En décembre 2017, un documentaire de Juliette Desbois, “aidé par le C.N.C.”, a été diffusé à la R.T.B.F. Il était prévu, et programmé, que ce film , “39-45, La face cachée du Vatican”, soit suivi d’un débat au cours duquel plusieurs historiens devaient s’exprimer.
Or, “Dame Anastasie” ayant appris qu’Annie Lacroix-Riz, professeur émérite d’Histoire Contemporaine à Paris VII Denis Diderot était l’un de ces invités, ce débat fut purement et simplement annulé !
Vous découvrirez donc ici, en deux parties, l’appréciation portée par Annie Lacroix-Riz sur le documentaire, ainsi qu’une idée du courage qu’il aurait fallu aux historiens du Vatican… si le débat avait eu lieu !
Cette seconde partie traite de la politique extérieure du Vatican dans les années 1930, ère Ratti-Pie XI comprise, et surtout de l’aspect le plus décisif, pour l’historiographie scientifique, du dossier Pie XII : d’une part, « la question juive » de 1933 à 1945, et, d’autre part, le sauvetage-recyclage des criminels de guerre, avec au centre 1° l’examen des relations entre le faux vilain petit canard Aloïs Hudal et Pacelli, son protecteur et chef direct depuis les années 1920, et 2° la politique américano-vaticane de 1941 aux années 1950 en matière de criminels de guerre grimés en « réfugiés ».
Source : Lesfilmsdelan2