Les mots sont importants. Tandis qu’en France on nous fait croire qu’il existerait une alternance entre Macron et Hollande, ou entre Hollande et Sarkozy, leurs politiques respectives se ressemblent comme deux gouttes d’eau. La preuve : leurs législatures ont été marquées par une contestation massive des gens qui refusent d’être pris en otage au nom de la « démocratie ». Tout est fait pour détruire les conquêtes sociales, que le gouvernement présente comme des reliques du passé, inaptes à faire émerger le « monde nouveau » de la génération Macron. En réalité, il s’agit de tromper l’opinion publique et de contenir la lutte des classes. Leur « alternance » n’est que la continuité déguisée d’un système qui creuse les inégalités.
Le verdict de l’Histoire est sans appel. Le vieux monde essaie par tous les moyens de cacher le fait qu’à Cuba le nouveau monde rayonne déjà sur tous les continents. L’éducation, la santé, la culture, les sciences, ne sont pas des privilèges réservés à une élite du pays. Le maître-mot n’est pas l’argent, mais l’humanité. Ainsi, les jeunes Cubains sont encouragés à développer une réelle expérience de la vie, en allant à la rencontre des plus démunis dans des missions d’alphabétisation ou d’aide médicale. Leur aide inconditionnelle et dévouée envers les damnés de la terre est saluée dans le monde entier.
Contrairement à ce que les médias vous ont raconté pendant des décennies, les jeunes générations de Cubains n’attendaient pas la disparition physique du Commandante Fidel pour sortir massivement dans la rue et tourner la page de leur histoire. Ils ne sont pas aveuglés par le mirage de « l’American way of life », créé par les productions hollywoodiennes du maître du monde. Le 19 avril, c’est l’expression « Continuité de la Révolution » qui résonne dans l’île. Elle fait référence à la poursuite des conquêtes liées aux solides principes de la « génération historique ».
Avec la continuité de sa Révolution, Cuba préserve les droits humains et sociaux dans leur vision la plus large et la plus généreuse. Les œuvres et les idées émancipatrices d’hier sont des graines d’espoir pour la jeunesse d’aujourd’hui.
Sommaire
Edito
Alex Anfruns
Cuba survivra-t-elle à la fin de l’ère Castro ?
Marc Vandepitte
La culture comme outil de transformation sociale
dans la révolution cubaine
Christine Gillard
Cuba : « Motivés par la solidarité,
pas par l’intérêt matériel »
Abel Prieto
Communes et contrôle ouvrier au Venezuela
– interview avec Dario Azzellini
Ricardo Vaz
Les défis du processus de paix entre
le gouvernement colombien et l’ELN
Raffaele Morgantini
Source : Journal de Notre Amérique