Faut-il réhabiliter Henry Kissinger?

Éminence grise de Washington, Henry Kissinger a conseillé de nombreux présidents des États-Unis et se voit encore régulièrement interviewé dans les médias comme un « grand sage ». Son centième anniversaire a même été l’occasion de le tarir d’éloges. Les méritent-ils vraiment ? Rebecca Gordon nous rappelle qu’une citation à comparaître devant la Cour pénale internationale pour crime contre l’Humanité aurait sans doute été plus indiquée. (I’A)


 

Henry Kissinger est centenaire depuis le 27 mai de cette année. Né Heinz Alfred Kissinger, réfugié de l’Allemagne nazie lorsqu’il était adolescent, et ensuite conseiller de plusieurs présidents durant de nombreuses décennies, cet avatar de la “Real politik” américaine est parvenu à atteindre le cap du siècle en conservant toutes ses billes, toujours aussi dures et glacées comme on pouvait s’y attendre.

Il s’est rendu en Chine quelques mois après son centième anniversaire, un voyage qu’il avait effectué secrètement une première fois en 1971 sous la présidence de Richard Nixon, en tant que conseiller à la sécurité. Cette fois, et contrairement à l’accueil plutôt tiède récemment réservé à d’autres responsables américains, dont la secrétaire au Trésor Janet Yellen ainsi que John Kerry, envoyé spécial de Biden pour la question climatique, Kissinger a été accueilli avec tous les honneurs par le président chinois Xi Jinping et d’autres dignitaires du Parti.

Cette “fête d’amour”, selon l’expression utilisée par Daniel Drezner de la Fletcher School of Law and Diplomacy dans le magazine Politico, “aura servi les intérêts des deux parties”. Pour la Chine, cela signifie que les États-Unis feraient mieux de poursuivre la politique d’accueil chaleureux initiée à l’époque par Nixon à la demande de Kissinger, plutôt que la froideur voire le mépris que l’administration US actuelle leur réserve. Comme Drezner l’a souligné, cette visite représente pour Kissinger une opportunité de poursuivre ses ambitions depuis qu’il a quitté ses fonctions publiques, à savoir conserver malgré tout sa pertinence et son influence.

Et même en tant que centenaire, la “pertinence” de Kissinger est encore intacte tandis que son “influence” reste, disons, toujours aussi malveillante.

Réhabilitation des politiciens

Pour les puissants acteurs politiques, il est souvent difficile de quitter la scène quand leur rôle s’achève. La plupart d’entre eux aimeraient que leur public les rappelle, alors que tous les regards sont déjà braqués sur de nouvelles “stars”… Parfois, récupérer toute pertinence et influence est impossible sans un effacement de la mémoire politique, tandis que les souvenirs de leurs actions délétères et même criminelles, nationales ou internationales, finissent par s’estomper dans le silence.

Ce fut notamment le cas de Richard Nixon ; après avoir démissionné en 1974 pour éviter la destitution, en pleine disgrâce suite au scandale du Watergate, il a bossé dur pendant de nombreuses années afin d’être à nouveau considéré comme un personnage sage et avisé dans le domaine des relations internationales. Ainsi, il a publié ses mémoires (pour la modique somme de 2 millions de dollars, tout de même). Ensuite il a récolté 600 000 dollars supplémentaires en 1977 pour quelques entretiens avec David Frost, à qui il a crânement déclaré que “quand le président le fait, cela veut dire que ce n’est pas illégal“… En 1986, son assiduité a enfin été récompensée par un article à la une de Newsweek intitulé “Il est de retour : la réhabilitation de Richard Nixon”.

