Lorsqu’une personne subit une violence policière, quand elle est tuée ou gravement blessée par un policier ou un gendarme, on observe souvent les mêmes séquences d’un scénario. C’est le même schéma qui se déroule et qui débouche la plupart du temps sur la minimisation de la violence d’État : on finit par parler de « bavure » ou d’« accident ». Le premier réflexe des autorités politiques est de nier la violence. Il faut faire passer l’idée que l’usage de la violence était légitime, conséquence d’une peur ou d’un danger immédiat.
Source: Quartiers XXI