L’amour, une simple question d’hormones ? On n’ira pas jusque là. Mais une chose est sûre : le fait d’être attiré.e par telle personne plutôt qu’une autre est, en bonne partie, déterminé par la production en plus ou moins grandes quantités de quatre hormones : la dopamine, la sérotonine, la testostérone et l’oestrogène. C’est ce que révèle une des études reprises dans le dernier livre du Dr Staf Henderickx, lequel s’empare du sujet qui a toujours obnubilé l’humanité : le sexe. On t’en donne un avant-goût avec ce petit quiz estival, qui te permettra de découvrir ton type hormonal amoureux.
Soyons honnêtes : entre la détention injuste de Julian Assange, les USA qui ne manquent jamais une occasion de jouer les pousse-au-crime aux quatre coins du globe et le capitalisme qui bousille chaque jour un peu plus la planète, on ne peut pas dire, cher.e lecteur/lectrice, que les sujets traités par Investig’Action te laissent toujours le coeur riant et d’humeur à aller cueillir les coquelicots dans les champs.
Or, depuis quelques jours, c’est officiellement l’été ; tu penses peut-être à tes prochaines vacances en bord de mer et tu ressens sans doute une envie de légèreté dans ce monde passablement plombé. Ça tombe bien, à Investig’Action, on est aussi capable de t’informer en te divertissant un brin, avec un sujet estival à souhait : le sexe. On t’a donc concocté un petit quiz, tiré des enseignements du nouveau livre de Staf Henderickx, “Le sexe dans tous ses (d)ébats”.
Après avoir publié “Je n’avale plus ça !” et “Docteur, je vais craquer”, Staf Henderickx décortique, dans son dernier ouvrage, nos émois, fantasmes et pulsions sexuelles parfois inavouées. En voici un échantillon avec ce petit test ludique. Ok, ce n’est pas ça qui convertira Biden au pacifisme ni qui amorcera le démantèlement du FMI, mais ça te permettra de découvrir l’hormone qui prédomine sans doute chez toi et qui détermine ton comportement amoureux. Et ça, avoue, pour entamer l’été, c’est quand même sympa.
Quiz
1. Il est beau/elle est canon, il sent bon/c’est une rose, il s’appelle Léo/son nom c’est Léa. Mais il ou elle arrive avec 30 minutes de retard au premier rencard et ça…
A. Ça n’est pas grave. De mon côté, j’ai 40 minutes de retard.
B. Ça ne va pas. L’heure, c’est l’heure (mais comme je suis bien éduqué.e, je ne dis rien. Pour cette fois).
C. Mais pour qui elle se prend, la diva ?! Avec moi, chéri.e, ça ne se passera pas comme ça !
D. Pauvre chou coincé.e dans les embouteillages par plus de 30 degrés ! Je vais vite lui commander une boisson rafraîchissante pour son arrivée…
2. Ce qu’on aime particulièrement chez lui/elle, c’est :
A. Son rire franc, sa spontanéité, son caractère aventurier.
B. Son calme et sa stabilité, son look toujours soigné.
C. Sa douceur, sa capacité d’écoute, sa générosité.
D. Son charisme, son sens de la compétition, sa capacité à prendre la direction des opérations.
3. Ça y est, c’est décidé, c’est le moment d’emménager ensemble. Va donc se poser la question de la présentation à la famille :
A. La famille ? Ouais, mais non. En fait, on est trop occupé.e.s. Soit à faire l’amour, soit à s’engueuler (et après s’être engueulé.e.s, on fait l’amour, alors…).
B. Cette question est déjà réglée depuis longtemps. Les dimanches pairs sont réservés pour ses parents et les dimanches impairs, on visite ensemble les nôtres.
C. Euh, sa famille ? On ira chez eux à Noël, point barre (et on y retournera au Noël suivant, mais uniquement si je les trouve sympas).
D. Enfin ! Depuis le temps que j’attends de rencontrer ses parents, aka les deux êtres merveilleux qui ont engendré la prunelle de mes yeux !
4. Au programme des premières vacances ensemble :
A. Un stage de deltaplane, ou un trekking dans le Vercors sur les traces du loup. Heureusement, on est sur la même longueur d’onde : pour les vacances, on veut des sensations fortes !