Bien sûr, tant pour les grands médias que pour la Chambre des représentants qui ont débattu de son éventuelle destitution en 1974, les griefs à l’encontre de Nixon concernaient uniquement le célébrissime cambriolage du Watergate (siège du Comité national démocrate), ainsi que toutes ses vaines tentatives pour le dissimuler. Parmi tous les députés, seulement douze d’entre eux menés par le prêtre jésuite Robert Drinan, ont eu le courage de suggérer que Nixon soit poursuivi pour crime de guerre suite à la mort de quelques 150 000 civils, victimes d’un bombardement secret et totalement illégitime, pratiqué au Cambodge pendant la guerre du Vietnam.

Plus récemment, nous avons assisté à la réhabilitation de George W. Bush, sous l’administration duquel les États-Unis ont commis de nombreux crimes de guerre. Dont notamment, le déclenchement de la guerre en Irak, sous le prétexte fallacieux d’éliminer les prétendues armes de destruction massive, avec la fameuse fiole censée contenir de l’anthrax, fièrement brandie à l’ONU par Colin Powell… Et puis cette pendable tentative de rendre la torture et les détentions arbitraires légales, sans oublier la mort de près d’un demi-million de civils : pas d’importance !

Pour que G. W. Bush retrouve du crédit et une place de choix parmi les “Républicains responsables” grâce aux grands médias, bien sûr tous neutres et impartiaux, il lui a suffi de dresser des portraits élogieux d’anciens combattants américains durant quelques années, ainsi que dégainer l’un ou l’autre coup fourré à destination de Trump lorsque celui-ci était président.

Un “Homme d’État” n’a pas besoin d’être réhabilité

Contrairement à Nixon, dont il fut le conseiller à la sécurité nationale et le secrétaire d’État, ainsi qu’à Ronald Reagan et George W. Bush pour lesquels il a tenu le rôle de conseiller informel, la réputation de Kissinger en tant que brillant homme d’État n’a jamais nécessité de réhabilitation. Ayant prodigué des conseils tant formels qu’informels à tous les POTUS (President Of The United States), de Eisenhower à Trump sauf apparemment à Joe Biden, il a donc laissé son empreinte personnelle sur la politique étrangère. Durant toutes ces années, aucun organisme de presse américain considéré comme “sérieux” n’a jamais jugé bon de rappeler au monde sa longue histoire de crimes sanglants. D’ailleurs, à l’approche de son centième anniversaire, il a été invité et accueilli pour des interviews flatteuses, par exemple avec Judy Woodruff, présentatrice de PBS NewsHour.

Malgré tout, ses crimes ont été brièvement évoqués publiquement, pour ensuite être rejetés comme preuve de “l’immense étendue” de sa carrière. CNN a diffusé un article de David Andelman, ex correspondant étranger du New York Times et ancien étudiant de Kissinger à Harvard.

Il affirme avoir observé “avec émerveillement” les manifestants rassemblés devant le YMCA (Young Men’s Christian Association) de la 92e rue à New York pour protester contre un discours que le grand homme a prononcé en 2011. En se demandant comment ils allaient jusqu’à qualifier Kissinger de “criminel de guerre renommé” ? Quelques années plus tard, Andelman s’est à nouveau posé la question, tandis qu’un groupe similaire de manifestants présents au même endroit dénonçaient “l’histoire de Kissinger au Timor oriental, en Papouasie occidentale, au Vietnam, au Cambodge, au Chili, à Chypre, au Bangladesh, en Angola et ailleurs”

Les “événements donnant lieu à leurs protestations remontaient à de très longues années”, a-t-il observé, “ils datent d’une époque où la plupart des manifestants “étaient à peine nés”. En effet, comme tous ceux qui cherchent à disculper d’anciens criminels de guerre, Andelman aimait à prétendre que les crimes du passé n’avaient aucun sens, sinon peut-être en témoignage “du large éventail de personnes, de lieux et d’événements influencés par Kissinger au cours de sa remarquable carrière”. Où “Influencés” constitue un puissant euphémisme pour remplacer des termes comme “dévastés” ou simplement “tués” !

