, 100 milliards de dollars par an, qui caractérise une industrie sans réglementation" ; Elle fournit les "services mercenaires" qui ont agit en Irak et dans la protection "des intérêts patronaux après l'ouragan Katrina à Nouvelle Orléans. En Colombie, le Pérou et la Bolivie où elle se consacre à la fumigation sélective des feuilles de coca, on les a surnommés Les Rambos sans foi ni loi et elle a été accusée de provoquer de l'"esclavage sexuel" en Bosnie.
6. Ford : Participe à "la dégradation environnementale au changement climatique et en alimentant les guerres du pétrole", Elle a été signalée comme la "pire du secteur des véhicules à moteur", puisque ses voitures, camionnettes et camions exhibent la pire performance en termes de consommation de combustible : "si Ford était un pays ce serait le dixième pire responsable du réchauffement global derrière l'Italie".
7. Kellogg, Brown and Root, filiale de Halliburton. A occupé le devant de la scène par ses "exploits" en Irak, étant donné ses liens directs avec le vice-président Dick Cheney, qui est son donneur d’ordres. Son sigle "KBR" est devenu le symbole de la torture globalisée que pratique l'unilatéralisme « Bushien », en plus de s'être spécialisé dans la comptabilité mafieuse.
8. Lockheed Martin : Le plus grand sous-traitant militaire mondial "a profité des guerres par la fabrication de la panoplie technologique". Son vice-président Bruce Jackson a pris part à la formulation du Projet pour le Nouveau Siècle Estasunien (PNAC, son sigle en Anglais), qui a servi de matrice pour l'invasion illégale d’Irak. Stephen J Hadley, conseiller bushien de sécurité nationale, a été son avocat.
9. Monsanto : Le plus grand producteur de semences génétiquement modifiées qui promeut la monoculture avec des effets délétères "la subsistance agricole, la destruction de terre cultivable qui diminue de manière radicale la qualité de la terre et de l’eau". Il produit des herbicides et des pesticides qui provoquent des atteintes graves à la santé (v.g. cancer) et il a été fustigé pour l'exploitation par le travail d'enfants.
10. Nestlé USA : Nous ne nous appesantirons pas sur le récit concernant l’une de ses filiales tropicales qui a été prise la main dans le sac par la « miraculeuse transmutation alchimique de lait en poudre en cocaïne immaculée ; "elle est connue par son marketing agressif par ses formulations (sic) très controversées pour des produits destinés aux enfants" – qui ont abouti plusieurs décès -, parmi lesquels on remarque "la pollution avec l'encre d'emballage".
11. Philip Morris (PM) : Une étude de l'excelsa et l’École de Santé Publique d’Harvard a relevé que "les champs de la mort où l’on ensemence le tabac ont été déplacés du monde en voie de développement à l'Europe de l’Est, où vivent la plupart des fumeurs du monde" ; elle abuse "du marketing agressif avec des produits létaux". A ce sujet, le secrétaire de Santé (sic) foxien, Frenk Demeure, utilise des dons (sic) de l'industrie du tabac pour prévenir le cancer du poumon de sa délirante Assurance Populaire.
12. Pfizer : Vend des médicaments anti-Sida à des prix exorbitants et il combat l'entrée de "génériques".
13. Suez-Lyonnaise des Eaux (SLDE) : Entreprise française considérée comme "la pire responsable de dommages à l'eau propre, dont la privatisation a eu un impact désastreux", en plus d'avoir élevé les prix de façon stratosphérique. En Argentine, elle n'a pas tenu ses promesses d'investissements en infrastructure aquifère avec de graves conséquences en matière de pollution : "le FMI et la Banque Mondiale jouent un rôle principal dans la privatisation de l'eau dans le monde" au moyen de prêts régaliens.
14. Wal-Mart : Que peut-on dire qui ne soit pas connu sur l'entreprise qui a eu comme responsable d'achats au Mexique le saltimbanque Sodi de la Tijera, maintenant déguisé en pianiste ?
Conclusion : Il aurait été beaucoup demander que l'organisme néo-libéral Transparence mexicaine (TM), une excroissance de la douteuse Transparence Internationale financée par Enron l’entreprise texane mafieuse de gaz texane, qui a effectué la vaste tâche de recherche d'Exchange Global. TM , et c’est assez comique, surveille l'examen minutieux interne (sic) du PRI, et garantisse la comptabilité de Castañeda Gutman (celui qui est soupçonné d’avoir gardé les excédents des Amis de Fox) et décroche des contrats juteux dans la CFE avec son associé bibliographique précédent pour légitimer des opérations très douteuses.
Traduit de l'espagnol par Yannick de la Fuente