B. Deux semaines en baie de Somme, dans le bungalow de tonton Louis (comme chaque année).
C. Une virée à Lisbonne avec la bande de potes (enfin, ce sont surtout mes potes).
D. Cette année, on reste à la maison. Cher.e et Tendre n’a pas trop envie de bouger et moi, je veux en profiter pour transformer notre logement en un petit nid douillet !
5. On y est. La première véritable épreuve de couple. Celle qui fait que « ça passe ou ça casse ». La raison :
A. J’ai été voir ailleurs (ceci dit, pas sûr non plus que lui ou elle ait été d’une fidélité exemplaire de son côté).
B. On n’est pas d’accord sur la façon dont on éduquera nos futurs enfants (ce n’est pas parce qu’ils ne sont pas encore là qu’on ne doit pas déjà régler cette question).
C. Je viens d’être promu.e à un nouveau poste et ça lui pose problème. Oui, ça va m’obliger à voyager durant la moitié de l’année, et alors ?
D. J’ai vu la lumière : en fait, je suis la bonne poire du couple, toujours prêt.e à se sacrifier.
6. Cette histoire, c’est du solide. Bientôt le mariage ?
A. So boring ! Par contre, on réfléchit à se mettre en trouple.
B. On s’est fiancé.e.s au printemps et le mariage est prévu dans deux ans (histoire de pouvoir tout organiser dans les moindres détails).
C. Bien sûr ! J’ai déjà trouvé le lieu pour la célébration et j’ai choisi la destination de notre voyage de noces. Maintenant, mon ou ma partenaire n’a plus qu’à se charger de l’organisation.
D. J’hésite encore : entrer en thérapie, ou officialiser mon statut d’esclave avec une bague au doigt ?
Réponses possibles
Majorité de A :
« Le premier groupe est celui qui présente une grande quantité de dopamine dans le cerveau .Ces personnes, Fisher les appelle « Les explorateurs ». Les explorateurs ont un comportement curieux et énergique, aiment le changement et l’aventure, sont créatifs et impulsifs et ils ont l’esprit ouvert. Ce sont des gens aux rencontres passionnelles, mais du fait de leur agitation, elles sont habituellement de courte durée. L’auteur de ce livre doit admettre qu’il se reconnaît dans ce comportement. Quelqu’un avec cette personnalité tombe généralement amoureux d’un autre explorateur. »
Majorité de B :
« Le deuxième groupe, avec une grande quantité de sérotonine dans le cerveau, a un comportement conformiste et prudent. Helen Fischer l’appelle « Les bâtisseurs ». Ils apprécient la ponctualité, l’ordre, la planification et la régularité, aussi et surtout dans leur vie familiale soigneusement gérée. Ils restent souvent bloqués dans une seule relation, même si cela entraîne solitude et douleur. Les bâtisseurs eux aussi se mettent en quête de personnes qui, sur le plan du caractère, leur ressemblent. »
Majorité de C :
« Les personnes qui ont beaucoup de testostérone sont du genre compétitif, intransigeant, mais également inventif. Elles déclarent sans détour ce qu’elles pensent sans toutefois perdre leur maîtrise de soi. Elles aiment les défis et les visions stratégiques. Ce troisième groupe a été baptisé « les réalisateurs » par Helen Fisher. Ils ont peu d’empathie et ne peuvent que difficilement exprimer leurs frustrations ou les ressentir chez autrui. Les réalisateurs tombent surtout sur des personnes du groupe quatre, qui ont néanmoins un caractère très différent. »
Majorité de D :
« Ce quatrième groupe est celui des « négociateurs ». Chez eux, le taux d’oestrogène est élevé. Les négociateurs ont un caractère ouvert, empathique et ils considèrent l’expressivité comme importante. Ils sont agréables, attentionnés et sociables. Mais aussi (hyper)sensibles et vite blessés. Cela peut déboucher sur une propension à l’inquiétude et à la dépression. Eux aussi tombent facilement amoureux de leur contraire, le réalisateur. »
Extraits tirés du livre de Staf Henderickx, Le sexe dans tous ses (d)ébats.