Heureusement, d’autres institutions n’ont pas fait preuve de la même déférence. À l’approche du 100e anniversaire de l’indéboulonnable Kissinger, un centre de journalistes d’investigation appartenant aux Archives de la Sécurité nationale, ont rassemblé un dossier de certains des fonds les plus importants de son héritage. Ils apportent un éclairage bien plus cru et réaliste sur les violentes opérations militaires qui ont eu lieu dans les pays nommés par ces manifestants.

Un guerrier froid et impitoyable

En tous cas, la vision de Kissinger en matière de politique internationale est constante depuis plus d’un demi-siècle. Seules les actions destinées à faire progresser l’impérialisme et la puissance militaire des États-Unis devaient être poursuivies. Il fallait éviter à tout prix les actions susceptibles d’écorner la puissance des États-Unis de quelque manière que ce soit, car à l’époque de la guerre froide, cela aurait eu pour effet de renforcer l’influence de leur grand adversaire, l’Union soviétique. Dans ces circonstances, le moindre courant indigène favorable à l’indépendance – qu’elle soit politique ou économique – ou la naissance de n’importe quel mouvement réclamant plus de démocratie où que ce soit sur Terre, apparaissait directement comme une menace pour ce pays. De tels mouvements et leurs adhérents devaient être éradiqués – en secret si possible, mais ouvertement si nécessaire.

C’est évidemment sous la présidence de Richard Nixon que Kissinger a déployé sa plus grande influence. Entre 1969 et 1974, il fut l’architecte des actions militaires américaines dans des régions clés du monde. En voici quelques-unes :

Papouasie, Timor oriental et Indonésie : En 1969, afin de conserver l’Indonésie sous la sphère d’influence américaine dans le contexte de la guerre froide, Kissinger a apposé son imprimatur sur un faux plébiscite en Papouasie, région qui militait pour obtenir son indépendance de l’Indonésie.
Il a donc décidé d’être présent en personne lors d’un simulacre d’élection, cependant que l’Indonésie n’a compté que les bulletins de 1100 “représentants” de la population papoue triés sur le volet. Bien entendu, les “représentants” ont voté à l’unanimité pour rester partie intégrante de l’Indonésie.

Pourquoi les États-Unis se souciaient-ils du sort de la moitié d’une île, considérée alors comme sans importance stratégique en mer de Chine méridionale ? Parce qu’ils tenaient à conserver la loyauté de Suharto, le président autocratique et anticommuniste indonésien, considéré comme crucial pour la politique étrangère de Washington en Asie pendant la guerre froide. Suharto lui-même est arrivé au pouvoir après une vague d’exterminations massive, au cours de laquelle entre 500 000 et 1,2 million de prétendus communistes et leurs “sympathisants” ont été massacrés.

En 1975, Kissinger a donné son feu vert à l’invasion du Timor oriental par l’Indonésie, ce qui entraîna la mort de plusieurs centaines de milliers de personnes. En totale violation de la loi américaine, sous la présidence de Gerald Ford (au sein de laquelle Kissinger a continué d’exercer ses fonctions de conseiller à la sécurité nationale et de secrétaire d’État après la démission de Nixon), les Américains ont fourni des armes et assuré des formations militaires à l’armée indonésienne. Mais Kissinger a balayé tout embarras juridique en dégainant son aphorisme favori : “L’illégal, nous le faisons immédiatement ; l’inconstitutionnel prend un peu plus de temps“.

Asie du Sud-Est : À partir de 1969, Kissinger fut également l’architecte de la campagne secrète de bombardements au Cambodge décidée par Nixon, afin de tarir le flux de fournitures du Nord-Vietnam vers les révolutionnaires Viet Cong au Sud-Vietnam. Il espérait ainsi pousser les Nord-Vietnamiens à la table des négociations. Et là, le grand Homme d’État s’est gravement fourvoyé…
En fait, il est juste de dire que c’est bien Kissinger qui aura initié, sinon au moins soutenu, presque toutes les exactions et vilaines tactiques utilisées par l’armée US dans sa guerre au Vietnam, qui se solda finalement par un échec cuisant. Bombardements massifs sur le Nord-Vietnam, utilisation généralisée de napalm, épandage très généreux d’Agent Orange, un puissant herbicide cancérigène, sans oublier le sinistre “programme Phoenix” de la CIA, responsable de la torture et du meurtre d’au moins 20 000 personnes.

