François Hollande a reçu le 8 avril le dictateur congolais Denis Sassou Nguesso. Le temps où l’élection de François Hollande devait être une « mauvaise nouvelle pour les dicateurs » [1] est définitivement révolu, de même que les promesses de fin de la Françafrique dont le soutien aux dictatures des anciennes colonies demeure l’essence. Un an après sa réception par Nicolas Sarkozy, cette nouvelle visite du président congolais montre la proximité de ce régime criminel avec les plus hautes autorités françaises, et ce quelle que soit leur appartenance politique.
[1] Meeting de campagne du candidat Hollande à Bercy le 29 avril 2012
[2] La FCD, la FIDH et Survie notamment sont parties civiles de cette procédure. On estime que 353 personnes auraient disparu lors de cet événement.
[3] Déclaration de M. Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères, sur la diplomatie économique, à Paris le 18 janvier 2013. http://discours.vie-publique.fr/not…