Sans Henry Kissinger, la guerre du Vietnam aurait très bien pu se terminer en 1968, plutôt que de s’éterniser jusqu’en 1975. Il servait alors d’intermédiaire au Nord-Vietnam pour l’administration du président Lyndon Johnson, celui-ci souhaitait pouvoir annoncer l’accord de Paix qu’il préparait activement avant l’élection présidentielle de 1968. Estimant que le candidat républicain Richard Nixon serait plus susceptible d’imposer sa version des intérêts stratégiques américains au Vietnam plutôt que le candidat démocrate et vice-président Hubert Humphrey, Kissinger a transmis des informations sur ces négociations avec les Nord-Vietnamiens aux responsables de campagne de Nixon. Même si ce dernier n’avait aucune influence à Hanoï, il était en relation avec l’allié américain et président sud-vietnamien Nguyen Van Thieu ; Nixon a réussi à persuader celui-ci de se retirer des pourparlers de paix juste avant les élections. Grâce à Kissinger, les horreurs de cette guerre allaient se poursuivre encore durant sept longues années de massacres et destructions.

Pakistan et Bangladesh : En 1971, dans un soudain regain d’intérêt pour le Pakistan, Kissinger a apporté son soutien tacite au dictateur militaire de ce pays, le général Agha Muhammad Yahya Khan. Suite à la victoire inattendue d’un parti d’opposition lors des premières élections démocratiques au Pakistan, Yahya Khan a aussitôt envoyé son armée contre la population du Pakistan oriental, la base géographique de ce parti. Le conflit génocidaire qui a suivi a fait trois millions de victimes, et s’est finalement terminé par la création de l’État du Bangladesh. En outre, pas moins de 10 millions de membres des groupes ethniques bengalis ont fui vers l’Inde, ce qui n’a pas manqué d’attiser les tensions entre Pakistanais et Indiens qui ont fini par dégénérer en guerre. Alors que le Congrès américain avait légiféré pour interdire tout soutien militaire à l’une ou l’autre nation, Kissinger s’est débrouillé pour envoyer un porte-avions américain à propulsion nucléaire dans le golfe du Bengale afin de fournir du matériel de guerre au Pakistan. Pour Kissinger, le mépris des restrictions du Congrès était devenu tout à fait habituel…

Mais qu’est-ce qui explique ce penchant improbable vers le Pakistan ? Tout simplement parce que ce pays prêtait main-forte à Kissinger pour créer une indispensable ouverture sur la Chine, et également parce qu’il considérait l’Inde comme un “complice soviétique”.

Malgré tout son “brillant sens politique”, Kissinger s’est révélé incapable d’imaginer qu’un événement pourrait avoir une signification locale ou régionale déterminante. À ses yeux, seuls les intérêts des grandes puissances pouvaient expliquer de manière adéquate les événements quels qu’ils soient et n’importe où dans le monde.

En Amérique latine, il fut un temps où la date du 11 septembre évoquait non pas les attentats terroristes contre le World Trade Center et le Pentagone, mais bien sûr le renversement violent du président socialiste du Chili en 1973, Salvador Allende. Ce coup d’État, qui a permis l’arrivée au pouvoir du général Augusto Pinochet, dictateur sanguinaire s’il en est, fut le point culminant d’une campagne américaine de sabotages économique et politique orchestrée par Henry Kissinger durant plusieurs années.

Une fois de plus, un mouvement de réforme économique véritablement autochtone et démocratique a été (à tort) perçu comme une preuve de l’influence soviétique croissante en Amérique du Sud. Dans les premiers jours du coup d’État, 40 000 personnes furent emprisonnées au Stade national de Santiago, la capitale chilienne. Beaucoup d’entre eux ont subi la torture avant d’être assassinés, au tout début du règne impitoyable de Pinochet, qui deviendra rapidement un régime caractérisé par la torture institutionnalisée jusqu’à son départ en 1990.

De même, Kissinger et les présidents qu’il a conseillés ont soutenu la “sale guerre” [comme si il en existait des propres – NdT] de l’Argentine contre les dissidents ainsi que l’Opération Condor, avec laquelle la CIA a coordonné plusieurs coups d’État à grand renfort de répression, torture et meurtre de dizaines de milliers de socialistes, d’étudiants et autres militants dans toute l’Amérique latine.

Alors, que faut-il offrir à un conseiller présidentiel pour son centième anniversaire ? Que dirait-il d’une citation à comparaître devant la Cour pénale internationale pour crime contre l’Humanité, avec ses mains couvertes du sang de millions de personnes ?

Qu’y a-t-il de réel dans la Realpolitik ?

En tapant “realpolitik” dans Google Images, la première chose qui apparaît est un dessin d’Henry Kissinger en conversation avec Richard Nixon. En tant que penseur politique fier de ne jamais s’être laissé influencer par la passion, Kissinger semble être l’exemple parfait d’une vision realpolitik du monde.

Pourtant, lui-même évite ce terme, probablement parce que, compte tenu de ses origines, il reconnaît ses racines dans la tradition libérale allemande du XIXe siècle ; où il est recommandé de ne pas se laisser aveugler par l’idéologie ni les convictions ambitieuses lorsqu’on aborde une situation politique. Philosophiquement, la realpolitik était la conviction qu’un examen impartial de toute situation, sans la moindre influence idéologique, était le meilleur moyen de saisir l’ensemble des forces présentes à un moment historique particulier.

La Realpolitik a cependant fini par prendre une signification tout à fait différente aux États-Unis, étant associée non pas à “ce qui est”, c’est-à-dire une position épistémologique, mais plutôt à “ce qui devrait être”, une position éthique privilégiant uniquement l’avantage impérial de ce pays. Dans le monde de la realpolitik selon Kissinger, les actions ne sont valables que lorsqu’elles soutiennent et font progresser la puissance stratégique américaine à l’échelle mondiale. Toute attention accordée au bien-être de l’humanité, tout égard pour le droit, la Justice ou la Constitution, sans même évoquer les valeurs démocratiques au niveau mondial, tout cela est par définition illégitime, voire en fait, une véritable défaillance morale.

Voilà donc la realpolitik d’Henry Alfred Kissinger, un système éthique qui nie la réalité de l’éthique. Quoi de surprenant qu’une vision du monde à ce point tronquée engendre chez un homme de sa trempe, avec un tel niveau d’influence, une histoire de crimes contre les lois et l’humanité !

En fait, la realpolitik à la sauce Kissinger est elle-même parfaitement illusoire. L’idée selon laquelle les seuls choix “réalistes” pour les dirigeants de Washington supposent de toujours privilégier la puissance mondiale américaine sur toute autre considération ne pouvait que conduire ce pays vers son état actuel : un empire en pleine déliquescence, dont les propres citoyens vivent dans une insécurité sans cesse croissante, et qui peut constituer à lui seul une menace potentielle pour l’Humanité tout entière. Ainsi, toujours opter pour “America First” (cf. Donald Trump) n’est pas le seul choix possible, mais seulement une solution illusoire parmi tant d’autres. Peut-être est-il encore temps, avant que le climat ne nous crame tous et toutes, de faire d’autres choix plus réalistes… ?

 

Source originale: Tom Dispatch

Traduit de l’anglais par Michel Regnier pour Investig’Action

Photo: Marsha Miller – Flickr cc

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